Arrivée à la cité, khalti Myriam (la mère de Nordine) elle voulait absolument que j'vienne à la maison, j'ai dis oui en plus ça s'voyait que ça lui faisait plaisir. J'avais envoyer un message pour dire à Mélina que j'arrivais bientôt, ouais c'est encore elle qui garde les petits pour l'instant mais j'compte prend une baby-sitteuse. Elle a une ive aussi Mélina, j'veux pas la déranger avec mes problèmes. Sah même si bah moi et elle on s'parle très peu bah c'est une petite meuf bien, j'la remercierais jamais assez d'm'avoir aider avec les petits. Elle m'a rendue un grand service parce que sah sans elle j'aurais galérer, ça s'peut même que j'aurais sombrer.
Khalti Myriam : ah t'as fais le ménage wouldi, c'est bien hein !
Nono : bah ouais mama t'as cru j'étais un tahane ou quoi !
Si elle savait que c'était pas lui qui a fait le ménage, dehka. J'avais envie de rires mais l'frérot que il me lançait des regards scarface donc j'regardais ailleurs pour pas taper une barre sur sa gueule. On pose les valises dans l'entrée puis on va tous se poser au salon direct khalti elle a reprit ces marques, elle est partit nous faire du thé, elle avait ramener des gâteaux du bleds. On s'pose tous sur les sédaris.
Khalti Myriam : alors mon fils ça va ? Ta mère elle va bien ? Et les petits ? Comment ils vont ?
Moi : tout l'monde va bien hamdoulilah
J'ai pas voulu en dire plus, elle le saura en tant voulu que ça fait depuis bien longtemps que ma génitrice est partit et m'laissant avec Amal et Yanis. J'suis rester encore un peu chez eux puis j'décide de bouger avant d'partir j'parle vite fait avec Nono dans le couloir
Nono : tu t'en vas déjà frère ?
Moi : ouais j'dois m'occuper des petits
Nono : ah ouais... J'avais zapper. Bah vas-y khoya à toute à l'heure inch'Allah et si t'as besoin de heja j'suis là hein
Moi : t'inquiète (j'lui fais un clin d'œil)
On se tchek, j'dis au revoir à tout l'monde puis je bouge. J'voulais les laisser ce retrouver entres eux, en famille. J'me sentais pas hyper à l'aise donc j'ai préféré me barrer. Sur le chemin de retour j'crois Médine, c'te meuf toujours là à traîner dans le quartier... Elle était en train de taper un foot avec des petits de la cité, elle fait dehka.
Moi : WESH RONALDINHO
Elle s'est retournée puis m'a lancer un sourire en bougeant la tête de droite à gauche. Elle arrive vers moi avec sa démarche de raclure, elle marche pire que moi wesh, un vrai bonhomme mdrr. On se tchek puis elle me dit :
Médina : bah il est où Nono ? Sayé il a demandé le divorce ou quoi ?
Moi : (rires ironiques) t'as cru t'étais marrante ?
Médina : t'as rigoler donc la preuve que j'le suis (rires) mais sah il est où Nono ?
Moi : il est chez lui, ces darons viennent de revenir du bled
Médina : ah ouais, bien bien. Et toi t'fais quoi là ?
Moi : j'bouge chez moi là
Médina : ah ok bah vas-y à toute à l'heure inch'Allah
Moi : vas-y Ronaldinho
Elle a rigoler puis elle est repartit jouer avec les petits. J'suis rentrer chez moi, Mélina était là dans le salon en train de regarder la télé avec Amal et Yanis. Quand elle m'a vue Amal direct elle a sauter dans mes bras, en dirait ça faisait j'sais pas combien temps elle m'avait pas vue wesh.
Moi : wesh oukhty t'vas m'étrangler là (rires)
Amal : oh pardon, désoler. Tu m'a manquer, en c'moment tu restes plus trop à la maison... (Elle baisse la tête)
Ouais j'l'avoue en c'moment j'vous délaisse aussi bien toi que Yanis, j'me renferme sa s'voit pas mais petit à petit sa devient de plus en plus noir dans mon guelb. Le temps passe et j'me demande comment j'vais m'en sortir, quel futur pour moi ? Pour vous ? J'm'en pose un tas des questions, j'ai le vocère en surchauffe. Si tu savais sœurette à quel point pour moi c'est difficile, j'veux vous rendre heureux, j'ferais tout pour que vous aillez une belle vie mais j'sais que j'aurais beau tout faire au fond vous aussi vous souffrez. Pas d'père, pas d'mère, un grand reuf peu présent, dans la délinquance. C'est sûr que vous méritiez une meilleure vie mais faut essayer de composer avec c'qu'on a... Parfois c'est difficile mais je m'accroche pour vous seulement pour vous. Mon cœur il bat pour vous, c'est en vous que j'puisse mon énergie, ma force, mon courage, ma rage de vaincre. Même quand j'suis sous jack et marie-jeanne y'a vos gueules d'anges qui sont présentes, j'pense constamment à vous et j'rêve constamment qu'un jour j'vous rendrais fières, que vous parler en bien d'votre grand frère.
Moi : ouais je sais oukhty mais t'inquiète, t'inquiète. Ce soir vous voulez qu'on bouge au grec ? (Je regarde Yanis)
Yanis : ouais ! Sa fait longtemps !
Amal : ouiii ! Trop bien !
Mélina est rentrée chez elle quelque temps après, j'lui ait pas proposer de venir manger avec nous. Elle aussi elle a une famille, j'vais pas tout l'monde l'obliger à rester puis j'vais envie d'me retrouver avec ma petite sœur et mon petit frère, avec mon sang. Ça fait du bien parfois ce genre de moment là.
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Brahim - « Tout était écrit »
General FictionMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?