Chapitre 47

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20h, je me rends à la bibliothèque, j'entre dans la tour secrète et suis à nouveau éblouis par tous ces livres. Je m'approche de l'une des étagères et commence à chercher. Une heure plus tard, la porte s'ouvre. Je me retourne et suis rassuré que ce ne soit qu'Antoine.

- Qu'est-ce que tu fais là ? je demande. 

- Je savais que je t'y trouverai.

Il s'approche.

- Tu trouves ce qui t'intéresse ? Demande-t-il.

J'hausse les épaules peu convaincue.

- Le match va commencer. J'ai eu peur que tu me plantes, sourit-il.

- Excuse-moi, je n'ai pas vu l'heure.

- Ce n'est rien. Tu préfères rester là ?

- Non, ça compte pour William que j'y sois alors... On va y aller.

Nous sortons de la bibliothèque. Je récupère un blouson dans ma chambre et nous nous rendons au terrain de baseball. Nous nous installons dans les gradins où quelques élèves sont déjà installés.

- Et le football ? je demande. Ça se passe bien ? 

- On a perdu un match le week-end dernier.

- Ah merde. Il y aura de prochaines fois, ne t'en fait pas.

Il hausse les épaules.

- Je ne sais pas vraiment si je vais continuer.

- Quoi ? Mais pourquoi ? Je demande surprise.

- ça ne me plait plus vraiment.

- Antoine, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu joues au football depuis que tu es tout petit.

- Justement, j'ai peut-être envie de voir autre chose.

- Tu as des idées ?

- La boxe par exemple.

Je le fixe en grimaçant. Il rigole.

- Quoi ? Demande-t-il.

L'arbitre siffle et la partie commence.

- C'est un peu... violent.

Il sourit.

- Je suis un vampire.

- Et alors ? Ça te rend immortel ?

- Presque.

Je lève les yeux au ciel.

- Tu as peur de voir mon beau visage abimé ? Se moque-t-il.

- Non, tu guériras aussitôt, j'ai peur des séquelles.

- Je ne guérirai pas aussitôt. A la boxe vampire, on nous injecte un produit nous empêchant de cicatriser pour un moment. Les combats seraient interminables sinon.

Je le fixe horrifiée.

- Tu feras ce que tu veux Antoine, du moment que ça te convient à toi.

Il me fixe avec intensité. Je détourne le regard vers le match. 

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