52.

1.8K 98 0
                                    

Moi : Comment ça trop tard ? Ça veut dire quoi ça ?

Samuel : Viens on va se mettre là-haut parce que je t'entends pas bien là

Je me lève très énervé, je sais pas ce qu'il va me dire mais je sens déjà que je vais explosé. Nono me fait signe au loin pour me demander qu'est-ce qui se passe je lui fais signe de la tête de venir. 

On monte en haut dans un salon privé qui est destiné de basse aux clients qui ont beaucoup de sous et qui souhaite ce retrouver avec des filles. Mais là y'avait personne donc on s'est posé là-bas pour pouvoir être au calme. Samuel et Nono se font une accolade, le pote de Samy était rester en bas.

Nono : Bon, il se passe quoi là ?

Samuel : Bah comme je disais à ton Brahim va falloir rentrer avant qu'il ne soit trop tard

Nono : C'est-à-dire à dire trop tard ? Il se passe quoi exactement ?

Brahim : Frère parle vite steuplait parce que je vais devenir fou

Il souffle un bon cou puis ouvre l'enveloppe et sort un tas de photos et les mets en face de nous.

Samuel : Ce sont tes frères et sœurs ça ?

Je sais même plus quoi penser ni comment réagir, mon cœur bat à mille à l'heure, j'ai l'impression que tout ce qui est autour de moi va voler en éclats. Je vois des photos des petits sortant de l'école, au parc, à la cité. Je serre dans ma tête. Je balance les photos d'un revers de la main par terre. Qui veut s'en prendre à eux ? Amal et Yanis c'est la prunelle de mes yeux, celui qui touche à eux mais il est mort enterré vivant. Je vais le broyer, le détruire. Eux deux c'est mon seul point sensible, tu t'en prends à eux mais je t'égorge. Je me lève et fais les cents pas dans la pièce. Je vous jure que je suis à deux doigts de commettre des meurtres à cet instant.

Moi : C'EST QUI L'ENCULÉ QUI A PRIT DES PHOTOS D'EUX HEIN C'EST QUI JE TE JURE CELUI QUI LES TOUCHENT IL AURA À FAIRE À MOI. SUR MA VIE FRERE CELUI QUI LES TOUCHENT JE L'ENCULE SA MÈRE

Je commence à tout casser, tout ce qu'il a autour de moi. Les banquettes, les meubles je deviens incontrôlable. Les deux ils essayent de me calmer mais je peux pas j'y arrive pas. On a toucher à ce que j'avais de plus cher de ma vie. Ma seule raison de vivre d'ailleurs.

Nono : WAllah khoya calme toi, arrête

Samuel : On va trouver une solution Brahim personne s'en prendra à eux t'as ma parole

Moi : NON JE M'EN BALLES LES COUILLES, ME TOUCHER PAS - Dis-je en me dégageant de leurs emprise - J'AI QUE EUX DANS MA VIE ET PERSONNES VOUS COMPRENEZ PERSONNES ME LES ENLÈVERA. SI JE DOIS MOURIR POUR EUX JE MOURRAIS POUR EUX. MAIS C'EST MORT PERSONNE NE LEURS FERA DU MAL TANT QUE MOI JE SERAIS VIVANT.

J'ai pris ma veste et je suis partis en déboulant à toute vitesse. Je les attendais m'appeler mais sayé j'étais hors de moi et plus personne ne pouvait m'arrêter. En bas je croise Sadji qui me voit partir avec incompréhension, il m'appelle mais je le cala pas. Je sors du club et marche sans vraiment savoir où je vais. C'est pas moi qui ai les clés de la gova en plus. Je vois une tête de taxi, y en a un qui était stationner donc je monte dedans.

Chauffeur de taxi : Bonsoir monsieur

Moi : Bonsoir, déposez moi 10 boulevard Charles Nédelec dans le 1er s'il vous plaît.

Chauffeur taxi : Ça marche !

Le chauffeur de taxi prends la route, j'entends mes bigos vibrer dans la poche de ma veste mais je ne répond pas. J'éteins les deux et pose ma tête entres mes mains. Je sais plus où donner de la tête, je suis complètement perdu. Je pense à eux, à si ils vont bien à cet instant, si on a tenter de leurs faire du mal. Je me dis que j'aurais pas dû les laisser, que je suis incapable de m'occuper d'eux. J'en veux à ma foutu génitrice, je maudis tout sur mon passage. Arriver à destination, je paye là chauffeur de taxi et le remercie puis je monte dans l'appartement que nous avons louer moi et Nono.

Je fouille partout tellement j'ai plus les idées en place j'ai dû mal à garder mon calme. Je jette tout ce qui est sur mon passage, je cris, je parle solo, je deviens paro. Dans un étui de sacoche "Louis Vuitton" je tombe sur ce que je cherchais... Je pensais pas avoir à l'utiliser mais là, la guerre est déclarée et elle sera sanglante. Si je dois y laisser ma vie alors qu'il en soit ainsi mais moi vivant, moi Brahim vivant jamais vous ferez de mal à ma chair, à mon sang.

Je vais prendre une douche très rapidement avant que Nono débarque et qu'il essaye de me stopper. Je me met en survêtement noir, pompe noir. Je prends ma sacoche, les clés du t-max, mes téléphones et j'y vais.

Ce soir j'irais les traquer où qu'ils sont je les retrouveraient et je les fumeraient.

Brahim - « Tout était écrit »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant