Chapitre 13

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"-Emily !

Je me tourne en même temps que mon ami vers cette voix que je connais que trop bien. Je jette un regard à Enzo qui l'a dévisage, l'air perplexe. Sara trottine jusqu'à nous délaisse ses parents à un stand.

-Tu ne me présente pas ton charmant cousin alors ?

J'entends le brun faire un bruit de bouche tout serrant un peu plus mon bras dans sa main. Il va me laisser des marques.

-Sara, je te présente Enzo. Enzo voici Sara une de mes amies.
-Bonjour ! Elle s'écrit avec joie.

La tête du brun s'incline mais il ne répond pas, faisant perdre son sourire avec la blonde. Je fais un signe de main à ses parents qu'ils me rendent.

-Dit donc ta mère accouche ce soir au quoi ?
-Elle aimerait bien. Elle pouffe. Et moi aussi, j'attends mon petit frère avec impatience. Depuis le temps que j'en rêve. Même si je ne pensais pas devenir grande soeur à 24 ans !

Mon rire accompagne le sien.

-Bon, je te dis à lundi ! Dit-elle avant de claquer un baiser sur ma joie."

Elle se retourne en direction du garçon qui m'accompagne, lui adresse un signe de tête qui ne lui rend pas. Je soupire avant de lui faire face.

"-Enzo quand quelqu'un te parle il faut lui répondre.
-On ne l'aime pas.
-Et pourquoi ? Tu ne l'as connais même pas !

Son regard se pose enfin sur ma personne. Son regard est sombre, bien trop sombre. Machinalement,je m'assure avoir de quoi le calmer dans ma poche.

-Nous avons envie de la tuer."

Je l'attrape par le bras pour l'amener jusqu'à la voiture. Je la démarre et roule jusqu'à mon petit appartement dans un silence glacial. Je vois du coin de l'oeil Enzo prendre un médicament tout en se frottent la tempe. Ça aurait pu être pire.

Je soupire, pose mes clefs sur le plan de travail avant d'enlever mes chaussures.

"-Ne t'enfuis pas, assis toi. Je lui ordonne en lui montrant la chaise à côté de la table.

Il soupire à son tour vaincu et il s'exécute. Je fais de même m'asseyant en face de lui.

-Explique moi.
-De quoi veux-tu parler ?
-Pourquoi veux-tu tuer Sara ?

Je le regarde se vôtrer contre la chaise, se refermant totalement.

-Enzo s'il te plaît... Parle moi.
-Pourquoi nous l'as pas dit ? Je pensais qu'on était amis.
-De quoi parle tu ?
-Tu aimes cette fille.

Mon teint devient subitement blanc comme un linge et mes oreilles bourdonne.

-Tu dis n'importe quoi.

Le brun se redresse, penchant son buste par-dessus la table. Ses yeux brillants de je ne sais quoi alors que je reste bien droite sur ma chaise.

-On avait entendu dire que tu avais un copain avant. Mais tu aimes les filles n'est ce pas ?
-Ne dit pas n'importe quoi, je t'en prie.
-Alors ne nous ment pas, on est amis. Tu te souviens ?

Je soupire toute et me laisse glisser contre le dossier de la chaise.

-J'aime les deux.

Il grimace.

-Donc tu aimes sucer des bite et lécher des chattes ?

Je pouffe de rire avant de pousser son front à l'aide de ma paume de main. Ça c'est direct et crû.

-Si tu souhaites résumer ça comme ça, oui. J'aime les bites et les chattes. C'est pour ça que tu n'aimes pas Sara ?
-Tu es à nous, Emily.
-Tu ne peux pas décrété que quelqu'un est à toi parce que tu en as envie. Tu rencontreras des gens qui auront d'autres amis que toi.
-Alors on l'ai tura.
-Ca ne se passe pas comme ça. Tu ne peux pas tuer quelqu'un parce qu'elle a d'autres amis que toi ou qu'elle aime plus fort quelqu'un d'autre. C'est comme si tu tuer Diego ou Aria.
-Ce n'est pas pareil.
-Et pourquoi ?
-Tu es notre seule amie, tu es là seule à te soucier de nous et à nous montrer qu'on peut être important.
-Oh Enzo... Même si j'ai d'autres amis. Crois-moi tu seras à tout jamais marqué au fer rouge sur ma peau. Tu n'ai pas quelqu'un qu'on puisse effacer comme ça de ma tête.

Je vois une lumière brillé soudainement dans ses yeux avant qu'il ne l'ai plissent.

-Elle aime quoi l'autre ?
-Comment ça ?
-Elle aime les bites ?
-Elle aime les grosses bites même. Je rigole. J'ai déjà vu son copain nu en soirée, crois moi que je comprends pourquoi elle reste avec lui.

Le brun se lève d'un coup, baissent son pantalon et son caleçon me montrent son sexe.

-Enzo ! Mais rhabille toi !

Il fait un petit mouvement de hanche avant de ce rhabiller.

-Alors ? Il me demande en s'asseyant.
-Quoi ?
-On peux te remontrer encore une fois si tu as mal vue.
-Qu'est ce que tu essaies de me faire comprendre ?
-Rien, elle voulait prendre l'air.

Je rigole avant de reprendre mon sérieux. Son altére égaux n'a peut être pas mentis finalement...

-Que connais-tu des rapports intimes Enzo ?

Il hausse les épaules.

-Tu m'as dis qu'à l'asile c'était comme une orgie. Est ce que tu voudrais m'expliquer ? Si tu n'en as pas envie, ce n'est pas grave.
-Il n'y a rien à dire forcément. Quand on pouvait, on baiser.
-A deux ou à plusieurs ?
-Tout dépendait si on avait le temps ou pas.
-Est-ce que tu étais doux ? Est ce qu'elles étaient douces avec toi ?
-Qu'est ce que tu veux dire par là ? On n'a pas tous la même notion de douceur.
-Est ce qu'elle te caresser  ? T'embrasser ?
-Non rien de tout ça. On ce mettais dans un coin sans caméra. En règle générale, elle baisser son pantalon, me montrer son cul et on lui rentré notre bite.
-C'est plutôt brutal...Je grimace.
-On a grandi dans la brutalité.
-Et tu aimé ça ? Faire l'amour comme ça ?
-Je ne connais rien d'autre.

Sa tête s'incline sur le côté.

-Explique nous.

Je n'entend rien de pervers dans sa voix. Il veut seulement savoir. Connaître la douceur.

-Être doux, c'est embrasser la personne sur la bouche, sur la joue, dans le coup,un peu partout. La caresser doucement sur tout son corps. La préparer à la pénétration.
-Ca à l'air ennuyeux.
-Ce n'est pas toujours comme ça. Tu n'es pas obligé d'être doux tout le temps. Si ta partenaire ou tes partenaires sont d'accord bien sûr. Il existe des préférences sexuelles, des jouets, des cordes. Pleins de choses pour pimenter sa vie.
-Montre nous
-Quoi ?
-Embrasse nous, caresse nous.
-Enzo, je ne peux pas faire ça.
-Pourquoi ? Il faut nous apprendre ça aussi. À être normal. Ne nous baise pas, juste sois douce avec nous. S'il te plaît...

On se fixe un instant pendant que pèse les pours et les contres dans ma tête. Sans réfléchir plus, je me lève, le brun me suit du regard et je prends place sur ses genoux, le chevauche, pose mes mains sur ses épaules.

-Prends moi dans tes bras.

Il obéit à mon chuchotement, me serre fort contre lui.

-Laisse tes doigts parcourir lentement mon dos.

Je l'incite à le faire en faisant parcourir les doigts sur son torse avant de déposer un baiser dans le creux de son coup. Sa peau frisonne à mon contact et je le sens ce contracter.

-N'ai pas peur...
-On n'a pas peur, On va bander comme un cheval si tu restes comme ça.
-Enzo ! Je m'écris en lui frappant le torse.
-Quoi ? Ça fait longtemps qu'on a pas eu un jolie petit cul.
-Tu connais l'abstinence ?
-Trop bien même.
-Alors résiste, on ne couchera pas ensemble.
-Je sais."

Je me lève pour partir. Mais ce dernier m'attrape par l'arrière, me bloque les bras avant de me jeter sur le canapé sous nos rires.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant