Chapitre 51

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En fin de journée, je quitte la classe rapidement souhaitant regagner ma chambre. A peine ai-je franchis le seuil de la porte que je me retrouve emporté par une force. Mes pieds reposent au sol après une fraction de seconde, dans un coin du couloir, isolé. Je frappe mon agresseur mais mon poing est arrêté dans son élan par une main. Je découvre Antoine, surprise.

- Tu sais très bien que je déteste quand tu fais ça. J'ai cru que c'était Malika, je râle.

- Désolé, je n'étais pas sûr que tu discuterais avec moi sinon.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Je ne pensais pas que tu entendrais ce que j'ai dit à Hugo à propos de nous.

- ça n'a aucune importance de toute façon.

- Si. Lucie, c'étaient des conneries, je ne le pensais pas. J'ai été pris de court.

- Ce n'est pas grave Antoine. On a qu'à rester amis, c'est tout.

- Ce n'est pas ce que je veux.

- Mais qu'est-ce que tu veux Antoine ?! Je m'impatiente.

- Tu me manques, dit-il avec sincérité.

Je souris.

- Tu me voies tous les jours.

- Être avec toi me manque.

- Mais je ne suis pas un jouet. Tu ne peux pas m'embrasser ou partager des moments avec moi et par derrière dire que je ne représente rien pour toi.

- Je veux sortir avec toi, affirme-t-il.

Je le fixe surprise.

- Non, enfin... Je ne te demande pas ça. Je ne te demande pas de le crier sur tous les toits ou de nous montrer ensemble. Je veux juste être sûr que tu ressens la même chose que moi et que nous voulons les mêmes choses.

- Qu'est-ce que toi tu veux ?

Je détourne le regard gênée par le détour que prend la conversation

- Moi j'aime bien passer du temps avec toi.

- Comme des amis ? Me taquine-t-il.

- Non, comme plus que des amis, je dis en relevant les yeux vers lui. J'aime bien discuter avec toi, j'aime bien ce côté protecteur que tu as avec moi. Je veux qu'on continue là où en était. Je t'aime bien Antoine.

- Moi aussi je t'aime bien chérie.

Je lève les yeux au ciel. Il sourit.

- Et moi, ce que j'aime par-dessus tout, c'est t'embrasser.

- Attention chéri, nous risquons d'être vu, je rigole.

Il attrape ma main, me ramène contre lui et m'embrasse.

- ça m'avait manqué, je souffle.

Il passe sa main dans mes cheveux.

- Ne vois pas l'autre idiot ce soir.

- Pourquoi ?

- Je ne le sens pas ce mec.

- C'est un sorcier, peut-être aussi fort que moi et...

- Non, me coupe-t-il.

- Et je suis sûre qu'il peut m'apprendre des choses, je continue.

- Tu n'as pas besoin de lui.

- S'il te plait. Je te promets qu'on se retrouve après.

- Non...

- Ce n'est rien qu'un sorcier. Ne t'inquiète pas.

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