21 février - 18h55
Moi : si y'a heja tu m'appelles
- Ok pas de soucis, t'inquiète je prendrais bien soins d'eux
Moi : ouais ouais fais belek.Je lui laisse pas le temps de répondre et je dévale à toute vitesse les escaliers. J'avais enfin réussis à trouver une nourrice pour garder Amal et Yanis après de long mois qui ont été tout simplement éprouvant, difficile. Quand t'as des gosses qui réclament leurs mère constamment et que tu sais pas quoi leurs répondre, surtout quand ces gosses sont tes petits frères et sœurs. Bah vie d'moi que t'as envie de pété un câble. Avec le temps ils s'y sont fait t'façon ils ont pas vraiment le choix. C'est la vie, c'est comme ça. Arrivée en bas de ma tour, je tchek les teneurs de murs pour lequel j'ai encore un minimum de respect. Les autres j'm'en balles les clewis, j'ai jamais su faire l'hypocrite. Après j'me dirige vers les caves du bâtiment D voir Amir.
Amir ? Un grand de la cité, ce mec il s'en balles les couilles de tout d'ailleurs. Il pense que à faire son bizz. Il serait même prêt à vendre père et mère pour sa. Y'a une histoire derrière ce caractère de mec insensible mais personne ne sait.
La porte de la cave était entre ouverte. J'me penche pour voir si il est là et effectivement il était là. Une pute était en train de lui faire une fellation. Je toque à la porte
Amir : C'EST QUI LÀ ?
Moi : C'EST BRAHIM
Amir : AH FRÉROT ATTEND VITE FAIT... VAS-Y RENTREJe rentre dans la pièce, j'le vois en train d'se passer la main dans les cheveux sa keh assise sur une chaise. Les mains poser sur ces cuisses, son haut à moitié ouvert tu voyais presque ces seins. Je tchek Amir et nous commençons à parler
Amir : alors mon kho quoi d'neuf ? Vas-y assis toi si tu veux
Moi : ça va hein on est là. Non t'inquiète j'vais pas rester longtemps
Amir : alors qu'est-ce qui t'amène ? Eh sort toi ( parlant à sa keh )
- Mais bébé on a pas finit...
Amir : on finira plus tard t'inquiète ma princesse.
- d'accord, tu m'appelles hein ?
Amir : ouais ouais t'inquiète, t'inquiète.Elle lui fait un bisou sur la bouche qu'il s'empresse d'essuyer avec sa manche de polo. Puis elle s'en va.
Amir : sale pute ( à part avec un regard noir ). // ( à moi ) ouais donc on disait, tu viens me voir pourquoi frérot ?
Moi : c'est Khalil il m'a appeler, il m'a dit que zehma tu voulais me voir pour un truc important
Amir : ah ouais ouais. Écoute frérot, j'ai beaucoup de respect pour toi, ça s'voit t'es pas comme les autres mecs du tieks. T'fais pas le fou, tu marches droit t'vas pas faire la salope pour de l'argent. Tu parles pas pour rien et on m'a dit que niveau affaire t'étais quelqu'un de très rusé, très discret et sur c'était rare que tu te fasses pété et sa j'aime
Moi : ouais et donc ?
Amir : ce soir on a un coup, un vrai coup. Et j'te met sur le coup si t'es partant tu prends 20 % à toi d'voir
Moi : j'suis partant.
Il se lève et me fait une accolade
Amir : ah frérot je savais que t'étais pas une salope toi !
Moi : c'est à quel heure ?
Amir : 23h30 on se rejoins devant la cité
Moi : ok bah vas-y khoya moi j'vais bouger
Amir : vas-y frérot fait belek et si t'as besoin de quoique ce soit j'suis là hein
Moi : ouais t'inquièteJe suis sortis de la cave. Ça me fait rire quand je l'entend me dire " si t'as besoin de quoique ce soit j'suis là hein " vous avez jamais été là pour moi autant que vous êtes et maintenant zehma parce que vous avez apprit que j'me débrouillais pas mal, que j'avais le respect des anciens pour voulez faire poto avec moi ? Mais aller j'suis pas un pd moi. J'fais cavalier seul et même si on a grandit ensemble si faut que j'te fume j'hésiterais pas. Eh ouais j'ai l'cœur dur, noir. Plus aucun sentiments qui s'en échappe que de la haine qui en sort.
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Brahim - « Tout était écrit »
Ficción GeneralMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?