Chapitre 2

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Bonjour tout le monde ! Bien que ça ne soit que le début, n'hésitez pas à voter et à laisser des commentaires, ça me ferait vraiment plaisir !



- Je vous présente donc votre nouveau camarade de classe... commença M.Roque. Il commençait vraiment à me courir sur le système. Il ne pouvait pas cracher le morceau ? Bon dieu, je me mettais à penser comme une vulgaire élève. Il était vraiment temps pour moi de changer d'air...

- Arkos, termina le professeur.

Attendez... quoi ? Non... pas lui. Pas ici. Impossible.

J'entendis des chuchotements venant des filles derrière moi.

- Arkos ? C'est quoi ce prénom pourri ?

- Il ne doit pas être du coin...

Je me crispai. Il aurait pu au moins changer de prénom, histoire de se fondre dans la masse... Mais mais ça ne m'étonnait pas de lui. Toujours à n'en faire qu'à sa tête.

Le cours de mes pensées fut interrompu par son apparition. Car oui, il n'entrait pas, il apparaissait, car il arrivait si discrètement qu'on ne le voyait jamais.

Il n'avait pas changé d'un poil. Cheveux noirs de jais ébouriffés et yeux vert émeraude. Toujours aussi musclé, et, bien sûr, en débardeur. Mais il était différent, à cause d'un détail. Un seul, mais assez voyant. Il portait une casquette qui lui couvrait entièrement les oreilles. Tiens donc. Comme par hasard.

Les murmures derrière moi s'étaient tus. Un sourire étira mes lèvres. Je pouvais voir leurs yeux s'arrondir et leurs bouches s'ouvrir sans même les regarder. Arkos avait cet effet-là sur les filles. Mais il ne semblait pas le remarquer.

" Quelle naïveté touchante ! " pourrait-on penser. Tss. " Quel gros idiot... " serait plus juste.

Il parcourut la salle de son regard perçant et ses yeux s'arrêtèrent sur moi. Il me fit un clin d'œil, accompagné d'un léger sourire. "Mais oui, pensais-je. Ne crois pas m'amadouer avec ce genre de choses. Je sais parfaitement pourquoi tu es là."

Restait à savoir comment il allait réussir à convaincre le prof de garder sa casquette. Ce dernier lui criait déjà dessus.

- Votre casquette, jeune homme ! On n'est pas au marché, ici !

- J'ai un problème à la tête, Monsieur. J'ai une ordonnance, si vous voulez.

Non ? Je me retins de ne pas rire. Il gardait son prénom bizarre mais il prenait soin d'avoir une ordonnance pour sa tête ? Ça lui ressemblait bien.

M. Roque, après avoir grommelé quelque chose d'incompréhensible, lui assigna une place au fond et commença le cours. Sympa, le mec. Un nouveau arrivait et il ne lui disait même pas ce qu'on étudiait.

Je sentais le regard d'Arkos peser sur mon cou. Je savais bien qu'il ne me quitterait plus d'une semelle, et cela m'était déjà insupportable. Mais j'allais lui dire deux mots, moi. Il ne s'en tirerait pas comme ça.

Dès que vint la récréation, je l'attrapai par le bras, l'arrachant du groupe de filles qui l'entourait, et je l'entrainai dans un coin où nous pourrions parler tranquilles. Tout en marchant d'un pas rapide et énervé, je l'observai du coin de l'œil. Il affichait un grand sourire, comme toujours, celui qui le rendait encore plus beau qu'il ne l'était déjà. Cela me rendit encore plus agressive et, une fois arrivés, je le plaquais contre un mur en le tenant par le col et lui demandai :

- Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Moi aussi, je suis content de te revoir !

Voyant mon regard noir, il soupira.

- A ton avis ? Je suis là pour toi.

- Je n'ai rien demandé.

- Je n'ai jamais dit ça. On surveillait un groupe de 4D depuis un bout de temps et il semblerait qu'ils t'aient repérée.

Il arborait un sourire moins joyeux désormais.

- Ah oui ? Tu me crois faible ? Les 4D ne sont pas réputés pour leur puissance.

- Ni pour leur gentillesse. Ecoute, ils sont beaucoup, plus de vingt.

- Je sais me battre. Je n'ai pas besoin de toi.

- Ne t'inquiètes pas, je te laisse t'en occuper. C'est juste au cas où tu sois un peu rouillée.

- Tu sais ce qu'elle te dit, la rouillée ?

- Tu ne me fais même pas un petit câlin de retrouvailles ? fit-il en mimant l'indignation.

Je lui enfonçai la tête dans le mur, qui se fissura. Heureusement qu'il avait la tête dure.

- Ne détourne pas la conversation.

- Ton manque de confiance me fait beaucoup de peine, Mino !

- Ce n'est pas de toi que je méfie, c'est des autres.

- Pourtant, ils font vraiment tout pour te protéger...

- Et ils m'envoient en appât. Bien sûr. Quelle logique.

Il soupira bruyamment.

- Tu peux me lâcher, s'il te plait ?

Je pris conscience que je le maintenais toujours contre le mur. J'enlevai ma main et le laissai se redresser.

- Désolée, lâchai-je.

- Ouah, j'ai réussi à te faire dire autre chose qu'une insulte ! Il faut fêter ça !

- La ferme, crétin.

- Ça ne te réussit pas, le lycée... soupira-t-il.

La sonnerie retentit, signant la fin de notre discussion.



 Alors ? Ça vous plait ? Désolée pour ce court chapitre, j'essaierai d'en faire des plus longs à l'avenir ! ( pas taper !) Dites-moi ce que vous en pensez ! C'est important pour moi !

Lumière de nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant