Chapitre 3

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J'ouvre les yeux. Il fait noir, toujours noir. J'ai peur du noir. Les gens comme moi on peur du noir. Mon imagination trop grande, entraîne ma paranoïa qui me fait voir les choses qui peuvent se cacher dans l'inconnu.

Je suis recroqueville sur moi même, allongée sur le lit. Je tourne la tête et sursaute. Je recule en voyant une silhouette assise au bout de mon lit. Un rire se fait, me figeant sur place.

-"Je dois bien avouer que mon frère a de bon goût. Tu es plutôt mignonne" ce n'est pas Matthew mais un autre. Il pose sa main sur ma joue et je lui crache dessus " Tu tiens pas vraiment à ta vie toi" rit il en essuyant son visage.

-"Je sais déjà que je vais mourir alors autant le faire en étant moi"

-"Tu sais que beaucoup de fille et de mec aurais pleuré et supplié"

-"Dommage, je ne suis pas une de ces pimbeche de film"

-"Tu es plus courageuse que tu en as l'air. Bon" fait il en se levant "Si tu ne tiens pas à ta vie, c'est ton petit groupe d'ami que je vais me faire"

-"Non fait pas ça. Les touches pas !" criais je en me levant. L'homme se met devant moi en souriant

-"Tu serais prêtes à me supplier à genoux ?"

-"je suis prête à mourir pour eux"

Il m'attrape les joues d'une main et la serre, me faisant horriblement mal à la mâchoire.

-"Ne joue pas ta vie pour des gens qui n'en valent pas la peine"

-"Ils valent la peine de mourir. Ce sont ma deuxième famille mais je doute qu'un détraqué comme toi comprenne" il rit avant de me lâcher. J'arrive à distinguer ses levres qui s'étire en un sourire.

-"je t'aime bien. Mais il faut que tu saches, dans ta deuxième famille, personne ne le ferait pour toi. Personne n'est près à mourir pour toi"

-"je le sais" il ne dit plus rien. Il a les yeux grand ouvert et recule encore de quelque pas

-"Tu le sais et tu reste sur ta position ?"

-"ma famille est tout pour moi et je suis prête à mourir pour chacun d'entre eux"

-"Tu es d'une loyauté sans faille. Matt avait raison. Tu es une personne bien étrange. Je vais donc devoir me battre avec mon petit frère pour t'avoir"

-"Je ne suis pas un prix et je n'appartient à personne"

-"C'était peut être vrai avant mais maintenant, dit adieu à ta liberté bébé" sourit il avant de se lever. "Aller, debout. Aujourd'hui c'est moi qui t'amène à la salle de bain"

-"quoi? Il est où Matthew ? "

-"ne m'oblige pas à répéter, ni à te porter"

-"Je sais pas si tu as remarqué mais je suis un peu attaché" il grogne avant d'attraper ma jambe.

Il me tire vers lui avec une force incroyable. Il retire le bracelet autour de ma cheville. Je frotte ma peau avant de me lever du lit. L'homme serre sa main sur mon bras, me faisant légèrement grincer des dents.

J'entre dans une petite pièce adjacente à celle où je suis enfermé. L'homme allume la lumière, m'aveuglant alors qu'il en profite pour le pousser et refermer la porte. Mes yeux se font peu à peu à la lumière. La pièce est toute petite, au mur beige. Il y a un lavabo, une petite cabine de bouche et des toilettes. Je soulage ma vessie avant de me déshabiller et d'entrer dans la douche. L'eau chaude frappe ma peau et je soupire de bien être.

Ça fait une semaine que je suis ici. Tout le monde doit s'inquièter. Ils doivent s'imaginer des tonnes de trucs plus horrible les unes que les autres. Mais étonnamment, personne ne m'a touché. Ils me gardent juste enfermé dans une cave. Jusqu'à maintenant je n'avait vue que Matthew. Il vient me détacher pour que je puisse me laver et aller au toilette puis il revient le soir avec de quoi manger. Il me détache et me regarde manger sans rien dire.

-"Depeche toi" je sursaute légèrement et tourne la tête vers la porte de la salle de bain. L'homme sourit en me détaillant et je fais de même. C'est un homme à peine plus vieux que moi, il a des cheveux noirs et une gueule de psychopathe. Je ne me sens même pas gênée qu'il me voit nue. Enfaîte je me dis que c'est mieux ça au lieu de me forcer à faire des trucs avec lui "Les vêtements sont sur le lavabo. Dépêche toi de sortir de la si tu ne veut pas que je te lave et je t'assure que la, il y aura une raison à mettre autant de temps"

L'humaine Et La Bête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant