Chapitre 31

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Je suis grave à la bourre !!! Je ferme ma valise et prie dieu pour ne rien oublier d'important. Je n'ai même pas le temps de passer par la maison pour dire au revoir à mes parents et mon petit frère. J'ai l'impression de fuir comme une voleuse de ma propre maison, c'est ridicule.
Avant de claquer la porte de chez moi je fais un rapide câlin à catalina et je vérifie le « PPP ».
Pièce d'identité : check.
Portable : check.
Portefeuille : check.

Je déboule les escaliers, je n'ai pas une seconde à perdre. Je cours jusqu'au métro. Une fois installée dans le wagon j'envoie un message à Francis.

*Moi: Bonjour Francis, je suis dans le métro, je pense être là dans 45 minutes. A tout de suite -Amalia*

Je regarde l'heure. 9h48. Je ne suis vraiment pas en avance... Si le métro décide de faire des siennes je suis foutue. J'ai au moins 40 minutes de trajet jusqu'à pigalle, ensuite je dois avoir une dizaine de minutes de marche jusqu'à chez Francis. J'espère vraiment qu'il ne va pas me parler pendant cent ans avant de me donner les clés, sinon je vais devoir courir comme jamais pour chopper mon train.

Je décide d'écrire à mes parents.

*Moi : Mamitis j'ai laissé les croquettes et les pâtés de catu sur le plan de travail de la cuisine. Je penses qu'elle aura assez de bouffe jusqu'à ce soir. C'est Lauti qui a le double des clés normalement.*

*Moi : Lauti si tu veux utiliser l'appart tu peux mais faites pas un max de bruit et laisser propre derrière vous. Je rentre mardi midi 😊*

Les quelques trucs que j'avais à dire c'est fait.
Une fois arrivée à pigalle je me dépêche d'aller jusqu'à l'adresse que m'a transmis mon père. Un fois en bas j'appelle Francis.

« Bonjour, Francis ?

-Allo ?

-Oui c'est Amalia, la fille de Guillermo.

-Ah oui, bonjour !

-Bonjour, je suis en bas, au numéro 28.

-Oui, oui, le code c'est 2807A. C'est au 2ème étage.

-D'accord, merci.

-A tout de suite, termine Francis. »

Je pianote sur le digicode et je m'empresse de monter les deux étages. Sur le palier un petit monsieur dodu m'attend à côté de sa porte.

« Bonjour ! j'exclame légèrement essoufflée.

-Bonjour, bonjour, venez, m'invite-t-il à rentrer. »

Je m'exécute et m'avance dans sa demeure.

« C'est un plaisir de vous rencontrer, me dit Francis avec un grand sourire. Vous ne vous en souvenez sûrement pas mais je vous ai connu quand vous étiez toute petite.

-Ah, non en effet je ne m'en souviens pas désolée, dis-je un peu gênée.

-Comme vous avez grandi ! Vous êtes le portrait craché de Guillermo, se réjouit-il.

-Oui haha, la pomme n'est pas tombée loin du pommier, je m'amuse avec lui. »

Son rire est très amusant. Lorsqu'il sourit ses yeux disparaissent derrière ses joues. Il a l'air très sympathique.

AléasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant