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Dans la peau de Brahim :

Je ne savais pas quoi lui dire finalement elle avait raison sur toute la ligne. Peut-être qu'à un moment donné de je l'avais fais espérer, j'en sais rien, je ne sais plus où j'en suis.

Si je continue de lutter c'est uniquement pour eux sinon je serais déjà mort, je me serais foutu en l'air.

Naya qu'est-ce que t'as fais à mon vocère... il était déjà assez perturbé, bousiller. Je me sens dépendant de ton souvenir c'est horrible. Ça fait sa aux gens qui tombent amoureux ? Moi je peux pas être comme ses gens là, c'est pas moi, je suis pas fais pour tout sa. T'façon même si je t'aimais admettons que ouais j'aurais réellement eu des sentiments pour toi ça n'aurait rien changé. T'es morte.

Elle est morte comme Sabri. Ils sont plus là, ils sont morts. Ils sont morts, ils ont crevés.

Elle me hante elle est constamment dans ma tête. Je m'en veux j'ai l'impression que tout est de ma faute. J'ai l'impression que j'aurais pu éviter tout sa.

Je suis qu'un fils de pute, elle a raison Mélina.

Après une nuit horrible à me poser des questions qui servent à rien. J'ai pu sortir de l'hôpital avec une ordonnance remplit de connerie. D'après le médecin je devrais consulter un psy parce que j'ai des traumas ce qui fait que j'ai perdu connaissance en sortant de la boîte. Même traumas qui me font devenir fous et ressasser tout les souvenirs que j'ai pu avoir avec Naya.

J'suis pas prêt à aller voir un psy j'en ai pas besoin, j'ai pas besoin de l'aide, de la pitié des gens. J'veux juste qu'on me foute la paix.

Nono était venu me chercher je savais même pas qu'il était sur Marseille, j'me souvenais pas l'avoir prévenu que j'étais à l'hosto.

Nono : Quand c'est pas en maison d'arrêt c'est à l'hôpital enfoiré.

Il me fait une longue accolade. Y a pas de sa chez nous mais là je l'ai sentis différent c'est comme si il était anxieux, pas bien et rassuré en même temps.

Moi : Tu viens d'où wsh ? Comment t'as su que j'étais là ?

Nono : C'est Mélina qui m'a appelé. Qu'est-ce qu'il t'ai arrivé frérot ?

Moi : J'sais pas.

On monte dans sa voiture et il démarre.

Nono : Comment ça tu sais pas ? Ils t'ont dit quoi les médecins ?

Moi : J'sais pas ils me parlent de traumatisme crânien qui entraîne des pertes de mémoires sah j'ai rien piger. T'façon ça va passé c'est rien sa.

Nono : Hmm ouais fais belek quand même, ne prends pas sa à la légère. Ils t'ont donné des médicaments ?

Moi : Ouais elle m'a fait une ordonnance.

Nono : On ira te chercher c'qu'il te faut là faut que tu rentres te reposer.

Moi : Ça va j'vais bien c'est bon.

Nono : Non faut que tu reposes. T'as beau dire que ça va je sais que ça va pas. J'suis là maintenant. T'es mon kho depuis tellement longtemps t'as pas de secret pour moi.

Je réponds pas il a peut-être raison, faut que je lâche prise que je sois différent que j'évolue zehma mais comment faire... ? Les poumons pleins de rage.

Arrivée à la maison les petits m'ont sauter dessus direct ça devait faire une bonne petite semaine que je les avaient pas vu. Sah j'étais tellement heureux de les revoir. Je suis rien sans eux, c'est une partie de moi ses gosses. Neyla était là aussi sa faisait longtemps, mon kho c'était la première fois qu'il était piqué d'une raclie comme sa. J'étais content pour lui, il avait le droit au bonheur, au vrai.

Brahim - « Tout était écrit »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant