Chapitre 3

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Je savais pertinemment qu'il avait raison sur le fait que j'étais un peu "rouillée", mais cela m'avait vexée quand même. Je soupirai. Ils auraient pu envoyer quelqu'un d'autre... J'allais devoir me coltiner Arkos un bon bout de temps.

Nous allâmes de nouveau en cours, et je sentis les regards chargés de jalousie des filles peser sur moi. Merci Arkos, grâce à toi je suis ma nouvelle pouffe du lycée. Tiens, à propos de pouffe...

Angélique s'avança vers moi d'un pas qu'elle voulait certainement énervé, mais ça ne changeait pas grand chose à sa démarche habituelle. C'était l'une des filles les plus populaires du lycée, et, malheureusement pour moi, ma seule qui soit restée dans la même classe que moi depuis mon arrivée. Grâce à elle, je... ne m'étais pas du tout intégrée. Elle adorait faire courir des bruits sur les autres, fort heureusement les autres personnes de ma classe étaient adorables et semblaient ne pas croire à ses mensonges. Ses cheveux étaient d'un blond décoloré, ses lèvres luisantes de gloss, et son visage recouvert entièrement de maquillage, à croire qu'elle peignait un tableau chaque matin avec son visage avant de venir au lycée. Cette fille était désespérante. Vraiment.

Elle s'approcha donc de moi, et me dit de sa voix mielleuse :

- Alors, Minori ? On drague ?

Son sourire m'agaçait au plus haut point.

- Je ne crois pas que ça te regarde.

- Bien sûr que si. Tu sais, il faut ressembler à une fille pour draguer. Donc tu ferais mieux d'arrêter là.

- Qu'est-ce que tu insinues ? Je préfère me ressembler plutôt que d'avoir l'air de faire le trottoir après les cours.

Elle perdit son sourire. J'adorais la voir en colère, sa vraie nature ressortait.

- Venons-en au fait. Ne touche pas à mes affaires, compris ?

- Tes affaires ? Tu en as d'autres que la trousse à maquillage ? dis-je en feignant la surprise.

Bon, OK, là je devenais un peu trop comme elle.

- Tu sais très bien de quoi je parle. Arkos est ma propriété.

Arkos, grâce à ces mots, je vais te rendre un immense service.

- Dommage alors, il est déjà pris.

Je souris. C'était exactement ce que je voulais dire mais il l'avait fait avant moi. Il était apparu derrière elle et lui ne souriait pas du tout. Angélique avait fait une très grosse erreur en l'appelant sa propriété. Il détestait vraiment le fait d'appartenir à quelqu'un, même de façon imagée.

Elle se retourna avec un petit cri de surprise.

- Arkos ? Tu étais là ?

Elle lui fit un sourire charmeur.

- Tu me suivais ? demanda-t-elle.

Arkos avait vraiment l'air énervé. Je devais intervenir.

- Non, répondis-je brusquement à sa place, il allait en cours, tout comme nous.

Je me plaçai derrière eux et les poussai vers la salle de cours malgré leurs vives protestations.

La journée continua sans autre incident, et après le dernier cours, je commençai à rentrer chez moi à pied. Dés que le lycée ne fut plus en vue, Arkos me rejoignit en courant.

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