Chapitre 26

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"-Tu veux venir réviser avec nous à la bibliothèque ?"

Je refuse poliment la demande de mes amis puis les salue pour traverser le bâtiment. Il ne finit que dans une heure mais je profite du silence et des rayons du soleil agréables de mi-printemps à travers la fenêtre pour avance sur mon mémoire. La soutenance est pour bientôt et j'ai l'impression de voir enfin le bout. Je n'aurai plus qu'à relire pour corriger mes fautes d'inattention et le faire lire à un de mes profs. Je suis plutôt fière de mon travail mais le présenter en soutenance à l'oral devant un jury me fou la trouille.

La porte s'ouvre me sortant de mes réflexions. Je range rapidement mes affaires pendant que Enzo sort discutant avec une rouquine. Un sentiment de jalousie monte en moi alors que ça ne devrait pas. Le brun me repère directement, il est surpris au premier abord mais m'offre un grand sourire. Ça fait quelques jours qu'il a pris l'habitude de rentrer seul. Une grande étape.
Et je ne savais pas qu'il s'était socialisé aussi. Il ne m'a jamais parlé d'elle. La jeune fille lui propose d'aller boire un verre. Ce bougre semble hésiter et ça fait un peu mal je dois l'avouer. Il me jette un coup d'oeil avant de finalement refuser sans même se justificatif et de me rejoindre.

"-Pourquoi as tu refusé son invitation ? Je demande une fois dehors. Elle est jolie. Je t'ai vu hésiter.
-Parce que j'ai très envie de baiser.

Je pouffe de rire, tapant son épaule avec mon poing. J'attrape son bras nous dirigent vers le centre ville. J'ai besoin d'une nouvelle veste, lui aussi d'ailleurs et j'ai rendez-vous chez le coiffeur. J'en ai marre de mettre une plombe à me coiffer le matin.

-Quoi ? Ça fait des lustres.
-Alors pourquoi as tu refusé ?
-Parce que c'est de toi que j'ai envie. Pas d'une autre.

Je ne réponds rien, ouvrant la porte du salon de coiffure.

Moi aussi, j'ai très envie de lui.

Enzo observe le nouvel environnement avant que je ne l'oblige à s'asseoir et lui fourre mes affaires dans les bras. Lui aussi aurait bien besoin de se couper les cheveux. J'ai pris un rendez-vous pour lui, à lui de décider. La coiffeuse se met au travail en faisant un shampooing puis me coupe mes longueurs. Je sens le brun m'observer. Je lui montre mes dents contentes alors qu'il semble perplexe presque perdu.
Une fois le brushing fait, j'ai l'impression d'être une toute autre personne, les cheveux maintenant aux épaules. Je me lève et Enzo m'imite et le bosse dans son jeans me montre que cette coupe de cheveux me va à merveille.

-J'ai les couilles en feu.

Je lève les yeux au ciel avant de lui proposer de se faire couper les cheveux.

-Elle va me faire quoi ?
-Ce que tu souhaites. C'est toi qui décide.
-Bah... Je ne sais pas. Mais pas complètement rasé.
-D'accord, va prendre place, je vais lui dire.

Je comprends que la coupe rasé lui rappelle le centre. Il a la même tignasse que sa grande sœur. Ils sont bouclées. Ils doivent tenir ça du côté père car leur mère ne l'est a que légèrement ondulé et Lenzo son grand frère les à raides. J'explique à la coiffeuse de faire ce qu'elle souhaite mais de lui laisser des cheveux, je lui précise de ne pas le passer au bac. Elle opine. Je ne sais pas la réaction qu'il peut avoir si une inconnue le tripote de trop. Enzo se laisse faire malgré qu'il soit aussi raide qu'une carpe. On peut ressentir la peur dans ses yeux. Mes pieds m'amène à lui, m'agenouillent a côté du fauteuil pour lui prendre la main. Pourquoi as t'il si peur ? C'était si horrible que de se faire couper les cheveux quand il était en hospitalisation de force ? Pourtant qu'est ce qu'il est beau. Elle lui a fait un dégradé, lui laissant une longueur sur le dessus lui faisant de belles bouclettes à l'aide d'une huile. Elle prévient que son travail et fini, je me redresse, il fait de même.

-C'est bien ?
-Plus que bien Enzo. Tu es magnifique.

J'ai l'impression qu'il est à deux doigts de m'embrasse m'en donnant terriblement envie aussi mais avec les deux colosses qui nous suivent partout et font un rapport détaillé à ses parents ça serait du suicide. Ça fait si longtemps que nos lèvres ne ce sont pas goûtées mais c'est impossible. Il lève un sourcil comprennant à quoi je pense. Ça fait déjà plusieurs jours que la tension est tendu entre nous. Je ne sais pas comment expliquer ça. Je lui demande de prendre nos affaires pendant que je règles la dame. Je l'entraîne dans un magasin mixte à la recherche de veste printanière. Il lui en faut une à lui aussi. Il fait encore frais le matin mais il fait bon l'après-midi pour avoir un manteau. je ne sais pas pourquoi j'ai très envie de le voir avec un perfecto surtout avec cette coupe de cheveux. Ça fait très hype des années 90. C'est cliché si j'essaie la même ?

"-Bam !

Il me sourit et enfile la sienne. J'en ai des crampes dans le ventre tellement qu'il est canon.

-Je vais envoyer une photo à maman et Clara.
-Donne je vais te prendre en photo.
-Non avec toi.

Il m'attrape par l'épaule pour m'entourer avec, le téléphone dirigée vers le miroir tirent la langue. Il se comporte comme un ado. On est passé du stade de l'enfant diriger par ses tempêtes émotionnels à l'adolescent qui commence avoir confiance en lui.

-Est ce qu'il te faut quelque chose ? Chaussettes ? T-shirt ?
-Des capotes ?

J'entends l'employé s'étouffer essayant de ne pas rire.

-Enzo ! Je grogne de lui frappant l'épaule.
-Quoi ?
-Enleve cette veste.
-Tu veux le faire dans les cabines?

Ok la femme d'une quarantaine d'années ne se retient plus de rire et je sens que mon visage me brûle tellement que je dois être rouge.

-Pour payé idiot."

Il me sourit et enlève la veste. Je fais le même et part payer les articles.

___

Je programme le lave vaisselle et me laisse tomber aux côtés du brun sur le canapé.

"-Clara a dit que nous sommes très beaux ensemble.
-Et ta mère ?
-Que je ressembler à mon frère quand il avait mon âge.

Je grimasse le faisant sourire. Son bras passe derrière moi sur la tête du canapé. Il a quelque chose à me demander. Ses yeux brillent de malices et il se rapproche de moi, son stupide sourire ne le quittent pas.

-Tu es très jolie avec les cheveux coupés.
-Je suis contente que ça te plaise.
-Est ce que je pourrais t'embrasser ?

Ma tête hoche d'elle-même positivement et il ne perd pas une seconde, peur que je ne change d'avis. Je calme ses ardeurs, l'embrasse avec douceur. Je ne contrôle plus mon corps, le chevauchent. Ses mains ne perdent pas une seconde pour atterrir sur mes fesses. Je fausse compagnie à ses lèvres pour laisser des baisers humides dans son coup, mes mains viennent défaire son pantalon.

"-Qu'est ce que tu fais ? Me demande t'il à bout de souffle quand je m'éloigne de lui.
-Je vais te montrer qu'il y a d'autres moyens d'avoir du plaisir.

Il fronce des sourcils mais se laisse tout de même faire en levant son derrière pour que je lui retire ses vêtements. Son sexe se tient fièrement devant mes yeux me faisant loucher.

-Oh putain... Jure t'il quand ma langue lèche toute sa longueur."

Est ce que je suis la première à lui faire ça ? Ça m'en brûle le ventre de penser ça. Il gémit quand je le prends en bouche, ne sachant pas où mettre ses mains. Ses petits bruits d'extases sont incroyables. Enzo fini par agriper mes cheveux et naturellement il essaie de prendre le contrôle sur la vitesse. Je le laisse faire le prennent de plus en plus vite et profond. Il est à deux doigts de jouir. Mes doigts viennent carresser ses bourses et c'est l'acte final. Enfoncent entièrement son membre, me donnant les larmes aux yeux, sa semence chaude sort. Il reste au chaud jusqu'à ce qu'elle commence à ramollir, sûrement le temps de reprendre ses esprits. Ses mains reste sur les joues sucant une dernière fois sa longueur avant de la laisser tomber.

"-Je ... Bah... Ouah...

Je ne peux m'empêcher de sourire devant son air béa.

-Tu veux bien recommencer ?"

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant