Dayia, une guerrière des Terres du Nord.
Une compagnie de nains prête à tout pour récupérer leur royaume volé.
Des destins qui s'entremêlent vers un seul but : Erebor.
Oyez Oyez : les personnages de l'œuvre de Tolkien ne m'appartiennent pas, mis à p...
-"Ed' i'ear ar' elenea ! Dayia ! Lle tyava quel ?"
-"Mae, hantalé, Hir Elrond..."
-"Que faites vous ici toute seule ?"
-"Je pense que vous comprendrez mieux lorsque nous serons rentrer à Fondcombe"
Perplexe, le seigneur Elrond me fit monter à cheval avec lui, sans poser d'autres questions.
On sonna notre arrivée dans la cité des elfes. Au loin, j'aperçus la compagnie qui s'agitait.
Les cavaliers encerclèrent la troupe. Je descendis de cheval rapidement pour me joindre aux autres. Dwalin, sur le qui-vive, m'attrapa par la ceinture pour rester près de lui.
-"Gandalf !"
-"Seigneur Elrond... Mellonen ! Mo evinedh ?" fit Gandalf.
-"Farannem 'lamhoth i udul o charad. Dagannem rim na Iant Vedui... C'est là que j'ai trouvé notre chère Dayia combattant à elle seule une horde d'orques...il est étrange de les voir si proches de nos frontières... Quelque chose ou quelqu'un les a attirés par ici..."
-"Il se peut que ce soit nous..." confia Gandalf.
Le seigneur Elrond observa l'attroupement de nain devant lui et s'avança vers Thorin.
-"Bienvenue Thorin Écu-de-Chêne, fils de Thrain."
-"Il ne me semble pas vous connaître."
-"Vous me rappelez votre grand père. J'ai connu Thror quand il était roi sous la montagne."
-"Ah oui... Jamais il n'a parlé de vous." répondit rudement Thorin.
Après ce rapide échange, le seigneur Elrond nous invita à venir nous restaurer et se reposer. Je restai à ses côtés le temps que le groupe s'éloigne suffisamment.
-"Seigneur Elrond, je vous serai gré de ne pas mentionner mon passage ici, ni mon emprisonnement devant les nains." lui soufflais-je
-"Comme vous voudrez...Sachez que vos appartements n'ont pas bougés depuis votre départ, vous pouvez les réintégrer le temps de votre séjour ici."
Je m'inclinai et pris congés.
Une fois arrivée, je me laissai tomber de tout mon long sur le grand lit, en lâchant un long soupir satisfait.
Après quelques minutes, une elfe vint à ma rencontre et m'invita à me déshabiller pour faire laver mes vêtements de voyage. Elle m'indiqua un placard où je pouvais trouver de quoi me changer.
Je souris, pleine de nostalgie, en ouvrant la penderie. Il n'y avait qu'une robe de suspendue. Elle avait été conçue spécialement pour moi par les elfes. Je ne l'avais jamais mise.
Je pris le temps de me décrasser et de me débarrasser de tout le sang d'orque qui avait séché sur mon visage. J'enfilai ensuite, pour la première fois cette robe, mal à l'aise. Elle était noire, dotée d'un plastron en cuir. Une fente sur le côté laissait apparaître ma jambe droite. On était bien loin de l'habit traditionnel elfique bien sûr, le but était que je me sente comme chez moi... comme une Nordienne.
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