J'arrive en bas de mon bloc quelques gars étaient encore poser sous le porche. Je passe devant eux sans les calculer, que sa fait des messes-basses. Pff... Des vrais pisseuse ceux-là. Je monte les escaliers aux ralentis l'impression d'être dans un mauvais film d'action. J'étais à deux doigts de m'écroué sur le sol, j'me maintiens grâce à la rampe de l'escalier puis me remet à marcher. Arrivée au 3 ème, je rentre chez moi. Tout le monde dormait, j'enlève mes pompes et me dirige vers la chambre au fond du couloir. Je rentre tout doucement et allume la lumière. Ils dormaient profondément sûrement en train de rêver de belles choses. J'aurais voulu qu'ils restes des gamins toutes leurs vies. J'appréhende le jour où ils deviendront des adultes. J'ai peur qu'ils tournent aussi mal que moi. J'éteins la lumière et j'm'en vais prendre une douche froide pour me remettre les idées en place. Même si défoncé ou pas j'ai toujours les idées ailleurs. Puis je vais dormir. Dormir pour oublier c'est encore mieux que la fumette ou la tize. Quand je dors de repense pas à tout ces putains de souvenirs qui m'ont bousillé. Quand j'dors j'suis loin, dans un univers où tout vas bien.
14h23
- Tu pense qu'on peut le réveiller ???
- Non après il va encore nous frapper, moi j'veux pas !
- t'es méchante ! Tu m'avais jurer que on le réveillerais, j'te parle plus !J'entend tout c'qu'ils disent mais j'ai dû mal à ouvrir les yeux . Je les ouvres lentement et vois Amal & Yanis assit sur mon lit en train de ce chamailler.
Moi : oh vous faites quoi là ?
Ils sursautent et me regardent avec un air étonner
Moi : j'vous parle là !
Amal : bah...Euh...On t'a réveiller parce que on a faim et que yemma est partit au travaille
Moi : elle vous a pas laissez un manger dans le micro-onde ?
Yanis : non y'a rien
Moi : attendez moi dans le salon j'arrive
Ils sortent en courant limite et me laisse seul. J'm'assois sur mon lit et réfléchis longuement. Yemma est partit au travail ? Sans laisser un manger dans le micro-onde pour les petits. Ça sent mauvais très mauvais.
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Brahim - « Tout était écrit »
Ficción GeneralMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?