Chapitre 9

301 16 0
                                    


"-Il faut que tu me fasse confiance Enzo. S'il te plaît.

Il ricane.

-Nous ne voulons pas être ton expérience. Prends les toi, ces putains de médocs.

Je soupire et lève les yeux sur sa mère. Cette dernière pose la main sur l'épaule de son fils.

-Per favore, figlio mio. prova non potrebbe essere peggio.(S'il te plaît mon enfant. Essaie ça ne pourra pas être pire.)

C'est à son tours de soupiré mais il s'exécute. J'ai l'impression que peu importe ce que lui demande sa mère, il le fera. C'est bon à savoir. Ces deux garçons donneraient leurs vies pour elle. Elle n'aurait qu'à leur demander de sauter d'un pont qu'ils le feraient sans même poser de question. Livia l'embrasse sur le front, le brun ferme les yeux apprécient le contact. Pendant combien d'années n'a t'il pas reçu d'amour physique ? Il va falloir lui apprendre à accepter le contact humain mais surtout le contact doux.

Sa mère nous laisse, ferment la porte alors que je me concentre sur lui.

-Bien que veux tu faire quand on sera à Denver ?
-Comment ça ?
-Tu ne pourra pas rester à rien faire chez moi. Il faudra que tu t'occupe au maximum. Qu'aime tu faire ?
-On ne sais pas, on a jamais pu faire quelque chose.
-Qu'aime chose aimerais tu faire ?

Ces yeux me fixe, ne comprennent pas ce que je lui demande. Mon coeur ce sert.

-Qu'aimerais tu faire ?
-Te baiser.

Je pouffe, suprise de sa réponse.

-Comme boulot, je veux dire.
-On ne sais rien faire Emily.
-Il faut absolument qu'on te trouve une occupation.
-Te baiser.
-Randy ?
-Présent, Enzo fait un petit roupillon.

Instinctivement, mon visage à un mouvement de recule. Je ne sais pas à qui j'ai affaire.

-Apparemment tu imite bien Enzo.
-Des années de travail ma belle.
-Alors qui es tu ?

Ces jambes se croisent alors qu'il sourit de toute ces dents.

-Randy, sexe de 23 centimètres pour te servir.

Mes yeux de plissent.

-Ok, plutôt 21 et demi.

Je ne sais pas pourquoi mais je me sent plutôt alaise.

-Ecoute, je vais y aller. Dis-je en me lèvent.
-Quoi ? Mais on a rien fais encore !
-On ne fera jamais rien !
-C'est ce qu'elles dise toutes chérie !"

. . .

"-Aria, je ne vais pas mettre 30 balles dans un pantalon !
-Mais tu as vue le boule que ça te fait !

Je pivote.

-Ouais, c'est vrai. J'ai un beau petit cul.

Elle rigole alors que je file en cabine pour me changer. Ça fait si longtemps qu'on avais pas fait une virée shopping comme ça. Ça m'a manqué.

-Tu n'as pas la carte de ton mec ? Il pourrait me l'offrir en dédommagement. Je grogne en sortent de la cabine.
-Je peux te l'offrir si tu veux.
-Tu travail, toi ?
-Lenzo m'a donné les clefs d'un de ces hôtels.
-Oh la chance !
-Il est hors de question pour lui que j'ai des horaires atypiques et je peux trop facilement est prise pour cible. La rumeur tourne qu'il m'a demandé en mariage. Je suis là cible numéro un pour le toucher.
-Ca ne te fait pas peur ?
-Non, ça va. Je suis intouchable dans l'hôtel mise à part si quelqu'un lance une roquette. Puis je m'entends bien avec les employés. Ils avaient peur que je leur mène la vie dur mais ils ont bien compris que c'est donnant-donnant et que ça ne me gêne pas de mettre la main à la patte si il y a un soucis ou du personnel en moins.
-Je suis contente que tu sois heureuse, vraiment. Tu le mérites.

Elle me sourit avant de me prendre brièvement dans ces bras.

-Et j'espère que tous ça, ne te fera pas rater ta licence.
-Je l'espère aussi, j'ai travaillé si dur pour ça. Mes parents vont me tuer si j'échoue.
-Que t'on dit tes parents d'ailleurs du fait que tu sois introuvable.

Elle sait que parler de mes vieux me met en rogne.

-Ils m'ont engueuler comme quoi c'était inadmissible, que j'allais louper mon année de partir en vacances comme ça.
-Tu leur à dis que tu es en vacances ?
-Tu voulais que je dise quoi d'autre ? Oui maman, je suis partie retrouver Aria qui c'est faite kidnapper par le frère fou de son copain qui est un tueur. Oh je ne t'ai pas dis ? Elle va ce marié avec !
-Oui, c'est vrai que dit comme ça...
-Mais tu sais pas là nouvelle papa ! Leur mère m'oblige à m'occuper de son fils schizophrène parce qu'il à tuer son docteur fou ! Et devine quoi une de ces voix dans sa tête veux ma mort !
- En vrai ça passe ! Elle rigole.

Je rigole à mon tour avant qu'on ne ce pose à un café.

-Sérieusement Emily, ne te met pas en danger.
-Je crois que c'est trop tard malheureusement...
-Je peux essayer de parler à Livia.
-Je pense que c'est peine perdue. Je ne sais même pas comment, elle fait pour penser que je puisse l'aider. Je ne suis pas médecin.
-Et tu seras bien plus qu'une psychologue. Je te l'ai toujours dis, tu es trop ambitieuse pour être juste ça.

Je remercie d'un signe de tête la serveuse qui nous dépose nos cafés.

-Ce n'est pas une raison pour me voir comme dieu. Quand je serai toute seule avec lui, je n'aurai aucun moyen pour me défendre. Ces voix pourrons prendre le contrôle. Je suis sûr que dès que je poserai un pieds chez moi, Doma prendra le contrôle et on pourra m'enterrer.
-Tu as déjà eu affaire à elle ?
-Je crois, il y a quatre jours. On étais tous les deux et il l'a senti venir. J'ai à peine eu le temps de me barrer.

Je sent le pieds gauches d'Aria trembler signe de stress chez elle.
Je n'aurais pas dû lui dire mes inquiétudes.

-Ca va le faire, ne t'inquiètes pas.
-Je suis tellement désolée de t'avoir impliqué dans tous ça Emily. Tu ne mérite pas toutes cette merde.
-Je suis impliqué parce que je l'ai voulu. Ce sont mes choix qui m'ont mise dans cette situation. J'ai toujours su gérer et je vais encore le faire comme toujours.
-Et si cette fois...
-Stop. Je vais m'en sortir comme toujours.''

Du moins, je l'espère. Je suis trop jeune pour mourir et un jeans qui me fait un fessier de rêve à porter.

EmilyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant