Je jette un coup d'œil derrière mon épaule. Il n'ai vraiment pas endurant. Je me retourne trottinant en marche arrière.
"-Allez un peu de courage ! On a même pas fais deux tours !
-Attend attend pouce ! Souffle t'il en s'arrêtent les mains sur les genoux pour reprendre son souffle.Je m'arrête à mon tour pour le rejoindre et lui tendre une bouteille d'eau qu'il vide en quelques gorgées.
Ça fait plus d'une semaine qu'il est calme. J'essaye de le tenir un maximum en activité. Est ce que les médicaments et l'épuisement physique fonctionnes ou est ce que c'est juste une mascarade ? Honnêtement,je n'ai sais rien. Je ne le connais pas assez. Mais je suis encore en vie pour le moment.
Il se laisse tomber sur les fesses avant de s'allonger sur les feuilles mortes, regardent le ciel. Il tapote la place à côté de lui pour que je le rejoins. Ce que je fais sans broncher. Durant ces jours, j'ai appris à l'apprécier, il n'est pas méchant pour le moment. Il cherche toujours a ce que quelqu'un soit prêt de lui. Il est clairement en manque d'affection et j'ai peur qu'après un an ensemble qu'il s'attache émotionnelle à moi. Qu'il se transforme en tempête émotionnelle et qu'ils ne savent pas le géré. Un peu comme un enfant de deux ans pendant le terrible two.
Enzo passe une de ses mains sous sa tête, me jette un regard avant de lever les yeux.
-Quoi ?
-Rien.Je me tourne vers lui.
-Dit nous quelque chose sur toi.
-Que veux tu savoir ?
-Je ne sais pas. Tu sais beaucoup trop de chose sur nous et ce n'est pas équitable.Je ricane avant de m'asseoir en tailleur.
-Est bien, ma couleur préférée est le gris, j'adore les animaux mais mes parents n'ont jamais voulu que j'en adopte un malgré que je rêve d'avoir une chat. J'adore les cordons bleus, je hais les boissons gazeuses, ça me donne mal au ventre. Je déteste l'odeur de fleurs mais j'adore les roses et les pâquerettes.
-Et tes blessures ?
-Mes blessures ?
-Est ce que quelque chose t'a déjà fais mal au point de vomir ? De ne pas en dormir la nuit.Je réfléchis un instant, le faisant s'assoir devant moi. Il a besoin de réponses. Il veux savoir quels sont mes faiblesses pour se rassurer. Qu'il n'ait pas le seul à souffrir de ses démons.
-J'ai terriblement peur du noir.
-Pourquoi ?
-Quand j'avais 7 ans, mes parents avaient invités toute ma famille pour Noël. Et en pleine nuit mon oncle s'est glissée dans mon lit.Je raconte ma plus grande douleur sans aucune émotion de ma voix, je ne vois même plus Enzo, jusqu'à ce que je cligne plusieurs fois les paupières pour revenir à moi. Je soupire.
-Et depuis, je ne dors plus dans le noir complet pour pouvoir voir tous se qu'il ce passe.
La main du brun vient caresser mon visage, doucement comme pour imprimer mon visage de sa main. Chaque imperfections, chaque recoin de peau.
-Tu veux qu'on le tue ?
Je ricane froidement en secouant la tête faisant tomber sa main.
-Ce qui est fait et fait. Même si il venait à mourir son acte est irréversible.
-Tes parents n'ont rien fait ?
-Personne ne le sait Enzo...Mise à part toi...Sa tête s'incline sur le côté pour m'observer. Même Aria ma meilleure amie ne le sait pas. Je sais que je ne devrais pas me sentir honteuse car ce n'est pas de ma faute je n'étais qu'une enfant. Mais comme 90% victimes d'agressions sexuelles, c'est moi qui est honte. Lui vit paisiblement sa vie. La voix du brun me ramène à la réalité.
-Il y avait ce type avec nous quand on devais avoir 17ans. Jason. Raconte il. Il avait plaidé la folie quand il à était condamné pour violes sur mineurs. On l'a saigné.
Je souris malgré moi. Toutes ces personne mérite de crever. La pédophilie est une maladie et quand on en parle, on peux trouver le l'aide. Une des pire maladie qui soit. Détruire un enfant qui ne connaît encore rien à la vie. C'est juste imaginable. Je connais trop bien cet douleur, malheureusement.
-Fiona était avec nous. Elle lui a coupé les couilles pour l'obliger à les manger mais malheureusement il s'est vidé de son sang rapidement, trop rapidement. Nous n'avons pas eu un spectacle très long malheureusement. Mais ils l'ont changer d'établissement. Après des mois de soins
-Tu étais triste qu'elle parte ?
-Triste ? Non. On es jamais triste Emily. On couché ensemble quand on pouvais.Je reste bouche-bée, je ne m'attendais pas à ça.
-Un asile, c'est pire qu'une fac ma jolie.
-Tant que ça ?
-Oui, parce que personne ne te juge sur tes préférences sexuelles.La tension monte d'un cran et je me sens gêner alors que je ne devrais pas. Je pense parfaitement comprendre se qu'il veux dire.
-Tu aime qu'on te fasse du mal alors ?
-La douleur produit du plaisir.
-Mais jamais personne n'a était doux avec toi ?
-Pourquoi faire ?Mon coeur se fend. Je m'approche doucement de lui, ses yeux se plissent essayant de comprendre ce que je veux faire. Mes bras l'enlace doucement, il fait de même, hésitent.
-Qu'est ce que tu ressens là ?
-Rien.
-La chaleur humaine, ne te procure pas un sentiment de réconfort ?
-Comment ça ?
-Est ce que tu te sens bien ?
-Ca va et toi ?Je glousse et me retire de ses bras. Il me sourit.
-Les câlins nous rendent heureux. Prendre quelqu'un dans nos bras a aussi des bienfaits psychologiques. Un câlin permet de sécréter de l'endorphine, de la dopamine et de l'ocytocine, qui sont respectivement les hormones du bien-être, du plaisir et de l'attachement.
-On ne comprends pas le chinois.
-La prochaine fois que tu te sentiras triste ou mal, vient me prendre dans tes bras.
-Nous ne sommes jamais triste.
-Quels sont les émotions que tu ressens en général ?
-De la colère, de la haine.
-Et bien, prend moi dans tes bras quand ça arrive.
-Tu risque de nous avoir souvent dans tes bras.
-Tant pis. Je veux que tu ressente autre chose, je veux que tu sois heureux Enzo. On le mérite tous.
-Presque tous.
-Presque tous. Mais toi, tu le mérites.''Un éclair passe dans ses yeux, comme si je lui avais promis de l'amener à l'autre bout du monde. Et je crois que j'en ai envie. Je ne me sens plus dans l'obligation de l'aider à cause de l'arme invisible avec laquelle le braque sa mère. J'ai envie de l'aider à aller mieux. Il le mérite.
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Emily
Romance"-Je suis complètement barré Emily ! Ça tourne pas rond dans ma tête, il me manque pas mal de cases et tu le sais très bien. Alors n'essaie pas de me réparer, c'est peine perdu. Ils sont en moi ! Ils sont moi ! Casse toi ! Putain casse toi ou je vai...