- « Ya Hay ya Qayoum bi rahmatika astaghith aslihli cha-ni koulahou wa la takilni ila nafsi tarfata 'ayn.
[ « Ô Toi le Vivant, Celui qui n'a besoin de rien et dont toute chose dépend, j'implore secours auprès de Ta miséricorde. Améliore ma situation en tout point et ne me laisse pas à mon propre sort, ne serait-ce que le temps d'un clin d'œil ». ]
Je penche ma tête et l'aperçoit en pleine prosternation, elle est tellement... Mais tellement belle.
Mon regard n'arrive pas à se décrocher d'elle, j'me sens comme un gosse qui est en train de braver un interdit c'est incroyable.
Je m'assois dans le couloir dos au mur et penche ma tête en arrière puis je ferme mes yeux, je l'écoute réciter, sa me détend. Sa change de la tension habituel qui envahit mon vocere.
Je ne pense à rien, j'ai l'impression que ma tête et mon cœur sont vide. À un moment je n'entends plus rien du coup j'ouvre mes yeux direct. J'me retrouve nez à nez avec elle, ses yeux sont en train de chauffer même moi en vrai j'sais même pas quoi dire sah elle doit me prendre pour un mec par normal. J'veux pas qu'elle pense heja faut pas que j'oublie que c'est la sœur de mon frère.
Il ne se passera rien.
- Tu, je.. Salam Aleykoum. - dit-elle d'une voix à peine audible -
Je me relève
Moi : Waleykoum Salem. Je voulais pas te déranger, désolé.
Elle me regardait même pas dans les yeux
- Non, non tu m'a pas dérangé t'inquiète. - Elle tourne sa tête vers la droite -
Elle reniflait et ses yeux étaient remplit de larmes c'était bizarre, je ne comprenais pas. J'essayais de la chercher du regard mais elle fuyait le mien. Putain c'est chaud comment elle ressemblait au kho... c'était perturbant.
Moi : Naya
- Oui Brahim.
Moi : Regarde moi s'il te plaît.
Elle renifle
- T'as, t'as dis quoi ? - renifle -
Moi : Regarde moi.
Elle lève les yeux au plafond puis me regarde, nos regards ne se lâchaient pas j'peux pas vous expliquez la scène c'était bizarre.
Naya : Brahim, tu sais je... je veux pas, je peux pas enfin tu sais - elle s'arrête de parler net -
Des larmes commencent à couler sur ses joues. J'ai aucune réaction en faite tout se passe dans ma tête. Je ne pourrais même pas vous expliquez ce que je ressens mais si je pouvais, si j'y serais arrivé je l'aurais serrer fort dans mes bras. Mais je ne peux pas.
- T'inquiète je comprends. Pleure pas ça sert à rien. C'est la vie.
Naya : Quel vie ? Souffrir c'est sa notre vie ? - renifle -
Je ne savais pas quoi lui répondre c'était trop compliqué de répondre à sa.
- Toi et moi on se comprends.
Naya : Je sais Brahim... je sais. - soupir -
Sa voix elle m'a filer des frissons sa race. J'aurais tellement voulu dire plus, faire plus mais je n'y arrivais pas.
Naya : Tu sais Brahim.. parfois c'est comme un tsunami dans mon esprit wAllah.. j'ai l'impression que mes émotions se noient à l'intérieur de moi.
- Je comprends.
Elle ajuste son bonnet de foulard tout en me fixant du regard. Je suis en face d'elle, dos coller au mur mains derrière le dos à la regarder.
VOUS LISEZ
Brahim - « Tout était écrit »
General FictionMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?