Chapitre 29

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"-Ma conclusion est que l'amour sauve. L'amour est un sentiment complexe. Un sentiment qui en englobe beaucoup d'autres. Qui prend une si grande place dans nos vies, la dirige même .Il peut nous pousser au meilleur comme au pire, mais pour s'épanouir on a tous besoin de créer des liens teintés de sentiments. Que ce soit l'amour de ses parents, celui de son ou sa partenaire, d'un animal, celui qu'on se porte à soi-même ou bien encore pour les choses qu'on aime. L'amour aide, l'amour sauve. Même s'ils peuvent faiblir à des moments il renaît toujours pour quelqu'un ou pour une passion. C'est inépuisable peu importe ce qu'on endure, peu importe que cet amour soit toxique même si ça fini mal ça nous à aidez à un moment. C'est comme une lumière au bout du tunnel, une main qui s'est tendu pour nous sortir d'un destin tragique. Même si on aime le dessin et qu'on est gauche, que l'amour pour un parent nous a brisé, même si l'amour pour un autre nous est interdit. L'amour nous à tous sauver un jour où l'autre.

Mes mains tremblent toujours derrière mon dos. J'ai des sueurs froides et mes yeux se forcent à rester sur le jury qui décide de ma vie future. Leurs regards sont neutres. Je l'ai remercie avant de prendre congé.

-Tu as été excellente ! Déclare ma meilleure amie avant de me sauter dans les bras.

Mon regard tombe sur Enzo dernière elle. Les émotions que dégage le sien, m'indique qu'il a très bien compris que tout mon mémoire est basé sur lui. Que depuis des mois je suis amoureuse de lui malgré ses cases manquantes, malgré que tout le monde le prennent pour un taré. Je veux vivre à Paris avec lui, apprendre le Français et manger des croissants le matin. Du coin de l'oeil, je comprends aussi que sa sœur le sait aussi, quelle l'a deviné depuis longtemps.

-Quand auras tu le résultat ?
-Ils ont un délai d'un mois.
-Alors on va aller fêté ta pré-victoire au resto !
-Avancez je vous rejoins, je vais juste chercher quelque chose dans mon casier.
-Je t'accompagne. Annonce Enzo.
-J'en ai pour une minute ne t'inquiètes pas.

Son regard est inquiet pour je ne sais quelle raison. J'attrape mon téléphone voulant tout de même faire un bref debrief avec mes parents avec qui la relation est toujours compliqué mais il fini par terre et mon crit est étouffer par un sac qui finit sur ma tête. Des bruits sourds raisonne dans mes oreilles pendant qu'on me traîne de force. Des bruits de détonations. J'entends les bruits de portes et l'air rentrer en contacte avec ma peau. La voix d'Enzo arrive à mes oreilles me ramènent sur terre.

On est en train de m'enlever.

Je crie son prénom essayant de me débattre mais le poing d'une personne s'abat sur mon ventre avant que je sois mise de force dans ce que je pense être une camionnette et que mes poignets finissent menottés derrière mon dos. Ma respiration est étatique et la crise d'angoisse puissante.

Est ce que je suis toute seule ?
Est ce que quelqu'un à subit le même sort que moi ?

Le véhicule roule vite, très vite comme pour échapper à quelqu'un. Enzo ne sait pas conduire ! J'espère que les hommes de mains de son frère vont me sortir de là car je suis à deux doigts de me faire dessus ou de faire un arrêt cardiaque.

___

Quand on me retire le sac sur la tête, je me retrouve face qu'un homme mûr. Mes yeux font le tour de la pièce. J'ai l'impression que je suis dans un sous-sol.

"-Qui es-tu ? Me demande t'il avec un fort accent russe.

Je n'ose pas répondre, ma respiration se coupe toute seule. Sa main rencontre violement ma joue répètent sa question.

-Emily. Je m'appelle Emily.
-Qui es tu pour les Alvar ?
-Je suis simplement une amie.

Maintenant c'est son poing habillé de chevalières qui frape mon visage. Je suis retenu par un homme dernière moi m'empêchent de tomber au sol. Le goût métallique surgit dans ma bouche en plus d'une douleur forte.

-Qui es tu pour les Alvar ?
-Je suis simplement une amie d'enfance de Aria. Je prononce difficilement au bord des larmes.
-J'imagine que tu dois être au courant de beaucoup de choses.
-Je vous jure que non, je ne sais rien.
-Les femmes vous aimez énormément parler. J'ai tué ma femme pour ça. J'espère que tu parleras autant qu'elle avant de mourir. Avant on va jouer à un petit jeu. Tu veux savoir lequel ?

Instinctivement ma tête fait des mouvements de gauche à droite ce qu'il lui provoque le sourire le plus diabolique que je n'ai jamais vue.

-C'est mon jeu préféré. Te détruire jusqu'à ce que tu parle de toi même.".

Il rigole froidement avant de partir. Plusieurs hommes m'entourent faisant craquer leurs doigts. Tout les scénarios possibles se déroulent en une vitesse éclair dans ma tête jusqu'à ce que le premier coup ne parte suivis d'un autre puis d'un autre jusqu'à ce que je perd le file. Jusqu'à ce que mon sang tâche mes vêtements et le sol. Jusqu'à ce qu'ils me laissent au bord de la mort avant de me traîner par les cheveux pour m'attacher les bras en l'air à une chaîne reliée au plafond, mes pieds ne touchent presque pas le sol. Mon corps entier me fait mal, mes côtes sont brisées et mon nez blessé m'empêchant de respirer correctement me donnent l'impression que je vais mourir étouffer dans mon propre sang quand il sort de ma bouche, incapable de le cracher. Mais une femme revient trop rapidement à mon goût malgré que je somnole luttant faiblement pour ma vie. Je ne vois qu'une silhouette floue mais son parfum est fort. Un cri traverse ma gorge me brisent les cordes vocales quand de l'électricité passe dans l'entièreté de mon corps.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant