17h35
- Brahim !!! J'étais en train de regarder la télé et...Et Yanis il a changer
Moi : EH YANIS !
Il arrive en courant quand j'le regarde Yanis j'me vois moi petit. On se ressemble beaucoup, même expression du visage, teint mate, yeux claires.
Moi : pourquoi t'as changer ?
Yanis : elle m'zehef toujours on regarde c'est trucs de princesse là
Moi : comment tu parles toi ? Guelek zehef. Eh vas-y, vas-y repasse la télécommande à ta sœur et quand son truc il est finit tu met c'que tu veux
Il part en mode vénère, dehka lui. J'le laisse dans son délire.Bon j'étais là dans la cuisine comme un con, à essayer de savoir comment on faisait des pâtes. Je sais vraiment rien faire, j'ai jamais eu à faire la cuisine, le ménage etc. Sa m'a saouler au bout d'un moment, j'me suis mis à la fenêtre. J'regarde la cité. Toujours les mêmes choses, les mêmes personnes. Ça donne envie d'se barrer loin. J'allume mon joint, j'avais besoin de m'évader.
19h00
- voilà tu met l'eau avec un peu de sel tu laisse bouillir et quand sa boue tu met les pâtes
Moi : et c'est tout ? Zehma après c'est prêt ?
- ( mini rire ) oui, tu laisse un peu bouillir hein et tu goûtes pour savoir si elles sont bien cuite ou pas
Moi : ok bah cimer hein
- t'inquiète, tu veux que j'leurs fasse des escalope, des cordons bleus ou heja comme sa ?
Moi : euh ouais vas-y si tu veux
- d'accord bah je vais leurs faire sa alors
Moi : bah vas-y moi j'vais bouger hein
- ( sourire ) okJ'sors dans la cuisine et vais prendre ma veste pour sortir. Enfin de compte je l'avais rappeler cette nourrice parce que j'avais pas vraiment le choix hein. Moi et la cuisine ça fait deux. Et ils ont besoin de quelqu'un qui sache s'occupe d'eux comme il faut parce que moi j'suis un peu à la ramasse.
Amal : tu vas où ???
Moi : j'reviens j'vais faire un tour vite fait
Amal : d'accord, tu reviens vite hein
Moi : ouais t'inquiète ma puce
Amal : j'aime bien quand tu m'appelles comme sa
Moi : ah ouais ? Pourquoi ?
Amal : je sais pas mais j'aime bien
Je la regarde et tente tant bien que mal de lui lancer un petit sourire elle me fait un gros bisous et puis j'm'en vais. Je sais j'ai souvent fauter, j'suis pas le meilleur des refré, j'suis loin d'être un exemple pour eux, ma vie est un sacré merdier. Mais pour eux j'peux mourir, c'est pour eux que je continue de vivre. Parce que pour moi la vie ne vaut même plus le coup d'être vécu. J'ai perdu mon frère, j'ai plus de parents. Ma vie est au plus bas, rien ne vas, de jour en jour sa s'empire. J'ai mal au guelb j'ai cette putain de douleur qui m'empêche d'avancer. Si j'suis là au jour d'aujourd'hui c'est uniquement pour eux, c'est les seuls que j'aime réellement, sincèrement.
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Brahim - « Tout était écrit »
Ficción GeneralMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?