Chapitre 25

320 15 1
                                    

Mes yeux tombent sur une paire de talons aiguilles me faisant froncer les sourcils. Je remonte sur un jeans, un chemisier, le visage de Livia. Bordel ! Je me redresse donnent un coup de tête à son fils au passage. On s'est endormi en position assise sur le canapé, ma tête sur son épaule et la sienne sur la mienne. On doit être beau encore couvert de sang. Quelle heure est-il ? Je devrais sûrement être en cours. Est ce que j'en aurais eu la force de toute manière ? Sûrement pas. J'ai encore la tête engourdie et une sensation de mal-être intense accompagné toujours de maux de ventre. Les antibiotiques de l'hôpital ne sont plus efficaces.

"-Maman ?
-Moi aussi je suis content de te voir mon fils. Dit elle peiné de voir son fils méfient en vers elle.
-Comment être vous arrivez si vite ? J'ose demandé la voix enroué.
-J'ai sauté dans notre jet dès que j'ai étais averti de votre hospitalisation. Je ne voulais pas qu'Enzo se retrouve seul et j'ai eu raison de le faire.
-Tu as été à l'hôpital ?!
-On en parlera après d'accord ? Ce n'est rien de grave.

Son regard est inquiet. Moi c'est plus sa mère qui m'inquiète. Autant son père ça va mais alors sa mère. J'ai l'impression qu'elle va me tuer au moindre faux pas. Qu'elle est plus dangereuse que son mari quand ça concerne ces marmots.

-J'ai accès à votre dossier médical.

Je blanchi. Donc elle sait pour la pilule du lendemain et pour ma blessure.

-Avec qui vous baisez ne me regarde pas et je m'en cogne. Mais pourquoi est-ce que mon fils a gravé votre peau ?
-On travail sur la notion de partage. C'est encore un peu compliqué...
-Je pense qu'il faudrait qu'il revienne quelques jours seul à la maison. Je pense que ça lui ferait du bien comme ça à fait du bien à Clara.
-Non. Je ne pars pas sans Emily. C'est ici ma maison.
-Enzo c'est pour ton bien mio amore ( mon amour ).
-Comme m'abandonner aux mains de bouchés ?!

La brune à un mouvement de recule comme si il venait de la frapper au visage. Je pense qu'il vient de faire bien pire.

-Je pensais que c'était pour ton bien...

Le concerné rigole froidement n'annoncent rien de bon. Enzo a bien assimilé qu'on ne peux pas s'en prendre à lui pour ce qu'il ressent. Qu'il à le droit de ressentir de la colère mais qu'il faut qu'il l'exprime. Et je comprends maintenant qu'il ressent de la rancoeur n'ont seulement pour son paternelle mais aussi pour sa mère qui ne la jamais sortie de cette enfer. Il a eut beaucoup de temps pour y réfléchir.

-Pour mon bien ? Ils m'ont brisés maman ! Et la seule personne qui m'aime , tu veux me l'a retirer ! S'écrit il en se lèvent.
-Je t'aime Enzo. Je suis ta mère. Je t'aimerai toujours, je ferai tout pour toi. Déclare la brune en ce lèvent à son tour.
-Elle est pourtant la seule à m'aider à aller mieux. A me faire sentir autre chose que de la douleur et de la peur.
-Je t'ai aidé à sortir de l'hôpital..
-Tu aurais dû le faire bien avant.
-Je sais. Je m'en veux terriblement...
-Va t'en mamma ( maman ).
-Figlio mio, lo prendo da te... ( Mon fils, je t'en prie...) Supplit-elle la voix tremblante.
-Ti amo mamma, ma dammi il tempo di accettare tutto ciò che sento. ( Je t'aime maman mais laisse moi du temps pour accepter tous ce que je ressens.)

Elle ne semble pas blesser par ces mots. Elle comprend et accepte même si c'est dur. Livia force un câlin que son fils lui rend, il lui embrasse même la haut du crâne. Beaucoup de rancœur mais autant d'amour. La brune lui chuchote de prendre le temps qu'il lui faut, qu'elle l'accueillera toujours les bras ouverts. On ressens qu'elle sent veux énormément. Mais je comprends ces choix, elle avait peur et quand elle a compris le mauvais traitement réservé aux patients du centre c'était trop tard. Son mari voulait protéger le reste de la famille et a était ferme sur l'enfermement de son cadet. Malgré que j'ai l'impression qu'il en veux moins à son père. Sûrement parce qu'il était moins proche du petit dernier trop couvé par sa mère. C'est souvent comme ça dans les familles. J'ai appris ça en cours. Je m'éclipse discrètement ne voulent pas leur volé ce moment intime mais surtout important. J'en profite pour aller me laver avec le peu d'énergie qu'il me reste. Une fois propre, je regarde à travers le miroir la blessure sur mon épaule. C'est vrai que ce n'est pas beau : rouge et bien gonflé. Le mal-être que je ressens n'est pas seulement du au médicament. Mais par contre il va falloir que j'aille à la pharmacie chercher les antibiotiques et la crème. Mais je me sent toujours à bout de force. Je me laisse tomber sur mon lit avec l'envie de dormir. Trois coups résonne avant que le brun entre. Il me demande si je vais bien. Je me contente de hocher plusieurs fois la tête. J'ai chaud et j'ai froid en même temps. Mon corps lutte contre l'infection et bloque aussi mon ovulation, génial. La main du brun ce pose sur mon front comme le ferait une mère.

"-Tu es brûlante... C'est pour ça que tu as étais à l'hôpital hier ?
-J'ai fait un petit malaise en effet...
-Tu vas mourir ? Demande t'il avec beaucoup d'inquiétude dans sa voix.
-Non bien sûr que non.
-Souvent, ils amener ceux qui étaient fiévreux, à l'agonie et on ne les voyais plus.
-Je ne vais pas mourir Enzo. Mais j'ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi.
-Toit ce que tu voudras.

Je me redresse avec beaucoup de mal, la tête me jouent des tours.

-Il faudrait que tu sorte seul.
-Si c'est pour que tu ailles mieux...
-Peux tu allais chercher mon sac s'il te plaît.

Il s'exécute rapidement. Je sors de mon sac l'ordonnance, ma mutuelle et ma carte bancaire.

-Tu dois aller à la pharmacie pour moi. Je dois prendre des médicaments pour aller mieux mais je ne le sens pas la force pour y aller. Tu sais où aller. Je te fais confiance et tu devrais faire de même."

De ces doigts tremblants il attrape les documents, acceptent de m'aider. Je le remercie et il m'abandonne me disant qu'il ne sera pas long.

Je me laisse tomber sur le lit. Et j'ai l'impression que passe seulement quelques secondes quand Enzo revient avec un poche en papier dans les mains. Il a réussi. Je lui offre un sourire moue fière de lui et le redresse encore une fois, il s'empresse de venir m'aider. Comment fais t'il pour être autant en forme après les litres de sang qu'il a perdu hier ? Il est impressionnant. J'avale rapidement les antibiotiques et lui tend le tube de crème qu'il regarde avec hésitation avant de l'attraper. Ces doigts font glisser la bretelle de mon débardeur dégagent la peau. Je grimasse au contact de produit froid mais sa main chaude est un doux contraste.

"-Tu devrais en mettre aussi. Je lui suggére en pivotent vers lui.

Ces yeux l'examine, cherchent si je me moque de lui ou pas. J'attrape le bas de son t-shirt pour lui passer par dessus la tête. Le brun ce laisse faire sans rechigner. Ça n'a pas l'air infecté, c'est même... Propre ? J'ose tracé les lettres avec mon doigt.

-Ca te plaît ?
-Ne fait plus jamais ça Enzo... Ne te fait plus jamais de mal, d'accord ?
-Pourquoi ?
-Parce que ça me fait mal à moi aussi.

Quelque chose passe dans ces yeux me montrent que ça la touché.
Je soupire me laissent tomber sur le matelas avant de me couvrir de la couverture. Je n'ai plus qu'à attendre que les médicaments face effet.

-Je... Je peux rester avec toi ?
-Bien sûr."

Il sourit avant de prendre place à côté de moi droit comme un piquet. Il veux juste m'a présence et sûrement s'assurer que je ne meurs pas. Je le sent ce rédire quand je viens poser ma tête sur son pectoral profitent de la chaleur de son corps. Et peut-être que je me suis bien trop attaché à lui et à sa case manquente. Je n'ai plus envie qu'il retourne en Italie.
Je me suis mise dans un bourbier monstre.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant