27.

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Dans la peau de Brahim :

Là-haut, sur le toit j'tourne en rond j'fais les 100 pas. J'frappe avec mon point dans le creux de mon autre main, j'ai les nerfs, mon cœur il bat hyper vite. J'ai envie de me défouler mais je sais que c'est pas une bonne idée, j'me connais, j'vais aller trop loin, j'vais faire beaucoup de dégât.

Cette nuit elle a été éprouvante pour tout le monde je pense

Flash back :

À un moment y'a un coup de feu qui est partit, on s'est tous arrêter puis on s'est retournés et j'vois que c'est Sofiane il venait de tirer sur le mec avec qui il s'était embrouiller.

- ON BOUGE !

Ça commençait à courir de partout on les avait presque tous mis k.o alors tout le monde a commencer à bouger vers les voitures en courant fallait se barrer vite avant que la police arrive. Sofiane lui était toujours là face au mec qui était en train de baigner dans son sang, il le regardait l'arme pointer sur lui sans bouger. Le pote de Sofiane l'a tirer de force et ils ont finit par se barrer. Moi comme les autres je courais fallait vite partir, j'entendais des les sirènes retentir au loin

- AHHHHHHH PUTAIN !

J'me retourne j'étais à côté de Rimkus quand on voit Nono par terre en train de se tordre de douleur. Un petit fils de pute il lui a planter un couteau de la jambe. J'ai eu à peine le temps de le voir qu'il est partit en sprint, j'aurais voulu le courser mais c'était plus important de sauver le frérot d'abord. Moi et Rimkus on court vers lui, on le porte pour l'emmener jusqu'à la voiture. Puis on bouge direction la cité.

Fin du flash back

J'avais besoin d'air, besoin de réfléchir même si je sais que ça mènera à rien mes réflexions. Demain je serais encore là dans cette merde. Cette vie qu'on mène elle nous a pourrit, elle nous a achevée. J'en peux plus, j'étouffe ici, j'vais viré paro si ça continue j'le sens que les jours sont comptés. La rue vous savez à moi elle m'a rien apporter elle n'a fait que me détruire et non peut-être qu'elle m'a apporter une seule et unique chose de la haine. Beaucoup de haine envers les gens, envers moi-même. Je haïs tout c'qui m'entourent, j'en suis venu à avoir du mal à aimer. Je la canalise cette haine, j'suis pas le genre de mec à faire le chaud à la cité. J'me bat que si nécessaire et même quand je suis énervé contre quelqu'un j'essaye de rester calme. J'reste souvent silencieux même quand sa parle mal, je m'énerve pas pour un oui ou pour un non. J'ai appris à me contenir parce qu'avant c'était pire mais j'prend de l'âge et j'me dis que à 21 piges c'est pas tolérable. Alors maintenant je laisse passer beaucoup de choses pas parce que j'ai peur ou heja comme ça mais seulement parce que je sais que j'ai pas de limite. Si je le voulais je pourrais détruire la vie d'une personne, si je le voulais je pourrais faire très mal. J'peux faire mal aussi bien avec mes points qu'avec des mots. Les gens le savent pas ça... Il voit le Brahim poser, qui parle pas beaucoup mais ça va il rigole qu'à même ou Brahim le gars qui est souvent rabat en mode solo ou le Brahim qui fait ses plans en discret. Mais en vrai ils savent même pas un quart de qui je suis vraiment.

J'ai besoin de partit loin pour un certain temps parce que ici ça devient invivable. L'argent me rend pas heureux, j'en ai besoin par nécessité. Sans argent tu vas pas très loin ici-bas.

Moi je rêve de sérénité... J'veux que mon guelb soit apaiser.

04h21

J'venais de redescendre du toit, j'y suis rester longtemps mais ça m'a permit de faire redescendre la pression. J'ouvre la porte de l'appartement, toutes les lumières étaient éteintes. J'allume celle du couloir, la porte de ma chambre était entre ouverte, j'vois le frérot qui dormait. Il avait l'air d'aller mieux, j'vais pas le déranger, j'vais le laisser dormir tranquillement. J'vais voir mes deux petits eux aussi dormaient. J'finis par aller dans le salon, j'allume la lumière et j'vois Melina en train de dormir. J'voulais pas la déranger mais elle s'est réveiller quand j'me suis retourné pour m'en aller.

Mélina : hmm... Enfin t'es rentré ! T'étais où ?

Moi : j'étais partis faire un petit tour.

Mélina : ah d'accord, ça va mieux ?

Moi : ouais ouais

Mélina : hamdoulilah alors. Normalement c'est bon pour Nono d'ici quelques temps il ira mieux inch'Allah, il lui faut du repos et pas trop qu'il s'appuie sur sa jambe droite

Moi : bah merci hein sah t'as gérer

Je lui fais un clin d'œil et elle me répond pas un petit sourire

Moi : j'pense que je vais bouger quelques temps

Mélina : où sa ? Avec les petits ?

Moi : je sais pas encore mais ouais bah ouais j'vais pas les laisser seuls ici, Nono aussi il viendra si il veut

Mélina : ah ok... Ça va tu penses que tu vas gérer avec les petits ?

Moi : j'verrais hein

Mélina : d'accord, tu me tiendras au courant alors

Moi : ouais t'inquiète

Mélina : bon je vais y aller

Moi : si veux tu peux dormir ici hein et tu rentreras demain en plus il fait tard

Mélina : t'inquiète j'habite juste en face de chez toi ( mini rire )

Moi : ouais mais bon on sait jamais... Mais enfin bref, vas-y si tu veux. Envoi un message quand tu rentres

Mélina : ok bisou

Moi : ouais

Puis elle est partit et moi je suis aller dormir.

Brahim - « Tout était écrit »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant