Chapitre 2

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"-Lenzo je ne veux pas aller chez tes parents comme ça. Je suis dégoûtante.

Je souris malgré moi son apparence à toujours compté, beaucoup plus maintenant qu'elle a cette cicatrice sur le visage. Mais elle reste magnifique.

J'entend Lenzo soupirer avant de marmonner quelque chose dans sa langue et de nous faire signe de descendre.

"-Il a chuchoté je répète "Magnifique conne"

Elle lève les épaules néanmoins un petit sourire se devine sur ses lèvres pendant que nous sortons de la voiture. Elle l'aime à en crever.

La porte de la grande maison s'ouvre sur une femme d'un certaine âge. J'entends des pas rapides, Enzo accourt dans ses bras. Ca doit être sa mère. Elle prend son visage entre ses mains, le sourire jusqu'aux oreilles et lui parle mais de la où nous sommes je n'entends rien. Mais son regard en dit long. C'est une femme brisée qui ce tient devant nous.

Un homme sort à son tour et le regarde. Aucune émotion, le regarde vide et froid. Il ne peux pas nier être le père de ces deux brigands.

"-La mia bella e dolce Aria. Chantonne la femme avant d'enlacer mon amie quand on arrive à leur hauteur.
(Ma belle est douce Aria.)
-Je suis contente de te revoir.
-Ca fait si longtemps...
-Je pensais que tu ne voulais plus de mon fils. Ricane l'homme.

Son regard devient soudainement malicieux et ses lèvres remontent sur la droite.

Comme ses fils.

Comme Aria.

La femme nous fait entrer, les mains sur les épaules de son petit dernier.

-Enzo...
-Mia sorella...(Ma soeur...)

Le brun se jette en premier dans les bras de ce que je devienne être sa grande sœur, Clara.
La fameuse Clara.
Ils ce serrent si fort l'un contre l'autre. Je peux voir leur père prêt à intervenir en cas de problème.Sa main est sur son arme. Prêt a tiré sur son propre enfant, ça m'en glace le sang.

-Ti sono mancato così tanto. Mi dispiace tanto Clara. (Tu m'as tellement manqué. Je suis tellement désolée Clara.)
-È una cosa del passato, fratello mio. Ti ho perdonato tanto tempo fa. (C'est du passé mon frère. Je t'ai pardonné, il y a si longtemps.) Sei cresciuto tanto. L'ultima volta che eri alto come tre mele... (Tu as tellement grandi. La dernière fois tu etais haut comme trois pommes...)"

Je l'ai entends glousser toute tremblante. Mais le plus jeune de la famille lance un regard sombre à son père qui a le regard mauvais. Je ne sais pas ce qu'il sait passé entre eux mais leurs regards me font frissonner. Je ne sais pas pourquoi mais mon instin m'ordonne de fuir, très loin et vite.

Je glisse une main dans celle de mon amie.

"-On devrais partir Aria. On dois rentre à la maison.."

Elle hoche la tête prête à reculer mais le veille homme prends la parole nous coupent dans notre élan.

-Aria. Suit moi nous allons t'enlever ce qu'il reste de la menotte."

Sa voix est dur, il est prêt à craquer.
Et l'arme qu'il touche encore me retourne l'estomac.
On suit donc l'homme aux cheveux gris avec Aria. Il est hors de question que je reste ici toue seule, je suis déjà à deux doigts de me faire dessus.

L'homme soupire avant d'allumer une cigarette, d'attraper une pince puis d'indique à la brune de s'asseoir sur le canapé. Elle obéis alors que je reste sagement devant la porte fermée. L'odeur de tabac se fait directement sentir et mon stresse me fait sentir de besoin dans fumer une aussi. Alors que je ne fume même pas.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant