Chapitre 22

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Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, je suis épuisée mais toujours aussi terrorisée. Mon épaule me brûle mais je n'ose pas sortir de ma chambre. Et s'il me faisait pire que son œuvre d'hier soir ? Pourquoi je n'avais pas ce putain de tranquillisant sur moi ?! Pourquoi je n'ai pas pensé à appuyer sur ce putain de bouton pour que les gardes du corps viennent m'aider ?! Je retiens encore une fois un sanglot, une mains sur la bouche.

Je suis piégé.
Foutu.

Je me suis prise pour dieu en pensant réellement l'aider mais c'était stupide, ridicule.

Quand trois coups se font entendre contre le bois de la porte, je sursaute, n'arrivent plus a retenir mes sanglots bruyants.

"-Emily ouvre moi s'il te plaît...

Je ne réponds rien, la peur au ventre.

-Emily...

Sa voix tremble.

-Je suis tellement désolée... Je... C'était viscéral ce que je ressentais, je ne contrôler plus rien... Ne me laisse pas, je t'en supplie.... J'ai besoin de toi...

Mes larmes coulent toutes seules sans contrôle de ma part.  Comment puis-je autant pleurer ? J'ai l'impression d'avoir vider mon corps.

-Emily....

Je l'entend soupirer puis s'éloigner me faisant souffler de soulagement. Mais il revient très vite et je l'entends manipuler la serrure. En un rien de temps la porte s'ouvre. Nos yeux se trouvent avant qu'il ne regarde tout ce sang qui a coulé le long de mon bras. Il s'approche doucement avant de s'agenouiller devant moi, qui est pris place depuis hier près du radiateur sans avoir bougé d'un millimètre depuis. Ce dernier ne me réchauffe même pas. Ses mains attrapent mon visage, embrasse chaque parcelle de ma peau se fondant en excuses, attrape mes larmes avec ses lèvres.
Pourquoi je n'arrive plus à lui en vouloir maintenant ? Pourquoi est-ce que j'ai envie qu'il me serre fort dans ces bras ? Qu'est ce qu'il ne tourne pas rond chez moi ? Il me terrifié encore il y a une minute. Il va me rendre taré.

Il n'a pas l'air d'avoir dormis lui n'ont plus. Un de ses bras passe derrière mon dos et l'autre sous mes genoux avant qu'il ne se hisse sur ses jambes pour me porter jusqu'à la salle de bain. Je n'ai plus aucune force, je me sent si faible. Le brun me dépose entre le double vasques, observe mon visage entre ses mains. Il a vraiment l'air de s'en vouloir, la culpabilité qe lis dans les traits de son visage. Enzo me lâche pour attraper un gant de toilette qu'il mouille avant de nettoyer le sang séché. Je grimace quand il passe sur les plaies. Ses lèvres embrasse ma peau. Il est étonnamment doux. J'ose jeter un regard derrière mon épaule pour regarder ma blessure via le miroir. Ma respiration ce coupe. Mes yeux trouvent ceux d'Enzo qui n'arrive pas à ravalé son petit sourire qui veut dire "Tu es as moi". J'en frissonne quand je repense à hier quand il eut fini de ma taillader l'arrière de l'épaule de son prénom, il m'a chuchoté cet même phrase après avoir lécher mon sang. Est ce que je me suis laissé amadouer et qu'il est bien plus dangereux que je ne le pense ? Bien plus fou que je ne le pense ?

"-Ne me laisse pas...
-Ne me fait plus de mal...

Il soupire, pose son front contre le mien.

-Je me haïe de t'avoir fait du mal. Je n'ai pas réussi à me contrôlé. J'avais envie de t'égorger. J'aurais pu te tuer.
-Est ce que tu l'aurais fais ?
-J'avais très envie.
-Que fais tu ? Je lui demande le voyant retirer son t-shirt.

Je reste bouché devant la vision qu'il m'offre. Parmi toutes ses cicatrices et ses brûlures, mon prénom trône sur ses pectoraux. Il s'est sacrifiée mon prénom sur sa peau. Je ne peux m'empêcher de toucher le faisant grimasser.

-Mais pourquoi as tu fait ça ?
-Je suis un taré Emily. Déclare t'il en remettent une mèche de mes cheveux dernière mon oreille. Il y a des choses que je n'arrive pas à expliquer.

Mes yeux s'ouvrent de surprise quand sa bouche rentre en contact avec la mienne. M'offrent un baiser rude que j'accepte. Je lui avais donné toute ma douceur et aujourd'hui il me renvoie toute sa brutalité. Tirent mes cheveux, plantent ses ongles dans ma peau, mordant mes lèvres. Et pourtant rien ne me rebute bien au contraire. J'ai envie de lui. Mais je sais très bien que si nous passons à l'acte c'est fini pour moi. J'essaie de le repousser, il grogne me suppliant en même temps. J'ai chaud, j'ai des sueurs froides. Je sent de l'air sur mon dos. Et je me rend compte bien trop tard qu'il m'a arraché mon débardeur et que son visage à plonger droit sur ma poitrine. Le pire est que j'adore ça. Je gémi son prénom le suppliant d'arrêter, du moins je crois. Au moins que je le supplie de continuer ? Ses doigts agrippe mes hanches laissant sûrement des marques. Sa bouche retrouve avec urgence la mienne. D'un geste je me retrouve sur mes pieds dos à lui, buste contre le double vasque, mon jeans a mes chevilles. J'ai à peine le temps de remettre mes pensés en place qu'il me pénètre d'un coup brute. Son sexe reste un instant en moi profitant de la chaleur de mon vagin humide. Bordel. Il se mouve brusquement me donne des coups de reins intenses ,agrippe mon bassin. Je vais avoir des marques, c'est sûr. J'ai chaud, mon ventre se contracte sous ses attaques. Seules nos voix et nos respirations étatiques ce sont entendre. Du moins la voix accroît à un plaisir charnel interdit.
Je n'ai jamais étais prise avec tant de violence et d'urgence. J'abandonne malgré moi jouissant son prénom. D'un coup de rein puissant, il s'enfonce jusqu'à la garde, éjacule me remplissant d'un liquide chaud et agréable. Je suis surprise quand il me retourne. Ses yeux sont remplis de folie.

"-J'aurais toujours envie Emly."

Je ravale ma salive, à bout de souffle. C'était... Incroyable. Je crois que je suis foutu. Car j'ai fortement envie de lui montrer qu'on n'est pas obligé d'être brute pour prendre du plaisir et qu'il n'existe pas que la pénétration. Qu'on peux embrassé et chérir tous les membres d'un corps, la moindre particules de peau.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant