17.

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Retour dans la peau de Brahim :

Vers 4h du sbah je décide de rentrée il était mort Nono. Il s'était endormit comme un gros porc sur le sol. J'avais du mal à le réveiller mais j'y arrive, j'l'aidais à marcher jusqu'à chez lui. Il habitait deux bâtiments après le miens parce que c'est à peine si il tenait debout.

Nono : eh, eh frère t'entends ou pas ?

Moi : entendre quoi wesh ?

Nono : bah les oiseaux, t'entend pas ils chantent là

Moi : ( rire ) si, si. T'inquiète j'entend

Y'avait aucun oiseaux qui chantaient mais ils étaient bourrer donc ça servait à rien de parler.

Nono : ( chantonne ) j'vais m'acheter une villa au Bahamas. Tululululululu

J'pouvais pas m'empêcher de rire en plus ça s'voyait il l'avait inventer cette chanson

Nono : eh tu sais frère un jour on se barrera loin d'ici

Moi : pour aller où même ?

Nono : bah voir Sabry, il nous attend. Hier soir il m'a dit que.. Que il s'faisait chier tout seul là-haut

J'le regarde et je lui lance un sourire. Sincère. Ça m'avait fait mal au guelb ce qu'il venait de dire. Il est vraiment perdu l'frérot... Jusqu'à il pense que Sabry Allah y rahmo il lui parle. J'suis aussi perdu qu' lui d'ailleurs... Mais ça m'a fait sourire parce que, je sais pas en faite. Mais ça me faisait penser à la bonne vieille époque, puis quand il m'a dit ça ces yeux ils ont briller. Comme si... Il avait envie de chialer. Et j'étais dans le même état que lui. Ah Sab si tu savais... On devient des schlagues sans toi, des vrais schlagues sa mère la pute. Tu nous manques petit pd. Tu peux pas savoir comment on est presser de te revoir...

J'fais une accolade à Nono, j'venais de le déposer devant son palier. Il habitait tout seul donc c'était tranquille y'a pas quelqu'un qui va lui casser la tête même si parfois tu te dis que t'aimerais bien rentrée chez toi et avoir quelqu'un qui s'inquiète pour toi, qui t'prends la tête parce que t'as passer la nuit dehors. Sentir que t'es aimer un peu quoi... Mais bon c'est la vie. Déjà qu'on se haïs soi-même difficile d'aimer une tiers personne. J'le laisse et bouge chez moi. Arrivée chez moi, le jour commençait déjà à se lever alors que moi j'allais partir me coucher. Décalés sont nos vies. J'ouvre la porte, j'vois toutes les lumières éteintes. J'me dis qu'elle est surement partit mais non j'entend une forte respirations, comme des petites larmes. J'marche dans le couloir et arrivée au salon, j'la vois. Assise sur le rebord de la fenêtre, cigarette à la main. Les cheveux dans le vent et des larmes qui roulaient sur ces joues à vu d'œil. Je savais pas qu'elle fumait celle-là, elle a une tête de meuf sage. T'sais les meufs qui te font sans cesse de réflexion parce que tu tize ou tu fumes ou parce que t'es h24 dehors. Mais bon après c'pas parce que une meuf elle fume que c'est pas une meuf bien hein. Elle était en robe de chambre zehma avec un long gilet chelou à fleur de grand-mère, sa faisait vieillot mais bon j'm'en balles les clewis en faite elle s'habille comme elle veut hein. Elle se retourne me voit, jette sa cigarette et ferme son gilet. Elle avait l'air de m'attendre après j'peux me tromper hein mais en dirais. Elle se décide à prendre la parole :

Elle : ah t'es là ? Je t'ai envoyer des messages toute à l'heure, tu les a pas vu ?

Je la shab une bonne seconde. Dans ma tête j'me suis dis mais elle parle de quoi ? Quels messages ? J'ai rien reçu ou sûrement que je les aient pas vu. Après tout j'étais pas sur mon téléphone de la soirée. T'façon j'suis pas le genre de mec scotcher à son téléphone, j'suis pas un geek non plus. Mon téléphone il me sert que au bizz et khlass.

Moi : non j'ai rien vu. Y'avait un problème ? T'aurais dû m'appeler quand c'est comme ça

Elle : non t'inquiète y'avait rien, j'voulais juste savoir comment t'allais et quand t'allais rentrée

Zehma elle prend de mes nouvelles, elle lâche pas l'affaire celle-là. Je sais pas quoi à elle joue mais elle va se brûler les ailes la petite.

Moi : hmm ok. J'vais dormir, merci pour les petits.

Puis j'me suis barrer dans ma chambre, elle a pas dû trop comprendre mais bon. Faut qu'elle se rentre dans la tête que j'm'en fou de sa vie.

Brahim - « Tout était écrit »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant