Chapitre 13

36 3 0
                                    

Je sourie en entendant les rires de mes oncles derrière moi. Priska, le labradors noir de mon parrain, revient vers moi et me tourne autour, emmelant la laisse que je tien autour de mon corps.

D'un coup le silence se fait au pres de moi, le vent souffle fort faisant voler mes cheveux. La corde que je tiens disparaît et je me retourne. Personne, il n'y a plus personne, je suis toute seule.

-"Parrain ?! Mamie ?! Tatie?!" criais je en revenant sur mes pas. Un souffle de fait sentir sur mon cou et quelque chose fait pression sur mon corps, me collant contre quelque chose de dure. Je reconnais cette odeur qui me fige tandis qu'un murmure résonne dans la forêt.

-" tu es a moi. Pourquoi voudrait tu partir ?"

J'ouvre les yeux en sursaut. Je souffle en posant mes mains sur mon visage. J'ai légèrement mal au bras dans lequel l'aiguille est planté. Je m'assois et me glace quand mes yeux croisent un regard brun incroyablement brillant. Matthew se redresse, décollant son dos de la porte.

J'arrache le tube de mon bras et le lève avec empressement, m'emmelant les pieds dans la couverture. J'attrape la clenche de la baie vitre, qui donne sur le balcon, et essaie de l'ouvrir avant de taper mes poings désespérément contre la vitre. Les bras du figé m'encercle les bras, me tirant contre son corps. Il s'assoit à terre, m'entraînant avec lui et pose une main sur mon front en me suppliant de me calmer alors que je me débats.

La porte s'ouvre et j'aperçois Jane qui court vers nous, me faisant me débattre plus fort. Une chose se plante dans mon cou et un gémissement sort d'entre mes lèvres. Mes muscles se détende, je n'arrive plus à les contrôler. Ma tête se pose sur l'épaule du figé qui continue de me tenir contre lui.

-"Je suis désolé mon amour, ça va aller, je suis désolé"

-"J'croyais que tu m'aimais"

-"Mais je t'aime" un rire sort de ma gorge et je n'arrive plus à tenir ma tête qui glisse dans le cou du garçon qui me sert plus fort.

-"Je suis juste une banque de sang"

-"Nan bébé, tu" Matthew me regarde avant de poser sa main sur ma joue "attend, reste éveillée, tu dois comprendre, je" mes yeux se ferme et tout deviens noir, même si tout mon corps reste éveillé. "Merde"

-"On va devoir y aller doucement avec elle" Je sens une main passer sur mon front et caresser mes cheveux avant qu'on me soulève pour me poser sur ce qui doit être le lit.

-"On dirait que vous n'obeissez pas beaucoup à vos parents, les gamins"

-"Oncle James, qu'est ce que tu fais ici ?"

-"Je pourrais te demander la même chose Jane Maria Winchester. Tu dois rester éloigné d'ici"

-"James, elle est venue m'aider"

-"Matthew Gabriel Winchester, je crois que tu n'as pas retenu ce que c'était de protéger la femme que tu aime. Jane dehors" ordonne la voix roque de l'homme. J'entend la porte claquer et le bruit résonne dans ma tête, me forçant à perdre le peu de conscience qui me reste...

Je soupire de bien être en sentant la chaleur qui m'entoure. J'ai mal à tout mes muscles, je me redresse, m'etire en ouvrant les yeux. Je baisse les bras et reste la à fixer Matthew qui reste debout, appuyer contre la porte, comme une statue, comme un figé.

-"s'il te plaît ne crie pas. Je suis juste la pour te surveiller" je serre la couette contre moi et il me fait signe du menton de regarder sur la coiffeuse ou se trouve le doudou que j'ai depuis ma naissance " je me suis dis que ça allait peut être t'aider."

-"tu es allais chez moi ?"

-"oui, il n'y avait personne alors j'en ai profité. Alexis je t'aime, j'ai merdé mais je ne veut pas que ça te fasse hésiter sur ce que je ressens pour toi. Est ce que je peut m'approcher ? "

-"non s'il te plaît, reste ou tu es"

-"D'accord" souffle t'il.

Les jours qui ont suivi ce sont tous ressemblait. Matthew gardait un œil sur moi, figé à côté de la porte, muet et seul son père est venue me voir. Il m'a déconseillé de bouger mais comme si j'allais rester là sans rien faire.

Comme tout les jours on toque à la porte. Martin entre, il est d'ailleurs le seul à venir, il murmure une chose à l'oreille de son frère qui hoche la tête avant de se lever et de me laisser seule dans cette chambre. J'attrape ma veste et mon sac que j'ai caché sous le lit, hier à la même heure et me lève. Je sors dans le couloir vide et me précipite vers la première chambre que je trouve. Je referme la porte derrière moi et vais ouvrir la baie vitrée. Je lance mon sac du balcon avant de passer au dessus du bord. J'attrape le bord puis laisse mes pieds pendre dans le vide en regardant ce qu'il y a en dessous de moi.

Déjà ce n'est pas trop haut et les arbustes en dessous devrait aider ma chute sans faire trop de dégâts. Je me laisse tomber, non sans lâcher un gémissement de douleurs quand je découvre qu'en plus des arbustes, il y a des roses. Je me lève, prend mon sac et m'éloigne silencieusement dans la petite forêt qui entoure la maison. Un bruit me fait sursauter, je m'abaisse avant de me tourner vers la porte d'entrée. Heureusement que je ne suis pas passée par la. Les hommes de la maison sont occupés avec une broyeuse à bois. Je fronce des sourcils en ne voyant aucun morceau de bois au alentours. Marco arrive avec le corps d'une servante sur les épaules et la lance dans la machine. Je couvre ma bouche pour m'empêcher de hurler avant de profiter du bruit horrible des os dans la broyeuse pour m'enfuir le plus loin possible.

Au bout de cinq de minutes j'arrive devant une grille, je lance mon sac par dessus et grimpe. Je suis vraiment contente d'avoir choisit escalade pour sport au lycée. Je me laisse tomber de l'autre côté de cet enfers. Deux hommes discute plus loin sur le même trottoir que moi.

-"S'il vous plaît aider moi !" criais je en me précipitant vers eux.

J'arrive devant les deux hommes et le premier pose ses mains sur mes avant bras pour me rassurer. L'un d'eux est assez grand, fins, blond avec une petite moustache et l'autre est plus petit, noir de cheveux, un peu plus rond, portant des lunettes et un bonnet. Tout deux semble âgé d'une quarantaine d'années et sont vêtu d'un bleu de travail.

-"S'il vous plaît. Je suis Alexis Logan, j'ai disparu il y a quelque mois. Je vous en pris aidez moi"

-"coś rozumiesz " prononce le blond vers son ami me faisant froncer les soucils. Mais putain c'est quoi cette langue ?!
(tu comprend quelque chose)

L'humaine Et La Bête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant