On était tous dans la salle d'attente à attendre que les médecins viennent nous voir. Elle a prit deux balles une dans l'épaule et une dans le ventre.
J'étais anéanti, j'avais vécu trop de fois cette scène. J'étais à cran et là j'avais envie de tout niquer sur mon passage. J'avais l'impression que c'était moi le problème je repensais à se que m'avait dit ****** et j'me disais mais si ils veulent ma mort donc ils vont faire quoi ? Ils vont abattre toutes les personnes qui sont autour de moi.
Ils veulent que je perd tout, que je me met à genoux devant eux ? Ils veulent que je crève comme Sabri. Je pouvais pas accepter que les choses continuent comme ça.
Ils veulent la guerre alors ils vont l'avoir mais ça va être sanglant.
Samuel : Si il arrive quelque chose à Yara, ils sont mort.
Nono : Ça va trop loin ces histoires.. In Shaa Allah elle s'en sort.
Samuel : Là j'ai appelé quelques personnes, j'ai appelé son père. Même si elle ne meurt pas ils sont morts.
Nono : Son père il arrive ? Miskin il devait être mal, il t'a dit quoi ?
Samuel : Ouais il va arriver bientôt. Bien sûr qu'il est mal mais il a le bras long. C'est des italiens, ils ont de la famille à Cagliari et en Corse aussi eux ils rigolent pas.
Nono : Ah ouais.. chaud.
Moi : J'vais tous me les faire.
Samuel : Ah frérot cette fois-ci ça va aller loin.
Les portes coulissantes de la salle d'attente des urgences s'ouvrent, c'est le père de Yara qui est là. Il avait l'air paniqué désorienté. Ça se comprends, c'est sa fille la chaire de sa chaire tout est normal. Malgré que ça se voyait qu'il était dans le mal il avait le visage très fermé. Il regarde partout autour de lui jusqu'à ce qu'il aperçoive le regard de Samuel qui lui fait signe de la main. Il se dirige vers nous et arrivé à notre hauteur Samuel se met debout et il se font une accolade puis finissent par se prendre dans les bras.
Samuel : Luca, j'te présente Brahim et Nordine. Ce sont des amis à moi ils viennent de Paris mais ils habitent ici maintenant. Brahim était avec nous, il était dans la voiture avec Yara quand y'a eu l'accident.
Il serre la main à Nordine puis serre la mienne.
Luca : Tu as vu quelque chose ? Explique moi comment ça s'est passé ?
Moi : J'ai pas eu le temps d'apercevoir les personnes qui étaient sur la moto. On était sur Cassis, votre fille avait pas sa voiture alors je lui ai proposé de la ramener chez elle. On était à un carrefour, le feu était au rouge pour nous. J'ai à peine eu le temps de tourner la tête, la moto était déjà partis et elle était inconsciente.
Il me regarde longuement dans les yeux prends une grande expiration et me dit
Luca : Ok. - Il me tapote l'épaule - Ok. Faut que je vois ma fille, où sont les médecins qui s'occupent d'elle ? - dit-il à Samuel -
Samuel : Tu vas à l'accueil, tu leurs dis que t'es son père ils vont te laisser y aller. Ils ont dit là priorité à la famille.
Luca : J'arrive, la police est là ?
Samuel : Non la police n'est pas là. On a pas attendu les urgences on a foncé direct à l'hôpital.
Luca : Je préviens un ami à moi qui bosse à l'IGPN. Je reviens.
Samuel : Ok
On reste dans la salle d'attente. C'était insoutenable d'attendre sans savoir si elle allait bien ou pas. C'est angoissant, frustrant. Je repensais à la mort de Naya et j'avais le sang qui se glaçait. J'me souviens avoir vu son corps inanimé dans la chambre d'hôpital. J'me souviens avoir vu les infirmières débrancher toutes les machines qui la reliait à la vie. J'me souviens de tout comme si c'était hier. J'oublie rien comme la mort de Sabry j'ai rien oublié. J'oublierais jamais.
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Brahim - « Tout était écrit »
General FictionMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?