Chapitre 6

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Mon dos frisonne alors que je le sens m'observer ranger mes affaires. Cette chambre est si grande que ma tête sais mise à tourner quand la femme de maison m'en à fait la présentation. Aria est partit ce matin avec Lenzo, j'étais à deux doigts de pleurer. J'ai l'impression que le piège cs ressert encore plus autour de moi. Ces hommes de mains avaient pris le temps d'embarquer mes affaires. Comme ci, il savait...

"-Tu es un peu comme notre nounou alors. Il parle en se laissent tomber sur le lit.

Je soupire mais ne répond rien. Je me concentre sur ma tâche première, c'est à dire pendre mes vêtements et non Enzo même si j'en est envie.

-Tu pourrais nous répondre.

Je ne dis toujours rien. J'entends quelque chose avant d'être plaquer contre la porte. Bloqué par Enzo, le regard sombre.

-Montre moi ta langue.
-Quoi ?
-On pensais que tu l'avais perdu.
-Prends tu un traitement ?

Il ce recule comme si je le menacé, les yeux plissés. Il fait un bruit de bouche avant de se poster devant la fenêtre. Ces poings sont serrés. Est ce qu'il serait capable de me frapper ? Bien sûr que oui. J'imagine qu'il pourrait même me tuer sans remords ni pitié.

-Ecoute Enzo si on dois cohabiter...
-Non. Me coupe t'il. Elle ne veux pas de toi.
-Dona ? Elle ne veux pas de moi ?
-Mark aussi. Mais Randy veux te baiser.

Je me sent pâlir. Il n'a pas de traitement.

-Est ce que... Est ce que tu arrive à les contrôler ?
- Ça dépend.
-Comment ça ? Il faut que je sache.

Il ce tourne vers moi avant de s'assoir sur le rebord de fenêtre. Ces yeux me jauges, analysent toutes les parties de mon corps me mettent mal à l'aise. Le dernier qui à fait ça, à fait par terre les mains sur ces couilles pour essayer de soulager sa douleur. Mais je ne peux pas faire ça avec lui. Je prends sur moi et pars prendre place à côté de lui. Créent ainsi une intimité.

-C'est Randy qui t'inquiète ?

J'ai un mouvement de recule, je n'avais pas calculé qu'il serait si prêt de moi.

-Est ce qu'il doit m'inquiéter ?
-Oui.
-Pourquoi ?
- Il est fourbe, il prend vie quand je dors.

Ok, donc je peux me faire violé en pleine nuit. C'est bon à savoir.
Il me surprend quand sa main vient caresser ma joue. Je prends sur moi et le laisse faire. Je hais les contacts physiques.

-Tu es si jolie Emily... Ne nous laisse pas te faire du mal. Tu es notre dernière chance de rester au près des miens. Et de montrer à mon père qu'on n'est pas juste un fardeau. Il chuchote
-Alors il va falloir que tu fasse ce que je te demande.

Ma voix est affreusement douce, me surprennent. Mais la folie dans ces yeux ce perds un instant.
Sa tête pars en arrière dans un soupire, laissent sa main retomber.

-Elle n'ai pas contente.

Ces mains viennent tenir sa tête, il va faire une crise. Il ce met soudainement à hurler me faisant reculer. Ces genoux tombes sur le sol, son abdomen touchent ces cuisses.

-Pars."

Je ne me fais pas prier et prend mes jambes à mon coup, ferment la porte à clef derrière moi. Diego son père est au bout du couloir arme en main. Je peux voir une vague de soulagement quand il me voit devant la porte.

Je recule d'un coup sec quand les poings de son fils cognes à plusieurs reprises contre la porte m'ordonnent de lui ouvrir.

"-Il ne t'a rien fait ?

Je secoue la tête de gauche à droite.

-Qu'est ce qu'on dois faire ? Je ne veux pas que Clara soit une nouvelle fois en danger.
-Pour le moment, il faut le laisser ce calmer. Savez-vous si il peux ce mettre en danger ?
-Je n'en sais rien, c'est ma femme qui géré toutes ces merdes. Comme je te l'ai dis, je paye juste.
-Il me faudrait son dossier pour voir tous les traitements qu'il a eu, l'évaluation de ces crises. Il me faudrait le wifi aussi. Mais comme je l'ai dis à votre femme, je ne suis pas médecin, je ne connais pas toutes les médicaments et je ne suis pas apprentis chimiste. Je vais faire des erreurs, je pourrais peut-être même mettre sa vie en danger.
-Si Aria a une confiance aveugle en toi, on fais de même. Fais juste en sorte qu'il ne te tue. Dans un an, ça sera fini. Et il sert enfermé comme il devrait l'être.

Je hausse la tête, donc j'ai deux missions essayer de trouver un bon traitement et de ne pas me faire tué. Si je ne perd pas mes kilos en trop avec tous ça.

-Suis moi.

J'obéis et le suis jusqu'à son bureau. Il m'invite d'un geste à prendre place devant son bureau, ce que je fais.
J'ai l'impression d'être dans une réunion de mafieux et je m'empêche de sourire alors qu'il s'assoit sur son fauteuil. Il ouvre son tiroir et pose sur son bureau une arme.

-Si besoin, je préfère que tu sois armé. Je ne veux pas de mort chez moi. Ma femme tien trop à ces tapis.

Je ne lis aucune note d'humour dans ces paroles. Il sort ensuite une malette et l'ouvre dans ma direction. Des seringues.

-Ce sont des seringues tranquillisants, si il devient hors de contrôle. Il vaut mieux que tu en ais toujours sûr toi, on ne sais jamais. Pour ce qu'il est du dossier, une équipe ira à la clinique pour aller le chercher, je ne pense pas qu'ils ne nous le donneront de bon coeur.
-Je peux y aller ?!

Oups. J'ai parlais trop rapidement et joyeusement. La clinique de docteur Hyde, il faut que j'y aille. Sa tête pivote sur le côté pour m'analyser, comme sa femme, comme sa fille, comme ces fils, comme Aria. Bordel.De.Merde.

-Comme tu voudra, tu es assez grande pour prendre des décisions.

J'essaye de me tenir de sourire mais je sent que je perds bataille. J'ai limite envie de sautiller sur place.

-Je sent que tu te plaira ici."

. . .

Tout le monde s'écarte à la vue de la femme armé qui passe dans les couloirs. Elle veux venger son fils et je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression qu'elle ne va pas juste récupéré le dossier de son bambino. Je dois avouer que je me sens toute puissante derrière elle, de voir tous le monde baisser la tête sur son passage. Livia à une démarche de mannequin, marche bien droite, la tête haute, les épaules droites, talons hauts. Je comprends pourquoi son mari la regarde toujours avec tant d'administration. Elle est putain de sexy.

Elle pousse la porte du bureau , me décevant un peu je l'avoue, j'aurais préféré qu'elle défonce la porte avec un coup de talon.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant