Chapitre 30

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Enzo.

"-RETROUVE LA ! MAINTENANT !
-Tu crois que je fais quoi ?!
-RIEN BORDEL ! TU NE FAIS RIEN ! ET DIT À L'AUTRE CRUCHE D'ARRÊTER DE PLEURER !

Les mains de mon frère trouvent mon t-shirt me plaquant contre le mur n'appréciant pas que je m'en prenne à sa fiancée. Qui n'arrête pas de pleurer et de répéter qu'elle aurait dû empêcher maman d'obliger Emily de m'aider. Que tout est de sa faute. Elle me casse la tête.

-Trouve là ou tu n'aura plus de femme à marié. Je menace.

La réaction est direct provoquant une bagarre. Je sais que je ne suis pas de taille contre lui, je l'ai jamais étais. C'est Diego le petit ami de ma sœur qui le force à me lâcher, ma sœur se met devant moi pour me protéger comme quand on étais gamin. Elle m'a toujours protéger.

-Ca suffit ! S'écrit elle. On va la retrouver, ok ?!
-Ca fait déjà une semaine... Je murmure la voix tramblante. Tu ne sais que trop bien ce que font ces bâtards.
-On ne sais même pas qui l'a enlevé. Il ne ce passera pas forcément la même tragédie qu'à moi...
-Clara...

Ses yeux parle pour elle avant qu'elle ne me sers dans mes bras. Mes larmes coulent d'elles-mêmes.

-Je l'a retrouvé brisé ou morte...
-L'amour sauve Enzo...
-Toute le monde ne peut pas être sauvé.

La porte s'ouvre soudainement. Notre père, le téléphone accroché à l'oreille, maman sur ses talons, le regard déterminé. Il raccroche, attrape son arme ranger dernière son dos avant de me l'a tendre par la crosse.

-Sèche tes larmes mon fils. On va aller tuer du russe."

J'attrape instinctive l'arme. Je donnerai ma vie mile fois pour elle. Et je ne sais pas ce qu'il me fait le plus de bien entre le fait de la retrouver ou que c'est la première fois en 24 ans que mon père m'appelle" mon fils".

Je n'ai jamais utilisé d'arme de la vie. Maman ne voulait pas alors que Lenzo lui pouvait. Je n'ai jamais tuer personne mise à par docteur Hyde comme l'appelle Emily. Mais pour elle je turais une armée à main nue. J'irais la chercher même avec quinze balles enfoncé dans mon corps et mourrait seulement une fois sûr qu'elle va bien. Si je pourrais je laisserai le contrôle à Doma. Elle, elle a déjà fait des massacres à en rendre jaloux les plus grands sadiques.

Lenzo est sur le lui, tire sans même hésiter. Il a toujours était mon idole étant gamin. Papa était toujours fière de lui alors que moi toujours dans les jupes de maman qui m'a allaité jusqu'à plus de trois ans, trop materné, trop bizarre.
Mais maintenant j'ai l'impression qu'il ne me regarde plus comme un attardé, peut-être comme un fou mais comme son fils. Je sais que Emily en a fait beaucoup. Mon paternel me lance un pied de biche me voyant me battre avec une rage seulement avec mes poings et non avec son arme à feu. Je termine la femme, explosent littéralement son visage contre le mur. Je sent tous ce sang éclaboussé ma figure mais qu'importe. Son collègue vient à ma rencontre est j'enfonce le bout de la barre en fer que la haute de son crâne après avoir pris de l'élan.
Je prends du plaisir à tuer tous ces connards qui ont participés de près ou de loin au malheur de Emily. Et toutes les portes que j'ouvre ne laisse pas apparaître son doux visage.

"-Papa, elle n'est pas là...

Ma voix est tremblantes prêt à fondre en larmes.

-Elle n'est nulle part...
-On va retourner ce bordel quinze fois si il le fait mais on la retrouvera ! Je suis sûr qu'elle est ici !"

J'opine essayant de garder espoir. La main de mon père claque doucement mon dos avant qu'on avance dans le bunker.

___

Emily.

Mon pied heurte une branche me faisant tomber au sol dans un grand fracas. Évidement c'est mon genoux blessé qui rencontre la terre en premier. Il va finir par se briser s'il ne le fait pas avant. Le deuxième jeux préféré de Anton est de me laisser courir dans les bois, me laissant quelques minutes d'avance avant de me poursuivre avec une batte de baseball. Évidement il me trouve toujours. je me relève boitant tout en me tenant les côtes, les mains scellées par les poignets. Mon corps entier est couvert de bleus et de blessures. Un métal froid que je connais trop bien touche ma joue.

J'ai perdu.
encore.

Je me laisse tomber sur mes genoux, n'aillent plus aucune force. Je suis prête à mourir.

Je n'en peux plus.
Il faut que ça se termine.

L'arme s'abat sur mon dos me coupant la respiration suivie de quelques autres mais il ne semble pas joueur aujourd'hui. Car il me traîne très vite par les cheveux jusqu'au bunker pour m'attacher une fois de plus par les bras. Ses doigts attrapent mon visage en coupe le relèvent.

-Je pense que tu seras bientôt prête à parler."

Je n'ai pas la force de répondre que je n'ai absolument rien à lui dire. Je ne sais rien. Absolument rien. Il lâche mon visage abîmé et sale qui retombe sans aucune énergie. Je l'entend sortir de la pièce avant que je ne plongee encore dans le noir bercé par l'envie de mourir et la voix d'Enzo.

"-Ouvre les yeux, j'en t'en supplie....
-En..zo...
-Oui bordel, c'est moi.

Mon corps tombe en avant dans des bras chaud. Il me manque tellement que j'en ai des hallucinations.

-Je suis morte ?

Des mains rugueuses attrapent mon visage le caressant avant de le couvrir de baisers. Mes paupières s'ouvrent difficilement pour découvrir le visage doux de l'homme qui fait battre mon corps recouvert de sang. Mon cœur recommence à battre.

-Enzo... Je chuchote la gorge nouée.
-Mon amour...

Ses bras me serrent fort contre lui me déplaçant encore plus les côtes mais tant pis. Je m'agrippe à lui comme à ma bouée de sauvetage. Il est venu me chercher. Il m'a sauvé.

-Emily...

Une rage intense me prend, repoussant avec le peu de force la main de ma meilleure-amie qui a trouvé mon épaule.

-Toute ça c'est de ta putain de faute et de ton connard. Allez au diable, je ne veux plus jamais te voir."

Sa bouche s'ouvre mais Enzo m'a déjà soulevé un bras derrière le dos et un derrière les genoux. Diego le chef de famille tient la porte m'offrant un signe de tête. Je ne sais pas si je dois être honoré que le patriarche fasse le déplacement pour venir me sauver. Lenzo se tient à ses côtés me tue du regard pour les paroles que je viens de lancer en pleine figure à la femme de sa vie.

Mes dernières forces me quittent quand j'entrevois l'horreur dans les couloirs, des corps, du sang, des balles.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant