Je rentre à la cité avec Nono, on va au hanout pas loin. On achète des flash et des conneries pour manger vite fait puis on va se poser sur le toit. On a passer presque toute la nuit là-bas.
Dans la peau de Melina :
Il est déjà 03h... Et toujours rien, pas de nouvelle de Brahim. Je lui ait laisser 2/3 messages mais il y a pas répondu. J'ai fais un manger au petit, ils ont prit leurs douche, j'ai jouer avec eux et je les aient couchés vers 1h du mat'. Ils voulaient pas dormir, ils étaient hyper agiter donc on a fait un cache-cache pour les fatigués. J'aime trop jouer avec les enfants, ça me rappelle quand j'm'occupe de mes petits frères. En ce moment je les voient pas trop toute façon ils sont chez leurs père. Ces mes demi-frère mais je les considèrent comme mes vrais frère. Et mon grand frère lui c'est mon vrai frère de sang. Mes parents sont séparer, non mon père ne s'est pas barrer comme un batard à ma naissance ou il m'a pas rayer de sa vie. Juste qu'ils s'aiment plus alors ils ce sont quitter quand j'avais 4 ans. Il habite dans le sud maintenant mais je vais le voir pendant les grandes vacances quand je peux. Et le père de mes deux petits frères, lui il est aussi séparer de ma mère. Décidément ma yemma elle a pas trop d'chance avec les hommes pourtant c'est une femme en or mais bon... C'est la vie. Enfin bref, j'me suis mise à la fenêtre. J'étais là à contempler ma cité où j'ai grandis, où je vis. Nos cités tellement critiqué, qu'on aimerait quitter mais qu'on aime tant au fond. " J'aurais jamais aimée grandir autre part, qu'ici. "
J'allume une cigarette, j'suis loin d'être une fille clean. Après j'me respecte bien sûr mais j'ai mes défauts comme tout l'monde. J'm'enfume un peu la tête, fumer ça me permet d'oublier un peu. J'ai commencée à mes 14 ans avant j'étais le genre de fille qui se laissait entraîner dans des plans foireux. J'étais un garçon manquée, je foutais souvent la merde en cours et dehors aussi. J'étais un phénomène à l'ancienne. Mais j'peux dire hamdoulilah que j'me suis jamais retrouvée dans des caves à faire des trucs sales avec des gars. Ça j'pourrais jamais. Je réfléchis beaucoup sur ma vie, sur la vie. Je déteste ces moments là parce que plus je réfléchis, plus je sombre dans le solitude. En vrai c'est un cercle vicieux ça aussi. J'étais dans mes pensées, concentrée sur ce qui se passait dehors même si il se passait rien. Je regardais le ciel, elle me manquait ma sœurette. J'avais un amie, c'était ma meilleure amie, ma sah to sah. On a tout fait ensemble mais elle est décédée. Dans un accident de voiture... Y'a deux ans. Elle me manque, c'était la seule qui me comprenait, qui me jugeait pas. Allah y rahma, je t'aime ma sœur. Je fus sortis de mes pensées quand je sens la présence de quelqu'un, c'était Brahim. J'éteins ma cigarette et la jette par la fenêtre, je ferme mon kimono parce que j'étais en robe de nuit et même sans ( mon kimono ) on voyait rien mais j'voulais pas qu'il croit que je suis là pour le charmer. J'croise mes bras et j'lui dis :
Moi : ah t'es là ? Je t'ai envoyer des messages toute à l'heure, tu les a pas vu ?
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Brahim - « Tout était écrit »
Ficción GeneralMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?