Chapitre 17

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"-Puoi togliergli le manette. Non rappresenta un pericolo! ( Vous pouvez lui enlever les menottes. Il ne représente pas un danger !). Je m'écris contre les hommes de mains qui le sortent du fourgon.

Ils ne me répondent pas se contente d'amener Enzo dans la maison qui à la tête baissée. Sa sœur sort de la maison au même moment, elle examine son frère avant de poser son regard sur ma personne, écarquillent les yeux.

-Misericordia ! ( Miséricorde !) Est ce que ça va ? Qu'est ce qu'il sait passé ?! Demande-t-elle en venant vers moi.

Ses mains douces attrapent mon visage. Je dois être belle avec mes vêtements tâchés de sang, ma serviette dans la narine et mon œil qui a sûrement commencé à violacé.

-Ca va. C'était un accident, je vais m'en remettre.
-Il t'a frappé ?!
-Ce n'était pas volontaire de sa part, ne t'inquiètes pas.

J'entends un juron. Livia sa mère arrive nos côtés examine à son tour mon visage. J'ose un sourire qui doit davantage ressembler à un grimasse.

-Je suis terriblement désolée...
-Ce n'est pas de votre faute.
-Mon raisonnement me dit de te laisser partir mais mon cœur de maman m'oblige à te forcer a rester avec mon fils pour l'aider car tu lui fais du bien. Il a fait une crise en public ?
-On peut dire ça.
-Comment ça ? Doma a pris le contrôle ?
-Non, non. Je soupire. Quand nous sommes enfants on apprend à réguler nos sentiments, on apprend ce qui est bien et ce qui est mal. On apprend aussi à partager notre amour peu importe la nature. Enzo n'est jamais passé par cette fase. Il est pris dans des tourbillons d'émotions qu'il ne connaît pas, c'est intense. Je suis sa "personne de référence". C'est comme un enfant, il apprend que je ne suis pas à lui, que je ne suis pas son double, qu'il doit partager mais c'est compliqué encore ce qui amener à des crises, à des excès de rage. Il était tellement pris dans cette tempête émotionnelle que ça a amené une bagarre et je me suis pris un coup par accident. Il n'a pas voulu intentionnellement me frapper. Je m'excuse, je vais aller le voir.

Les deux femmes me regardent avec tellement de peine dans les yeux. Je me demande si elles ne pensent pas que c'est foutu pour lui. Que docteur Hyde l'a trop amoché pour qu'il ''devienne" normal. On peut facilement vivre avec un dédoublement de personnalité quand on a un traitement adapté, j'espère que Diego son père à bien fait ce que je lui ai demandé en allant voir un médecin avec mes notes pour prescrire un traitement plus adapté de ce que je ne pourrai faire en jouant les apprentis chimiste. J'aurai pu demander à Livia qui l'aurait fait dans la minute mais il faut qu'il soit plus impliqué, qu'il se rende compte de son erreur de jugement. Qu'il a paniqué mais qu'il peu se racheter auprès de son fils.

Je toque trois coups à la porte pour m'annoncer avant de rentrer. Ils l'ont attaché au lit mais je repère la clef sur sa commode. Je l'attrape avant de m'asseoir sur le lit mais il me repousse.

"-Tu n'ai pas dangereux Enzo, tu n'as pas à être attaché. Tu n'ai pas dangereux.
-Ton visage...
-Ce n'est rien, ça partira. Laisse moi te détacher.
-Va t'en. On ne veux pas te faire de mal.
-Je le sais très bien. C'était un accident, un accident. Je répète en attrapant son visage entre les mains.

Sa main libre entoure mon poignet et mon front vient se coller au sien.

-C'etait juste un accident Enzo. Je sais que tu n'as pas envie de lever la main sur moi. C'était un accident. Ce n'est pas de ta faute. Ce n'est pas grave. C'était un terrible accident, rien de plus.

Sa main remonte à ma nuque, la tenant fermement. Sa respiration s'est coupé un instant, je peux voir le combat qui se joue dans sa tête à travers ses yeux. Mais ce sont les miens qui s'écarquilles quand sa main sur la nuque fait pression. Mes lèvres se retrouvent sur les siennes. Nous embrassons hardiment. Oui nous, car je réponds à son baisé entourant sa nuque de mes mains. La voix grave de son père me fait sortir de mon état de trance. Me remettant juste à temps sur les pieds quand son père passe la porte. Il examine à son tour mon visage, je cache mes doigts tremblant derrière mon dos et je repère dans les siens un sac de la pharmacie me faisant sourire. Il l'a fait. Il a parler de son petit à quelqu'un. Et Enzo n'aurait jamais pu aller voir un médecin, il n'est pas encore prêt psychologiquement.

Une fois son observation finie, il pose son regard sur son fils qui continue de me fixer un instant avant de regarder son paternelle.

"-S'était un accident.
-N'attire pas l'intention. Tu es un Alvar rien que le fait qu'elle te connaisse là met en danger. Personne ne sait que tu es réapparu. Ne l'a met pas en danger parce que tu ne sais pas gérer tes émotions. Tu es un homme, pas un enfant.

Diego pose le sachet de médicaments sur la table de chevet avant de me faire un signe de tête et de partir. Ça aurait pu être pire. Je souffle un bon coup et détache le brun toujours les doigts tremblants. Je n'aurais jamais dû répondre à son baisé et je n'aurais encore moins dû l'apprécier. Ça aussi c'était un accident et il ne faut pas que ça recommence. Je m'assois sur le bord du lit et sort les boîtes du sac en papier.

"-Qu'est ce que c'est ?

J'ose un coup d'oeil derrière mon épaule, il n'a pas bouger.

-J'ai demandé à ton père d'aller voir un médecin avec mes notes sur ton comportement pour adapter un traitement. Pour que tu restes toi.
-Non, je suis sûr qu'il a demandé à sédatif puissant ou de la mort aux rats. On ne va pas prendre ça.
-Enzo... Je chuchote en pivotant dans sa direction. S'il te plaît.
-On a dit non.
-Très bien. Je déclare en ouvrant les boites
-Qu'est ce que tu fais ?! Demande t'il en arrachant les médicaments que je voulais ingurgiter
-Je te montre qu'il n'y a pas de danger.
-Tu n'ai pas taré, tu n'as pas à prendre ça.
-Si tu veux être le seul maître de ton corps, il faut que tu prennes ça s'il te plaît. Fait moi confiance.
-A toi oui, à mon père non.
-Je le turais de mes propres mains s'ils nous a donné autre chose."

Sans un mot de plus, il avale les médicaments.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant