Chapitre 18

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La porte s'ouvre. Lautaro et mon père entrent dans l'appartement avec des sacs pleins.

«JOYEUX ANNIVERSAIRE ! je cris en sautant au cou de mon petit frère.

-Merci, dit-il en souriant.

-Comment ça va ma belle ? me salut mon père.

-Ça va, je suis en train de ranger un peu ma chambre. C'est quoi tout ça ? je demande en regardant les sacs.

-C'est les courses pour ce soir, m'annonce mon père.

-Vous pouvez tout poser dans la cuisine si vous voulez.»

Lautaro s'avance et commence à sortir des packs de bière d'un sac et de l'autre des chips, des popcorns, des bonbons, des pizzas. Bon, ils ne vont pas mourir de faim, ça c'est sûr.

«T'as fait deux gâteaux ? demande-t-il en ouvrant le frigo.

-Ouais j'ai un pote qui fête son annive ce soir aussi et il m'en a commandé un.

-Mais tu reste pas ici ce soir ? demande-t-il confus.

-J'vais rester un peu mais j'vais vous laisser tranquille après.

-Tu peux rester c'est bon, m'assure Lautaro

Catalina apparait à côté des sacs et inspecte leurs contenus.

«D'ailleurs elle, elle reste ? je demande à mon petit frère en pointant le chat du menton.

-Bah ouais, tu veux la mettre où ?

-Bah papa peut la ramener à la maison nan ? je me tourne vers mon père."

Il hausse les épaules, ça lui est égal.

«J'dis ça parce que je sais pas combien vous allez être et que si vous ouvrez les fenêtre j'préfère qu'elle soit à la maison.

-Ouais vasy, j'men fou perso, accepte Lautaro. Est-ce qu'on peut mettre la table d'ici dans le salon ?

-Euh ouais ? Tu veux la mettre où ?

-En gros j'veux caler la table basse dans le coin à coté du canapé et mettre celle-là contre le mur dans le coin opposé.»

Lautaro me montre comment il veut agencer l'appartement. Je n'ai rien à redire donc je le laisse déplacer les meubles avec l'aide de mon père. Pendant ce temps je continue de ranger ma chambre pour qu'un minimum d'effets personnels reste dehors. Je préférerais qu'on évite de regarder dans mes affaires.

«Amalia, je rentre à la maison, m'annonce mon père.

-Ok, attend je t'accompagne.»

Je sors la caisse de Catalina du cagibi et la mets dedans. Elle résiste un peu mais on fini par y arriver.

«Tu viens aussi Lauti ? je demande.

-Nan j'vais continuer ici.»

J'hoche la tête et pars en direction de la maison avec le daron. En chemin j'essaye de voir dans quel état d'esprit il est par rapport au week-end dernier.

«Ça va le travaille ?

-Oui, on continue de préparer le terrain pour la prochaine expo donc on a beaucoup de travail, dit-il simplement.

-Et à la maison ? je continue. Ça va ?»

Il ne répond pas mais acquiesce brièvement. Je ne sais pas à quoi je m'attendais ? Il ne parle jamais de ses problèmes avec nous, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer je suppose. Je dépose Catalina dans le salon, elle reprend ses repères tout doucement. Mon père dépose les croquettes sur la table et s'assoit dans son fauteuil.

AléasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant