Bonjour ! Bon et bien voilà la suite, en espérant que ça vous plaise. Et que ce soit le cas ou pas commentez s'il vous plait ! Bonne lecture ! ❤
Dès qu'Arkos eut compris qu'il venait de faire la plus grosse erreur de sa vie, il recula lentement vers la porte sans me quitter des yeux, comme un chat (voir média), puis la referma. Je l'entendis courir dans le couloir.
Mais il n'allait pas s'en tirer comme ça. À toute vitesse, je retirai la serviette et me mis en pyjama. J'ouvris la porte à la volée et m'élançai à sa poursuite.
- Arkos, tu es mort ! hurlai-je.
- Tu n'avais qu'à fermer le verrou ! C'est de ta faute !
- La ferme ! Tu vas regretter d'être né !
Grâce au son de sa voix, je savais désormais qu'il s'était barricadé dans sa chambre. Rapide.
- Ouvre-moi immédiatement ! criai-je en tambourinant sur la porte.
- Non merci, je préfère rester en vie, répondit-il.
Je me calmai et repris :
- Très bien, dans ce cas je défonce la porte, et tant mieux si tu es derrière.
Il ne répondit pas.
- Arkos... Je compte jusqu'à trois. Un... Deux...
Il ouvrit la porte.
- C'est bon, c'est bon ! dit-il. T'es...
Je le poussai vers le mur avant qu'il ne puisse finir sa phrase. Et je lui en collai une.
- Aie... dit-il simplement.
On voyait la marque de ma main sur sa joue.
- Tiens, tu n'es plus en serviette, continua-t-il. Dommage...
Il reçut une autre claque. Sur l'autre joue. J'avais envie de l'étouffer avec l'oreiller. Mais je me contentai de le fixer d'un regard noir avant de repartir de la chambre d'un pas furieux. Et voilà ! Ça ne faisait pas deux heures qu'il était là et ça commençait déjà.
J'allai directement dans ma chambre et je me glissai sous la couette. Je soupirai. Pas facile de se détendre avec lui sous le même toit. Je me laissai tranquillement glisser dans le sommeil...
- Tu m'en veux ?
Bon dieu, il était venu jusqu'à ma chambre. Je lâchai un immense soupir.
- Mais non, Arkos... C'est pas grave.
Je faisais tout pour qu'il me laisse tranquille.
- Ah... Tant mieux alors, répondit-il.
J'étais dos à lui mais j'étais sûre qu'il souriait.
- Bonne nuit, lui dis-je.
- Bonne nuit, murmura-t-il en refermant la porte.
Je m'endormis. Mes rêves furent agités et désordonnés, mais vers le milieu de la nuit ils finirent par se stabiliser.
Et lorsque je me réveillai, le lendemain, je trouvai bien évidemment Arkos endormi contre moi. Je m'en étais doutée. Il avait vraiment besoin d'affection, ce mec... Tout d'un chat, c'est bien ce que je disais. Il n'avait pas osé mettre ses bras sur moi de peur, je suppose, de me réveiller et de se prendre une autre claque. Il avait de la chance, j'étais toujours de meilleure humeur le matin.
Je m'enlevai doucement du lit pour ne pas le réveiller et vis qu'il avait toujours sa casquette. Décidément...
Il était mignon quand il dormait. On avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver tant son visage était serein.
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Lumière de nuit
Fantasía"Qu'est-ce que tu fais ici ? - Moi aussi, je suis content de te revoir ! Voyant mon regard noir, il soupira. - A ton avis ? Je suis là pour toi. - Je n'ai rien demandé. - Je n'ai jamais dit ça. On surveillait un groupe de 4D depuis un bout de temps...