Rebekah's side
C'était comme une évidence. Une bouffée d'air frais. J'ai répondu immédiatement à son baiser, mon désir pour lui avait largement pris le dessus sur ma raison. Ses lèvres sur les miennes, c'était... Irréel, comme si j'allais me réveiller d'une minute à l'autre. La douceur de sa peau quand je la caresse du bout des doigts, la masculinité de son odeur, le goût du Soju sur le bord de ses lèvres... L'alcool a décuplé mes sensations et j'en veux plus, toujours plus.
Mais soudain, comme s'il se rendait compte des conséquences de ses actes, il se retire brusquement et me regarde, le regard sauvage, essoufflé. Je dois être le miroir de son expression car je le regarde, incapable de prononcer un mot tellement je suis déboussolée par son... initiative. Mes yeux se baissent instinctivement sur ses magnifiques lèvres charnues et gonflées par notre baiser ardent.
- Pardon, dit-il en enfin, je suis désolé. Je ne voulais pas-
Là encore, mon désir pour lui m'aveugle complètement. Je réduis rapidement l'espace entre nous et l'embrasse comme je n'ai jamais embrassé un homme de ma vie. Ses épaules se détendent instantanément, signe qu'il est rassuré, comme libéré par mon geste. Je lâche un soupir d'aise quand il me rapproche de lui en passant un bras autour de ma taille, son autre main sur ma nuque. Je le remercie silencieusement d'avoir une telle empoigne, sans laquelle je me serais certainement liquéfiée au sol. Mais c'est en collant mon bas-ventre au sien que je me rends compte à quel point je lui fais de l'effet – son érection est proéminente, créant un relief à travers son jean. Cette sensation incroyablement sexy me procure une décharge d'électricité dans tout le corps, terminant sa course droit dans mon intimité.
- Kookie, gémis-je entre ses lèvres en passant mes deux mains dans ses cheveux sombres, tirant légèrement dessus.
- Bek, grogne-t-il à son tour, ne fais pas ce genre de choses. Tu n'as déjà aucune idée de tout ce que j'ai envie de te faire – ah.
Ma bouche avait quitté la sienne pour voyager sur sa mâchoire, déposant des baisers papillons, très légers, pour se faire plus insistants lorsque je descends sur son cou. Je veux plus, je veux explorer davantage avec ma langue. Alors, je défais un bouton de sa chemise et écarte le col pour avoir accès à sa clavicule, que je me mets à mordiller et sucer. Sa respiration est saccadée, très irrégulière, et, comme s'il n'en avait pas eu assez, il prend mon menton entre son pouce et son index pour goûter à nouveau à mes lèvres.
Puis je le sens bouger. Je sens qu'il veut nous diriger quelque part, mais je titube en reculant et manque de tomber à la renverse. Je le sens sourire contre mes lèvres et d'une force surprenante, il me prend l'arrière des cuisses et me porte contre lui (d'une facilité déconcertante) jusqu'à la banquette arrière de la Jeep, où il me pose délicatement dessus. Mes jambes sont enroulées autour de lui, et pour être honnête, le sentir aussi proche de moi me rend trempée d'excitation.
Je perds tous mes moyens quand ses mains glissent sous mon t-shirt pour effleurer mon ventre et pressent mes hanches. Je les roule contre lui et il me répond en lâchant un grognement rauque, qui me fait gémir à mon tour. Mon Dieu, j'ai horriblement chaud. Ses doigts se font plus aventureux, explorant ma peau nue sous mon t-shirt. Quand il arrive au milieu de mon dos, il détache ses lèvres et me regarde, l'air aussi confus qu'excité, et me demande d'une voix grave :
- Rebekah... ne me dis pas que tu ne portes pas de soutien-gorge.
La façon dont il prononce mon prénom affole mon cœur. Ses pupilles dilatées, ses sourcils légèrement froncés, sa respiration irrégulière et la bosse proéminente dans son pantalon affole... eh bien, une autre partie de mon corps. Dans un élan de confiance en moi, je lui réponds, en me mordillant la lèvre :
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Together [함께] • JJK
أدب الهواة"Tu ne penses pas qu'on a le droit à être égoïstes, un peu? Si je sais ce que je veux, je devrais pouvoir le faire sans me poser de question. Et là, maintenant, ce que je veux, c'est être avec toi. Donc, si tu es d'accord, on fout le camp d'ici et o...