Yureru kagerou
Suberidasu ase
Hibikiau koe
Tabakiau katta...J'ouvre péniblement les yeux au son de mon réveil. L'opening de mon animé préféré résonne dans la pièce. Je pose la main à terre et attrape mon téléphone. Putain que c'est dure de se lever le matin, surtout a cinq heure.
Après être resté vingt minutes sur mon téléphone, je vais me laver. Je descend à cinq heure quarante sept exactement, comme à mon habitude. Je met ensuite dix minutes pour déjeuner, cinq pour enfiler des chaussures. C'est une vrai habitude pour moi de calculer chaque chose que je fais. J'entends ma petite sœur se lever quand je franchis la porte de ma maison. Je n'ai pas beaucoup à marcher puisque l'arrêt de bus est juste à deux rue. J'arrive à l'arrêt et attend, il est toujours en retard de cinq minutes. Je monte dedans quand il arrive et m'assois au fond à côté de la fenêtre.
Je m'appelle Alexis Logan, j'ai vingt ans et je suis en deuxième année en fac de lettre. Je suis une fille normale avec des problèmes des plus banales. Une fille invisible parmis les invisible. J'ai mon petit groupe d'ami, le même groupe de taré depuis la première année d'école et par chance nous sommes tous sur le même campus.
Je descend du bus quand la voix site mon arrêt et rejoins la bande. Nous nous saluons, allons prendre un café avant d'aller en cours. Nous nous séparons et je rejoins l'amphithéâtre C13. Ma journée des plus ennuyeuse se termine et je remonte dans le bus en repensant au délicieuse pâtes au saumon que j'ai mangé au midi.
Qu'est ce qu'on va manger de soir ?
Se soir? Il est déjà vingt heure. Je vais les revoir. Ils vont m'attendre. Il y a quelque jour, je me suis disputée avec mes parents. Il n'accepte pas que je veuille changer de filière. J'aimerai faire une école de stylisme. Depuis la dispute, ils ne m'ont pas reparlé, histoire que j'ai vraiment l'impression de faire une erreur. C'est une sensation horrible que de se faire ignorer.
Je souffle en revenant à la réalité et sors du bus. Ça me fait chier, quand je termine aussi tard, le seul bus qui me ramène s'arrête à l'autre bout de la ville. Je salue le conducteur et marche dans la ville. Je passe à côté du quartier des toxicos. Il passe cinq minutes avant que je rejoigne la petite rue de la statue. C'est une statue d'une petite fille assez flippant qui attend près du passage piétons. Enfin bref moi et mon imagination doublé de ma paranoïa l'avons déjà vue bouger, en mode Chucky.
J'entre dans la rue mais entend des pas derrière moi. Je me tourne et fixe la poupée en voyant la rue déserte. Je suis vraiment parano. Je sourie et me retourne pour reprendre le chemin de la maison. Trois hommes avancent vers moi. Je n'y fais pas forcément attention et continue ma route. En passant à côté des trois hommes, l'un d'eux m'attrape le bras.
-"lâche moi espèce de détraqué !" criais je en me retirant de sa poigne.
Les deux autres hommes rient et je m'en vais en gardant un œil sur eux. Heureusement pour moi, ils ne bougent pas. Je tourne dans une ruelle qui conduit à l'entrée de mon quartier en étant pas sereine. Pourquoi j'habite dans une ville principalement constituée de ruelle ?
Une femme apparaît devant moi, me faisant sursauter.
-"on ne traite pas mes fils de détraqué" sourit elle.
Sa bouche s'ouvre et une rangé de dents pointues sort de sa gensive juste au dessus de ses dents. Je recule et elle m'attrape le poignée en lâchant un rire glassant. Mon poing frappe son visage et je passe à côté d'elle en courant. Je cours. J'y suis presque. L'entrée du quartier. Je suis bientôt à la maison. Je m'arrête en voyant la femme apparaître devant moi. Non c'est pas possible, elle était derrière.
-"Chérie ne complique pas les choses"
Je lui lance mon sac au visage avant de me remettre à courir. C'est au tour des trois garçons de tout à l'heure d'apparaître devant moi. L'homme qui m'a attrapé le bras, me sourit alors que l'un des hommes derrière lui s'avance. Il m'attrape par la gorge avec une force surprenante et je me fige instantanément. Putain c'est bon c'est finit pour moi. Je... Je vais mourir.
-"Elle est plutôt drôle ta copine Matthew " rit le troisième alors que mon corps se met à trembler. Je suis tétanisée, même si je voulais me défendre, j'en suis incapable.
-"Les garçons ont ne joue pas avec la nourriture" dis la femme qui nous rejoins puis plus rien. Le noir complet. Le froid. La mort sans doute.
VOUS LISEZ
L'humaine Et La Bête
ParanormalneJ'étais juste une fille banale. C'est peut être ça mon problème. C'est pour ça qu'ils m'ont enlevé, parce que je suis une fille normale et insignifiante.