Chapitre 14

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-"Pan wybaczy Panowie. Ona jest trochę stracona. Ona jest nowa w rodzinie" (excusez la messieurs. Elle est un peu perdu. Elle est nouvelle dans la famille)

Je sursaute et me retourne en entendant la voix de Martin. Le brun attrape mon bras et me tire contre son torse, ma tête cachée contre lui. Je tremble. Lui il discute avec ces gens sans que je ne puisse comprendre le moindre mots. Je sens les hommes partir et je ne peut rien faire pour retenir le seul espoir que j'ai. La main de Martin glisse sur ma nuque alors qu'il souffle.

-"tu vas nous crée plus de problème que Tania. Arrête de trembler, tu vas pas mourir"

Alors c'est ça ? Ce sentiment qui me ronge le cœur, je l'ai déjà connu, je le reconnais, je sais ce qui signifie. Jamais je ne m'en sortirai, je devrais m'y faire. Ils ne me laisseront jamais mourir, ni même jamais partir.

-"ou est ce que vous m'avez emmèné ?"

-"on en discutera quand on sera rentré. Si on te voit dehors, tu vas encore avoir des ennuie"

Martin attrape ma taille et en un rien de temps le paysage change. Nous arrivons dans la chambre, je repousse le figé avant de me précipiter dans la salle de bain. Je me laisse tomber devant les toilettes ou je recrache tout le contenue de mon estomacs.

-"Excuse moi. J'aurais du te prévenir." Je me relève et essuie ma bouche sur ma manche.

-"Pourquoi tu fais tout ça ?"

-"Pour mon frère. Tania a fait la même chose que toi et c'est Matthew et Marco qui ont était la chercher. Ils pensent peut être que je n'ai jamais su ce qui c'était passé mais je leurs doit bien ça surtout que c'est par ma chambre que tu es partie. Croit le ou non mais Matt t'aime énormément, peut être plus qu'il ne doit alors ne le laisse pas faire des efforts tout seuls "

-" Je suis désolée "

-" tu as au moins essayé "

-" j'aime Matthew, enfin je crois. Je me sens à sécurité quand il est la mais pourtant j'ai quand même essayé de partir. C'était débile et je comprend pas pourquoi j'ai fais ca"

-" la liberté. Tu es enfermé ici, l'air te manque, ta famille et ton pays te manque. J'ai eu Tania de la même façon que Matthew t'a eu et ça ne me semblais pas étrange mais une fois que je l'ai transformé, elle m'a fait comprendre que cette façon de vous retenir, ne vous fait pas nous aimer plus. Parle s'en avec mon frère, il devrait comprendre et tu pourras peut être faire changer ca"

-"Tu ne lui dira rien ?"

-"non, mais maintenant tu devrais aller te coucher. Tu étais censé te reposer un peu" J'hoche la tête et retourne dans la chambre ou je m'installe dans le lit. Martin s'arrête devant la porte de la chambre en me regardant faire.

-"je peut te poser une autre question ?"

-"vas'y"

-"Pourquoi tu n'as rien fait quand ils m'ont tous mordu ? J'étais à terre, j'avais mal et j'avais besoin d'aide "

-" Je sais que tu ne me croira pas mais c'etait nécessaire. La prochaine fois que tu seras mordu, ça ne te fera plus mal parce que tu va te rappeler de ce qui c'est passé. Ensuite tu comprendras mieux quand tu seras figés, notre soif est bestial et sans fin"

J'hoche la tête avant de la poser sur l'oreiller que je serre contre moi. Moi aussi je vais devenir comme eux ? Je ne pourrais jamais revoir ma famille parce que je serais une bête.

Je me lève, prend mon sac et m'éloigne silencieusement dans la petite forêt qui entoure la maison. Un bruit me fait sursauter et je suis attiré par ce dernier. J'avance et me retrouve devant la porte de la maison. Les hommes  sont occupés avec une broyeuse à bois. Je fronce des sourcils en ne voyant aucun morceau de bois au alentours. Marco arrive avec le corps d'une servante sur les épaules.

-"aidez moi" me supplie telle sous le regarde des figés. Marco affiche l'un de ses sourire de tueur en série et la lance dans la machine. Je couvre ma bouche pour m'empêcher de hurler.

-"a ton tours" sourit le second frère alors que le bruit horrible des os dans la broyeuse résonne dans ma tête.

Je sursaute et me redresse instantanément. Des mains se posent sur mes bras m'arretant dans mon mouvement. Matthew est assis à côté de moi, sur le lit, affichant un air inquiet.

-"bebe ça va, tu es réveillé, ce n'était qu'un rêve"

-"Promet moi que j'irai jamais dans la broyeuse"

-"quoi?"

-"je vous ai vue. Matthew s'il te plaît, ne me fais pas ca"

-"jamais de la vie. Alexis je t'aime et je ne sais pas comment tu as su tout ça mais je ne te ferai jamais de mal"

-"Je dois t'avouer quelque chose. J'ai essayé de partir. Je sais pas pourquoi j'ai fais ça mais je vois ai vu et j'ai vue les gens dehors, je sais pas où nous sommes, ni combien de temps j'ai passé exactement ici. Tu veut savoir ce que j'ai ressenti quand j'étais dehors, que j'avais peur ? J'avais besoin de toi. J'ai voulu que tu sois là et que tu me prenne contre toi. Ta présence me rassure, j'ai besoin de toi au près de moi et maintenant je suis sur de ce que je ressens pour toi. Je t'aime Matthew plus que je n'ai voulu l'admettre alors s'il te plaît ne me laisse pas toute seule, reste avec moi et rassure moi"

-"C'est toujours ce que j'ai voulu" me sourit il avant de me prendre dans ses bras.

Ma tête dans son cou, mes bras autour de son corps et les siens autour du mien, je ne peut penser que ce que je viens de dire, je n'ai même pas eu à y réfléchir, c'est sortie tout seul et je suis certaine que ce n'est pas une bonne chose.

L'humaine Et La Bête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant