Chapitre 20

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Diego me fait entrer dans son bureau et ferme derrière nous. Mon angoisse est à son maximum. Est ce qu'il sait pour hier soir ? Est ce qu'il va me renvoyer ? Me tuer ? Il me fait signe de m'asseoir devant son bureau ce que je fais et il s'adosse au bois marron foncé.

"-J'ai bien peur de t'apporter de mauvaises nouvelles.

Mes sourcils sont fronces comme seul réponse.

-Tu as pu remarquer que nous sommes une famille très prévoyante et que nous faisons attention à tout. J'ai laissé deux de mes hommes surveiller ton appartement.

Je sens mon visage blanchir.

-Je suis en danger ?
-Non, tes parents ont changés la serrure. Et ils ont sûrement remarqué qu'un homme vit chez toi quand ils ont fais vider le logement. J'imagine qu'ils veulent que tu retournes vivre chez eux.

Je ne peux m'empêcher de soufflé de soulagement. Je n'ai pas un sniper près à tirer quand il me verra. Et il ne sait pas pour Enzo et moi.
Mais retourner vivre avec son fils chez mes parents ce n'est clairement pas possible. Vivre tout court avec mes parents ce n'est pas possible ça serait un supplice. Il va falloir que je trouve un appartement et ça va être compliqué.

-Que compte tu faire ?
-Trouver ou ont va dormir en rentrant déjà. Trouvé un logement va être compliqué, je pense qu'il va falloir qu'on s'éloigne de la ville...

J'avoue que j'ai envie de pleurer en pensant à tous ce que je vais devoir acheter. Prise d'une révélation, j'attrape mon téléphone portable et ouvre mon application bancaire. J'y ai encore accès mais me notifie que je ne recevrai plus de virement automatique tous les premiers du mois.

-Ils t'avaient bien bloqué ton compte au départ mais j'ai fais le nécessaire pour qu'ils ne puissent plus avoir accès. C'est d'ailleurs étrange qu'ils pouvaient le faire.
-Les personnes riches ont des privilèges.
-Tu apprend vite.

Mile questions fusent dans ma tête. Certe ils me payent bien le temps que je m'occupe de Enzo mais après ? Je serai diplômée à la fin de l'année, je pourrais travailler à temps plein. Il va falloir que je mettent un maximum de côté et que j'aille supplier mes parents de ne pas me couper les vivres. Je me sent nul et impuissante, je déteste ça.

-Arrête donc de te tourmenter ma fille.

Je relève les yeux. C'est la deuxième fois qu'il m'appelle comme ça, ça me fait bizarre mais ça fait du bien. J'ai l'impression qu'il m'apprécie vraiment.

-Tu n'aurai pas à trouver ou dormir en rentrant. C'est déjà fait. À deux minutes à pieds de la fac.
-Je..Quoi ? Comment ?
-Oui et tout équipé.
-Les logements coûtes un bras et sont déjà loués en général pour des années !
-Il semblerait qu'un ce soit libéré.

Son sourire narquoi annonce que les anciens propriétaires ce sont fait virer à coup de pied au derrière. Mais je n'arrive pas à lui en vouloir, j'ai plutôt envie de lui sauter dans les bras. Je ne peux m'empêcher de sourire.

-Je suis persuadé que tu resteras avec nous.
-Comment ça ?
-Tu es comme ma femme quand elle était jeune. Tu persiste à rester loin du mal mais tu aime ça.
-Je suis obligé de rester, j'aide Enzo. Votre femme me laissera pas partir.
-En as-tu juste envie ?"

Son menton se lève avec défi. Est ce que j'ai envie de laisser tomber son fils ? Certainement pas et ça m'en retourne les boyaux. Je m'excuse et sort de mon bureau pleins de doutes dans ma tête.

"-Alors qu'est ce qu'il t'a dit ?

Je sursaute trouvant Enzo  fasse à moi. Je lui attrape le bras pour nous éloigner de toutes oreilles indiscrètes, allant dans la véranda.

-Mes parents ont changé les serrures de l'appartement.

Je regarde son visage se décomposer.

-Tu vas me laisser ici ? Demande t'il la voix tramblante.
-Non bien sûr que non Enzo ! Je le rassure en attrapant son visage entre mes mains. Jamais je ne partirai sans toi.

Les siennes attrapent mes poignets, collent son front au mien.

-Jamais ?
-Jamais.
-Alors ou allons nous aller ?
-Ton cher papa nous a trouvé un appartement pas loin de la fac. Les logiquement sont petits encore plus petit que le mien mais on va s'en sortir."

Un immense sourire prends place sur son visage avant qu'il ne me sert dans qes bras me soulèvent au passage me faisant rire. Mes jambes l'accroche à la tailles quand il me fait tourner.

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Ça me déprime. Je n'avais pas pris toute ma garde de robe d'hiver avec moi. Je n'ai plus beaucoup de vêtements et plus aucun d'été. J'espère que mes parents ne vont pas être têtues longtemps. Je n'ai pas baisser de note depuis que je m'occupe de Enzo, je ne suis plus aussi assidue dans mes révisions mais je ne suis pas perdu pour autant. Je ne comprends pas pourquoi ils me font ça... Ils ne m'ont même pas appelé ni même envoyé un message depuis la dernière fois. Je soupire pliant mes vêtements pour les ranger dans ma valise. Trois coups se font entendre contre le bois de la porte. Aria apparaît, fermant derrière elle. La brune me demande comment ça va m'aidant à plier mes affaires.

"-Qu'est ce qu'il te tracasse Aria ? Ça ne va pas avec ton connard de fiancé ?

Elle ricane avant de s'assoir sur le lit.

-Si ça va très bien même. Mais... Je t'ai vue avec Enzo.
-Quand ça ?
-Dans la véranda...
-Oh. Ce n'est rien.
-J'ai cru que vous alliez vous embrasser.

Je cache ma grimace avant de la regarder dans les yeux.

-Enzo est quelqu'un t'attachent. On s'apprécie énormément mais ça s'arrête là ne t'inquiètes pas.
-Tomber amoureuse d'un criminel, n'est pas de tout repos.
-Enzo n'est pas un criminel. Je lâche un peu plus sèchement que je ne l'aurais voulu. Il est bancale mais ce n'est pas un criminel.

Elle m'examine, du moins elle examine cette soudaine colère qui émet de moi.

-Tu as raison, excuse moi.
-Non, c'est moi... Désolée. C'est juste que... Il va mieux, ok ? Il fait encore des crises mais il va mieux.
-Tu aurais dû faire médecine."

On échange un rire. Je voulais être vétérinaires à la base mais les maths et moi, ce n'est pas possible. Même si j'avais commencé une année que j'ai lâché faisant honte à mes parents en même temps. Je suis passé à deux doigts d'être déshérité.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant