Aléas

Chapitre 6 (bis)

En me retournant en direction d'Elias je m'adosse contre la porte. J'en profite pour le reluquer. Il est indéniablement sexy. Sans son t-shirt je peux voir sa chaîne en or suspendue à son cou. Elle complémente parfaitement sa mélanine. Son jean déboutonné me laisse apercevoir l'élastique de son boxeur blanc calvin klein.

« Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? me demande-t-il.

-J'observe le beau spécimen en face de moi. »

Il rit et je me décolle de la porte pour m'approcher de lui. J'assouvis enfin mon désir de l'embrasser dans le cou. Mes mains glissent une nouvelle fois sur son torse, et au lieu de glisser ma main dans son jean, je l'insert directement dans son caleçon. Je prends son érection dans ma main, je le sens se contracter et sa respiration s'haleter. Je recule mon visage pour regarder le sien tandis que je continue mes caresses. Il a les yeux fermé et la bouche ouverte. Je prends ça comme un bon signe alors je décide de passer au niveau supérieur. Je me baisse devant lui et commence par planter des baisers le long de son bas ventre. Je baisse ensuite son jean avec son boxer pour libérer son pénis. Je le prends dans ma main et commence par lécher la base pour remonter jusqu'à son gland. C'est avec Elias que j'ai appris à faire une fellation, donc je sais parfaitement ce qu'il aime. Je le prends dans ma bouche et je retrouve ce goût particulier. Je relève les yeux pour le regarder. Il est en train de me fixer et je peux entendre sa respiration. Ses mains viennent se poser sur ma tête et l'une d'elles vient une nouvelle fois agripper ma queue de cheval. Cette fois-ci il la tient bien fermement et tire dessus de sorte à ce que je ne l'ai plus dans ma bouche.

« Ouvre la bouche, ordonne-t-il. »

J'obéis.

« Tire la langue. »

J'obéis une nouvelle fois. J'attends de voir un sourire se former sur ses lèvres. Quand je le vois apparaître je ne peux m'empêcher de sourire aussi. C'est ça que j'aime dans notre relation. C'est physique. On a appris à communiquer de cette manière et on y trouve tous les deux du plaisir. Elias s'insère doucement dans ma bouche et va le plus profond possible jusqu'à ce que mon réflex nauséeux se déclenche. Il répète l'opération deux fois et puis je reprends la main. J'ai envie de l'exciter encore un peu plus. Je le suce et continue de le prendre le plus profond possible. Lorsque je commence à sentir les pulsations de son pénis dans ma bouche, signe qu'il est sur le point de jouir, je m'arrête. Elias se penche au-dessus de moi et m'attrape par le cou et la nuque pour me relever. Je l'ai énervé juste comme il faut. J'ai appris ça au fil du temps. Plus on se pousse à bout et plus l'orgasme est jouissif. Il m'emmène jusqu'à mon bureau par la nuque. Je pose mes mains sur celui-ci pour prendre appuie. Elias parsème mes épaules de baiser tout en glissant sa main dans ma culotte. Ses doigts caressent mon pubis et atteignent leur but : mon clitoris. Avec son majeur il vient dessiner des mouvements circulaires. Tous mes sens s'éveillent et je gémis longuement. Ses baisers descendent le long de mon dos et je sens ses mains tirer sur mon jogging et ma culotte. Je ferme les yeux dans l'attente de son prochain mouvement. Je sens sa respiration sur mes fesses. Je suis surprise quand il vient claquer ma fesse droite avec force. Je sens ensuite ses mains écarter mes fesses pour révéler mon intimité. Je sens sa langue venir chatouiller mes lèvres et l'entrée de mon vagin. Des frissons parcourent tout mon corps et achèvent leur trajectoire dans mon bas-ventre. Chaque coup de langue me pousse un peu plus au bord du précipice de la plénitude. Je suis à quelques millimètres du bord, prête à plonger dans l'abysse du plaisir, mais plus rien.

« Pourquoi tu t'arrêtes ? je demande en me retournant. »

Elias ne répond pas, il sourit bêtement. Il se relève, claque une nouvelle fois mes fesses et se dirige vers son jean laissé au milieu de la chambre. Il cherche dans ses poches et en extirpe une capote. Il l'enfile et revient vers moi. Il décale la chaise et me place plus au milieu du bureau par le bras. Il prend ensuite l'arrière de ma cuisse droite et la relève de sorte à ce que mon genou et une partie de mon tibia soient sur le bureau. Il pose sa main entre mes omoplates et me pousse vers le bureau. Je me retrouve à semi allongée avec une jambe en l'air. Il s'insère en moi avec détermination ce qui me surprend et je ne peux m'empêcher de lâcher une interjection. Les premiers coups de bassins ne sont pas très agréables mais peu à peu le plaisir reprend le dessus et je me laisse envouter. J'atteins une seconde fois le bord du précipice et cette fois si je plonge. Je nage dans cet océan de plaisir quelques secondes, avant que la réalité ne me ramène à la surface. On est tous les deux en train de reprendre notre souffle. Elias se recule, je me redresse et me retourne face à lui. On a tous les deux un sourire qui vient se former sur nos lèvres lorsqu'on se regarde. Il se penche et me smack les lèvres.

« Tu m'avais manqué, dit-il en retirant sa capote. »