Brahim - « Tout était écrit »

63.

Le lendemain, 6h

J'avais pas dormis de la nuit, j'avais une tête tu me vois tu flippes. J'étais dans un piteuse état. J'étais assis dans ma voiture fenêtre ouverte à fumer ma clope. Je la vis arrivée dans le rétro viseur, la portière s'ouvrît. Je jette ma cigarette par la fenêtre et allume le contact. Elle me regarde sans dire, elle avait les yeux éclatés. On avait pas dormit tout les deux finalement. Malgré moi je me sentais un peu responsable d'elle... J'arrivais pas à oublier tout ce que elle m'avait dis hier et ça allait me marquer toute ma vie comme si j'étais pas déjà assez marqué.

Moi : Tu vis où à Marseille ?

Médina : S*********

Moi : Ton fils il est où ?

Médina : Je l'ai confiée à ma voisine le temps que je vienne ici.

Moi : Ok.

Le reste du trajet personne ne parle. Le trajet était un peu long jusqu'à Marseille mais ni moi ni elle n'avions quelque chose à dire. Chacun était perdu dans ses pensées respectives.

Je m'arrête sur une air de repos vite fait histoire d'aller chercher des clopes. Elle était en train de dormir ça se voyait qu'elle était épuisée... je décide de ne pas la réveillé. Je rentre dans la supérette et je prends des cigarettes et à boire au cas où elle aurait soif. Je me pose sur le capot de la voiture et je me roule mon joint.

Mon téléphone se met à sonner dans ma poche c'était Hamza, un mec avec qui je faisais des affaires sur Marseille.

Moi : Allô

Hamza : Ouais frère sa dit quoi ? On te voit plus là

Moi : Ouais j'étais sur Paname je t'avais dis c'était le mariage de mon frère c'est pour sa.

Hamza : Ah ouais tu m'avais dis j'avais zapper. Bshtek pour le frérot !

Moi : Merci mon frère ça fait plaisir.

Hamza : Tu reviens quand du coup ?

Moi : Là je suis sur le chemin, j'arrive dans deux à trois heures sur Marseille.

Hamza : Vas-y on se voit ce soir à la chicha. J'ai eu Ilyès, il part à Tanger demain si t'es toujours intéressé on fait comme on a dit.

Moi : On en parle dès que je rentre.

Hamza : Ça va. Vas-y rentre bien frérot à taleur.

Je raccroche, j'me retourne pour voir si elle dormait encore et oui elle dormait toujours... je jette ma cigarette et remonte en voiture. Moi-même j'étais fatigué de rouler j'étais pressé d'arriver et de rentrer comater. Quelques minutes plus tard elle se réveille.

Moi : Ça va ?

Elle s'étire

Médina : Oui et toi ?

Moi : Ça va. Je t'ai pris à boire j'ai mis dans la boîte à gant au cas où...

Médina : Merci c'est gentil.. on arrive dans longtemps ?