Chapitre 11

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"-C'est tout petit.

Je pose mes clefs sur la table, observe les hommes de son père se mettre au travail. Sécurisent l'appartement et en installant des alarmes. J'ai envie de pleurer en repensant aux adieux fais à Aria. En espérant que ça ne soit pas que des adieux. Mais je ne sais pas ce que cette année me réserve.  Sûrement beaucoup de cheveux blancs et d'angoisses.

-Je ne suis qu'étudiante Enzo, cette appartement appartient à mes parents. Ils le louer avant que je vienne habiter ici pour mes études. Ils me le prête gracieusement.
-Ca ne t'intéresse pas de dormir à la faculté ? Demande t'il en prenant place sur mon canapé et de mettre les pieds sur la table basse.

Je grimace mais ne dit rien.
Pas de pieds sur la table. Bordel.

-Le monde des femmes est impitoyable. Un vrai monde de garce. J'ai besoin de calme. Je n'aime pas être dans le bruit et être entouré de trop de personnes.

Il me sourit avant d'incliner la tête. C'est un toc de famille. Incliné la tête pour observer.

-Viens, je vais te montrer ta chambre.

Il obéi. Une fois à l'intérieur, il fait brièvement le tour. C'était la chambre d'Aria quand toutes cette merde qui lui est tombé dessus.

-Ca devrait aller.
-Il vaut mieux. Car si ça se passe bien, tu restera un an ici.
-Il faut que tu me promette quelque chose.
-Oui ?
-Enferme nous à clef la nuit. Elle peut-être incontrôlable.

Je hoche la tête. Je le sais que son père l'enfermer à double tour la nuit. Je le comprends. J'ai entendu ses cris et ses menaces. Est ce que je vais savoir la géré ? J'ai eu un appercu de ce qu'elle est capable et ça me donne envie de vomir.

Un homme passe devant nous sent rien dire et pose les bagages d'Enzo sur le lit avant de se tourner vers moi.

-Tout est ok et nous somme pas loin.

Je le remercie doucement, il accepte d'un signe de tête avant de partir. J'entends la porte claquer. Il n'y à plus que lui et moi.

Je vois quelque chose passer dans ses yeux et je sent qu'il faut que je l'occupe.

-Allez viens, on va faire un tour."

Il ne dit rien mais la veine de son front et à deux doigts d'éclater.
Il me pousse brutalement hors de la chambre me faisant tomber sur le derrière me hurlant de l'enfermer. Ce que je fais rapidement. Ses poings cognent sur le bois de la porte pendant de longues minutes avant de s'arrêter et je l'entends chantonner, me donnent des sueurs froides. Enzo déteste chanter. Par réflexe je vérifie que la seringue est bien dans ma poche. Je l'ai.

Quelque chose heurte la porte violement me faisant sursauter. La maigre porte en bois est déjà entrain de ce fissurer. Elle a prit le contrôle. Elle sait faite oublier mais elle est bien plus forte que lui. Je cours me planquer dans la salle de bain, ferme la clef à double tour pour me cacher derrière la commande.

J'entends la porte cédé et je sers dans ma main l'aiguille. Je n'ai pas envie de mourir, pas aujourd'hui, pas comme ça . Ses pas raisonnes dans le petite appartement jusqu'à ce qu'elle s'arrête devant la salle d'eau. La poignée tourne mais la porte est fermée. J'entends un ricanement aigu. C'est incroyable même sa voix change comme si c'était vraiment une autre personne. L'humain est incroyable. Ça me fascine autant ça me fait peur.

La porte s'aide rapidement. Ma main vient se plaquer sur ma bouche essayent de ne pas faire de bruit.

"- Sort.

Elle sait que je suis là alors je sors de ma cachette, cachant la seringue dans mon dos. Mon coeur loupe un battement quand je vois le couteau qu'elle a dans les mains.

-Ne fait pas ça...
-Une fois morte, je serai libre.

Je sais que ça ne servira à rien d'essayer de parler avec elle. Elle avance doucement jusqu'à moi, s'arrêtant à quelques centimètres.

-C'est dommage,je crois qu'il commence à t'apprécier c'est bien la première fois. Mais c'est à moi de prendre le contrôle maintenant. Pour toujours.

Son bras se lève, part réflexe je tape sur l'arrière de son coude faisant tomber le couteau. Je me jette sur elle mais elle est bien sûr plus rapide, bien plus forte. Sa main empoigne mes cheveux pour la cogner plusieurs fois sur la commode. Du sang coule de ma lèvre alors qu'elle met mon visage proche de sien.

-Tu n'as aucune chance. Elle ricane avant de me jeter par terre comme une poupée de chiffon.

J'attrape le petit meuble, le jette à ses pieds la faisant tomber avant de me jeter sur elle et de planté la seringue dans son coup. Ses yeux s'ouvrent en grands.

-Petasse... Elle chuchote avant de sombrer."

Je soupire avant de le laisser tomber par terre. J'ai encore une fois étais à deux doigts de mourir. Heureusement que ces sédatifs sont instantané.

Je me relève difficilement, traîne Enzo par les pieds jusqu'au salon et de le placer comme je peux sur le canapé. Mes pieds me dirige dans ma chambre, ouvre le coffre à médicaments. Je mélange plusieurs médicaments liquide avant de les mettre dans une nouvelle seringue stérile et de lui administrer avant de me laisser tomber sur le fauteuil.

L'adrénaline est partit, laissent place à la fatigue.

...

Un chuchotement me fait ouvrir les yeux sur le brun qui murmure mon prénom. Il est réveiller mais ne peux pas vraiment bouger pour le moment. J'y suis sûrement aller un peu fort avec les médicaments. Ses yeux scrutes mon visage et sa pomme d'Adam bouge avant qu'il ne baisse les yeux.

"-Qu'est ce qu'on t'a fais ?
-Ce n'est pas toi Enzo. Ça va ne t'inquiètes pas.

Ses yeux reviennent à mon visage. Il essaie de se redresser et je viens l'aider. Il n'a pas assez d'énergie et devra attendre quelques heures voire une journée avant de se sentir mieux. Ses doigts viennent faiblement caresser mon visage et je lutte pour ne pas grimacer. Je crois que c'est la première fois qu'on est si proche.

-Tu peux me frapper si tu veux.
-Pourquoi je ferai ça ?
-Parce qu'ils le faisaient quand elle prennait le contrôle.
-Je ne suis pas eux Enzo. Je ne te frapperai jamais.

Sa tête s'incline et sa main est toujours sur mon visage. C'est agréable, elle est chaude. Il soupire avant de me prendre dans ses bras, fort. Très fort. Et je fais de même.

-Qu'est ce que tu ressens Enzo ? Je chuchote.
-Quand on regarde ton visage, on à comme un pincement au coeur.
-Parce que tu es triste de ce qu'elle à fait. Mais j'ai gagné.

Sa main presse l'arrière de la tête et j'ai le coeur qui loupe un battement. Et si c'était Doma ? Elle pourrait me tordre le coup si facilement.

-On ne veux plus qu'elle revienne.
-Je ferais tous peur.
-Et si tu n'y arrive pas ?
-On verra bien Enzo. Nous sommes qu'au début."

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant