Emily

Chapitre 5

"-Et pour ton frère ?
-Si ce n'est pas Lenzo qui l'aurait tuer ça aurait était quelqu'un d'autre... Je...
-Je sais ne t'inquiète pas.

Ma tête vient se coller à son épaule sur l'herbe fraîchement coupée, regardant le ciel.

-Est ce que je suis horrible ?
-Non, bien sûr que non Aria. Tu as vécu tellement de merdes. Ton frère le méritait et ça nous retire une belle épine de pied. Sans ses accusations, il est impossible de les flics nous tiennent en grappe.

Elle soupire caressant mes cheveux. Elle va terriblement me manquer. Je sais très bien qu'elle ne rentrera pas avec moi. Sa vie est ici maintenant, aux côtés de Lenzo. Elle mérite le bonheur et j'espère qu'il va lui en donner plus de ce qu'il ne peux.

"-On est d'accord que je suis ta demoiselle d'honneur ? Je demande pour d'étendre l'atmosphère.
-Oh bien sûr que oui ! Je ne vois personne d'autre à ta place."

Je l'enlace dans mes bras. Je suis si heureuse pour elle mais en même temps j'ai la peur aux tripes. Elle est entouré de tellement de danger. Être assassiné à tout moment.

. . .

Je frappe trois coups à la porte avant d'entrer une fois sa voix ayant résonné.

Elle m'incite d'un mouvement de main à venir m'installer à côté d'elle avant que la gouvernante me sert du thé à la demande de la chef de famille. Je n'aime pas cet boisson mais ne dit rien. Livia me scrute me mettant mal à l'aise.

"- J'ai une proposition à te faire.

Mes yeux se plissent. Une femme comme elle à une proposition à faire à une gamine de 24 ans...

-Tu vas rentrer en dernière année de psychologie c'est ça ? Pour ton master ?
-Exactement.
-As- tu trouvé ton stage ?
-Oui madame.

Sa tête pivote sur le côté ainsi que ses lèvres m'offrent un demi-sourir. J'ai comme l'impression que ça annonce rien de bon. Rien du tout même, j'ai le sentiment qu'un piège se referme sur moi.

- Tu dois rédiger un mémoire c'est ça ? Peux tu m'éclairer sur se que s'est s'il te plaît.
-Un mémoire de recherche, c'est un travail personnel de recherche scientifique où je doit répondre à une problématique spécifique. Proposer des hypothèses ou théories, les confirmer ou infirmer, avant de déduire une conclusion.
-Sur quoi as tu commencé de travailler ?
-Sur les troubles de la personnalité. J'aimerai faire une spécialité si je réussis à avoir mon master.

Je l'a regarde boire son thé tranquillement. Qu'est ce qu'elle à derrière la tête ?

-Je vais aller droit au but Emily. Tu es l'amie d'Aria, elle te fait confiance au point de donner sa vie pour la tienne et pour nous ce n'est pas rien. Je veux que tu suive mon fils.
-Lenzo est plutôt stable mentalement, il connaît sa maladie et l'accepte, pourquoi voulez-vous que je le "suive" ? Il ne voudra en aucun cas parler avec moi. Il lui faut un médecin spécialisé pour un suivit adapté.

Elle glousse me faisant froncée des sourcils.

-Je te propose un stage Emily. Je veux que tu aide Enzo. Très bien rémunéré bien sûr.
-Je ne peux pas rester ici madame sans vouloir vous offensez et j'ai déjà trouver un stage.
-Ah bon ? J'ai ouï dire qu'ils avaient annuler.

Je vois flou alors qu'elle me lance le même sourire diabolique que son connard d'aîné. Mon cœur a loupé un battement ou deux. Est ce qu'il bat encore ? Elle est en train de faire foirée toutes mes années d'études en un seul claquement de doigt. Si je n'ai pas de stage, je suis bonne a trouvé du travail pour un an avant de faire ma licence.

-Je pourrais trouver ailleur.
-Mais pas plus intéressant. Je ne pense pas que tu veuilles finir à faire 500 h dans une maison de retraite.

Mes lèvres se plissent, la veille femme à raison et elle le sait. Je suis plus ambitieuse que ça.

-Je ne suis pas médecin,je ne peux rien prescrire à votre fils.
-Dit moi ce qu'il te faut et je m'en occuperai. Il est hors de question que mon fils retourne dans une maison de fou.
-Je ne peux pas louper mes cours madame, j'en est besoin.
-Tu as encore quelques semaines de vacances. Puis par la suite, tu alternera cours et stage ici. Enzo viendra avec toi quand tu retournera chez toi si il est assez stable comme tu le dis.

Ça bourdonne dans mes oreilles. Elle ne souhaite pas, elle oppose. Mon menton se lève et le regard défiant de Livia me transperce la peau.

-A moins que tu ne sois pas à la hauteur.

Tait toi Emily, elle à bien comprit. Elle essaye de taper dans mon ego.
La porte s'ouvre sur son mari, je le suis du regard alors qu'il se serre un whisky avant de prendre place au près de sa femme. Il attrape sa main avant de déposer un doux baiser dessus. Et dire qu'hier soir, elle aurait était capable de lui tirer dessus pour sauver son plus jeune fils. Il n'a pas l'air le moins du monde blessé. Il lui porte toujours un regard remplis d'amour et de fierté.

-Je t'aime bien Emily. Commence t'il. Tu as du cran, on dirait ma femme quand elle était jeune. Et avec le temps , elle est devenue... Une vrai lionne et si elle exige que tu t'occupe de Enzo, tu finiras par le faire, ne te bat pas pour un combat qui est perdu d'avance.

Il parle de qui à sa femme ou de son fils ?

-Tu sera payée pour le travail que tu fournira. Nous avons décidé de te laisser une année et si tu échoue, il retournera en unité spécialisé. Je te laisse la journée pour réfléchir Emily. Ce n'est pas un simple patient lambda, la rage de sang coule dans ses veines. Tu ne trouveras aucun patient comme lui dans ta carrière, réfléchi au mémoire que tu pourras écrire, à l'expérience que ça te donnera."

Est ce que j'ai vraiment le choix ?

. . .

J'observe Clara danser dans la jardin. Il pleut et sa robe blanche lui colle à la peau. Mes yeux se tarde un peu trop sur sa poitrine et je tourne mon regard sur le chauve. C'est la première fois que je le vois sourire. Il me fait encore plus peur. Ses muscles sont gonflés du à ses bras qui sont croisés sous sa poitrine. Il est trempé lui aussi mais ça n'a pas l'air de le déranger.

"-Lenzo m'a parlé de la proposition que t'a fait des parents.

Je sursaute la main sur le coeur.

-Desolé. Elle ricane.

Elle s'assoit sur le fauteuil avant de regarder l'extérieur et de sourire.

-Est ce que tu as réfléchi ?
-Est ce que j'ai vraiment le choix ? Je demande en croisant les bras.
-A vrai dire, je n'en sais rien. Je ne connais pas assez sa famille. Ils vont peut-être te séquestrer. Rigole t'elle.

Mon visage pivote dans sa direction, sans aucun signe d'humour. Mon visage à plutôt blanchi.

-Desolé.

Je soupire et m'assois à côté d'elle.

- J'ai l'impression qu'on ne peux rien refuser à Livia. Elle me fait plus peur que son mari.
-Dernière chaque grand homme ce cache une femme de pouvoir.
-Tu en es une maintenant.

Aria soupire.

-On verras se que l'avenir nous réserve."