J'ai tellement bombardé en voiture c'est incroyable. J'étais paniqué à l'idée de savoir que Brahim était à l'hôpital. Je me posais tellement de questions, comment tout cela avait pu arrivé.
Arriver à l'accueil une dame m'indique son numéro de chambre. Je prends l'ascenseur et arrivé au deuxième étage je tombe nez à nez avec une femme un peu âgée mais qui m'a l'air d'être médecin.
Moi : Excusez-moi, bonsoir.
Dame : Oui bonsoir madame, je peux vous renseignez.
Moi : Je suis venue voir M. Mecheri. L'hôpital m'a appelé pour me prévenir qu'il avait été hospitalisé ici.
Dame : Hmm de nom ça me dit rien... vous connaissez son numéro de chambre ? Vous êtes allez à l'accueil ?
Moi : Oui oui. On m'a dit qu'il était au deuxième étage dans la chambre 421.
Dame : Ah d'accord alors vous allez toujours tout puis la première à gauche. Vous aurez une grande porte coulissante passer la porte vous avez toutes les chambres en 400.
Moi : Merci beaucoup, bonne soirée.
Dame : Merci à vous aussi.
Je suis le chemin que m'a indiqué la médecin. J'étais tellement paniquée, angoissée je savais pas à quoi m'attendre. Brahim à l'hôpital c'était tellement pas comment. Je décide d'envoyé un msg à Nono pour lui dire ce qu'il se passe. C'est son meilleur ami et sa seule famille il doit être au courant.
Arrivée devant la chambre j'entrevois Brahim allonger dans le lit, les yeux ouvert. J'appréhende de rentrer dans la chambre vu comment on s'est prit la tête la dernière fois. J'ai pas envie qu'on se dispute je suis fatiguer j'aimerais juste un peu de compassion. J'suis encore retourner par cette lettre que j'ai trouvé dans ses affaires, y a trop de choses qui se passent dans mon cerveau. Bref c'est la merde.
J'ouvre la porte tout doucement, il me regarde fixement puis se remet à fixer le plafond. Je m'assois à côté de lui sans dire un mot, je sais pas vraiment quoi dire.
Sa fait maintenant une bonne dizaine de minute qu'on est là sans se parler. Je suis tétaniser si vous saviez... il me perturbe tellement que je sais plus quoi dire, faire.
Moi : Je suis désolé.
Il me regarde et recommence à fixer le plafond. Je sais même pas pourquoi je m'excuse mais je pense que c'est nécessaire que je lui dise la vérité, tout ce qui me passe par la tête. J'en peux plus de tout garder vaut mieux que tout sorte quitte à ce qu'il me déteste encore plus au moins tout sera dit.
Moi : Je suis désolé et même si ça changera rien à la situation je suis désolé de comment je t'ai parlé la dernière fois qu'on s'est disputé. Tu sais - Je me met à pleurer -. Je te détestais de ne pas m'aimer, je me disais que t'étais qu'un fils de pute. Désolé pour ta mère mais c'est réellement ce que je me disais intérieurement. Je ne comprenais pas pourquoi tu ne t'intéressais pas à moi alors que moi je faisais tout pour capter ton intention. J'arrivais pas à me dire que peut-être qu'on était pas fais l'un pour l'autre tout simple. Je pense que je suis amoureuse de toi Brahim. J'en suis même sure et le fait que t'ai pu accepter de coucher avec moi m'a laissé penser que quelque chose était possible entres nous.. j'avais l'impression que j'étais plus pour toi. Je suis complètement folle rien que d'être venue ici avec toi. Sérieux qui se barre avec un mec et des gosses. T'es ni mon mec et ce ne sont pas mes enfants, vous n'êtes pas ma famille. Je suis qu'une étrangère à vos yeux mais moi je suis venue parce que je suis tellement malade et pommée comme fille que je fais des trucs insensés.
Je retint ma respiration mes larmes tombent tellement que sa me brouille la vue.
Moi : Je te dis pas sa pour que t'ai de la compassion pour moi. J'attends rien de ta part, j'ai compris comment tu es étais maintenant. - Je me lève -. Tu sais t'auras beau détester tout le monde ça la fera pas revenir. La seule personne à tu peux en vouloir c'est à te propre personne. T'es tellement mal aussi perdu que moi que tu déverses toute ta haine sur les autres. Mais tout ça, sa finira par te détruire. Même si moi je représente rien à tes yeux, pense à ta petite sœur et à ton petit frère. Qui va s'occuper d'eux si tu continues de te détruire ? Je rentre je voulais juste m'assurer que tu sois vivant quand tu rentreras je rentrerais chez moi, j'ai plus rien à faire ici.
Je sors de la chambre et je m'écroule dans le couloir en pleurant je pleure tellement. Je suis à bout, fatiguer. J'ai l'impression que je suis en train de me faire du mal pour rien. J'avais pas besoin de tout ça ma vie était déjà assez compliqué. Je sais pas ce que je voulais me prouver à moi-même mais c'est raté et ça m'apprendra.
Arrivée dans ma voiture je déverrouille mon téléphone. J'avais au moins 20 appels manqués de la part de Nordine. Je le rappel directement.
Nono : Ouais allô ? Salam aleykoum, pourquoi tu répondais pas là ?
Moi : Désolé j'avais pas vu tes appels.
Nono : Tu pleures ?
Moi : Non. Brahim va bien si tu veux savoir mais il va rester un peu à l'hôpital je pense.
Nono : Mais qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Pourquoi il est à l'hôpital ? Ils t'ont dit quoi les médecins ?
Moi : J'en sais rien, ils m'ont rien dit. Là j'ai pas pu rester faut que je m'occupe des petits j'y retournerais demain.
Nono : Hmm j'vais monter sur Marseille là, dans 2-3h je vais prendre la route In Shaa Allah.
Moi : Ok tu viens avec Neila ?
Nono : J'sais pas j'vais voir si elle peut se libérer. T'as besoin de quelque chose avec les petits ?
Moi : Non t'inquiète, merci. Quand t'es en route tu m'envoies un message.
Nono : Vasy a taleur merci Mel.
Moi : De rien.
Nous raccrochons et je reprends la route direction la maison. J'étais impatient que Nordine arrive et que je puisse reprendre ma vie normale. Je ne peux pas lutter contre Brahim, son mal-être, ses soucis constants et tout le reste. Je peux rien faire pour l'aider, je suis pas la meuf qui l'aime, je suis pas son âme sœur faut que ça rentre dans ma tête. Faut que je laisse tomber c'est la meilleure des choses à faire.

VOUS LISEZ
Brahim - « Tout était écrit »
Ficción GeneralMais pas facile d'être sage les poumons plein de rage. Brahim, 25 ans aurais-je le temps de me repentir ?