Chapitre 1.

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La porte de mon appartement s'ouvre dans un grand fracas. Je n'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe, qu'une main agrippe mon coup, m'empêchant de respirer correctement.

"-Ou est elle ?!

Mes mains rejoignent directement les siennes qui cherchent à les retirer de ma peau.
Il cherche Aria.
Ce n'était qu'une question de jours avant qu'il ne débarque.
j'essaye de dire quelque chose mais rien ne sort. La veine de son front est prête à éclater. Je sens mes pieds décoller du sol et je ne peux plus respirer.

-OU EST ARIA ?!

Je secoue la tête comme je peux, essayant de lui faire comprendre que je ne sais pas où elle se trouve. Sa main me lâche me laissant tomber au sol. Mes fesses touchent brusquement le sol et une quinte de toux me prend. Un vacarme résonne. Cet abrutis est en train de retourner mon appartement et j'ai trop la trouille de lui pour faire quoi que se soit. Je peux voir deux hommes poster à l'entrée attendent sûrement des ordres.

"-Je dois venir avec vous.

J'entends un rire franc alors qu'il cesse enfin de tout casser. Si, il ne l'a pas trouvé,  c'est qu'elle est en danger.

-Tu veux venir avec moi ? Mais sombre idiote, tu te feras tuer en un claquement de doigts.
-On doit retrouver Aria.
-Non, je dois retrouver Aria.
-Je viens.

Ma voix a tout de même flanché alors que j'ai essayé d'être ferme. Je me lève, attrape mes clefs et mon cellulaire. Un gloussement froid sort entre ses lèvres.

-Tu fais des études en psychologie, n'est-ce pas ? Demande t'il avant de serré son téléphone dans sa main."

Mes sourcils se froncent. Ou veux t'il en venir ? Son rire n'annonce rien du bon, bien au contraire.

Lenzo ne dit rien d'autre avant de me tourner le dos. Je le suis.

Bordel qu'as-tu fais Aria ?

Le silence est très gênant dans la voiture. Le brun est sur son téléphone, sa veine toujours apparente, la pression ne redescend pas. Ses doigts sont raides et je devine qu'il retient sa force pour ne pas briser l'écran. Ses muscles sont tellement abrupts que les coutures de sa chemise sont à deux doigts de la cassure. Je ne savais pas qu'Aria aimait les gros muscles. Il est beau certes c'est un fait mais son égo sort tellement de lui qu'on peut le sentir. Son oral est mauvais, on peut le sentir à des kilomètres.  Et sa cicatrice le rend effrayant, trop même.

"-Que vois tu Emily ? Qu'essaies tu d'analyser ?

Sa voix me fait sursauter alors qu'il a encore le regard plongé sur son téléphone.

-Est ce que Aria est en danger ?

Ses iris se plongent dans les miennes et je n'arrive pas à lire en lui. C'est yeux reflète le néant. Son visage s'incline sur le côté droit. C'est à son tour de m'examiner. Est ce qu'il le fait mieux que moi ? Sans doute.

-As as-tu déjà pris l'avion ?
-Non, pourquoi ?"

Il ne me répond rien et se concentre une nouvelle fois sur son téléphone. On vas en Italien. Bordel.De.Merde.

.

J'ai pris le temps d'admirer les paysages malgré tout. Je n'avais que ça à faire. Et après l'atterrissage, j'ai finis à la salle des caméras de surveillance après avoir "aidé"  à assommer et ligoté deux vigiles. J'ai l'impression d'être une criminelle avec ces hommes. Mais j'ai simplement regardé, ce qui fait de moi une complice.

A ce que j'ai compris l'avion que mon amie va bientôt atterrir avec son frère. Pourquoi est elle partit avec son frère ? Elle me l'aurait dit. Je comprends plus rien. Je ne savais même pas qu'il avait un frère.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant