Chapitre 40

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Voilà. Toute chose a une fin, et mon aventure aussi. C'était fini pour moi.
L'Arbre était réparé, la ville sereine, la paix revenue.
Le dernier étage du QG avait été réaménagé en chambres supplémentaires, sur une idée d'Aurélien et d'Éric. Ils nièrent tout rapport avec le fait qu'ils faisaient chambre double jusque-là (mais personne n'était dupe).
Reine était désormais mon rang, et je logeais dans le château au centre de la ville, héritage des Anges. Aurélien était devenu mon bras droit, de par son intelligence et sa vivacité. Arkos était resté cloîtré dans le manoir pendant trois semaines, endeuillé. Au moins, il était avec moi... Mais il était maintenant remis et en pleine forme.
Alice et les autres étaient partis rendre visite à leurs anciens camarades de classe, à l'orphelinat. Ceux-ci en sortaient d'ailleurs cette année, étant désormais majeurs.
Les monstres et les Démons n'avaient pas disparu. Zwei ne l'était que temporairement, j'en étais persuadée. Les Norsolcellys couraient toujours, et j'avais besoin de mettre au clair les affaires du royaume avant de commencer une excursion contre eux. Toutefois, j'avais déjà envoyé des messagers vers le peuple des mers pour signer un accord : avoir des alliés était vital pour nous.
Le Conseil croupissait en prison. Sans Elay, ils n'étaient plus rien. Des contestataires, dont Grimm faisait partie, exigeaient leur mort, mais il leur faudrait attendre encore avant d'obtenir satisfaction. J'avais d'autres chats à fouetter.
- Mino ? Hey, miss Reine, je te cause !
Aurélien me tira de ma rêverie.
- Hum ? Ah, oui, désolée. Je repensais aux derniers évènements...
- Je comprends que tu aies du mal à tout assimiler, mais tu pourrais au moins m'écouter !
Il me montra la carte d'Istalia étendue sur la table.
- Chaque point rouge signale une présence de monstres. Rien ne te choque ?
- Il y en a beaucoup trop, observai-je. C'est bizarre.
- Exact, répondit-il. Leur nombre a doublé depuis ton arrivée au pouvoir.
- Il se trame quelque chose...
- C'est ce qu'on disait en réunion hier, mais tu n'écoutes jamais rien !
- Je suis faite pour l'action, pas pour les bavardages ! me défendis-je.
- Tu aimais bien parler, pourtant, à l'époque.
- Je parle d'action, moi. Pas de points rouges sur une carte.
- Eh bien, il serait temps de t'y mettre, parce que le Sénat commence à s'agacer !
- Rappelle-moi pourquoi j'ai instauré ça ?
- Pour maintenir l'équilibre !
Il soupira.
- Écoute, reprit-il. Ce sont tous des braves gars, d'ailleurs Grimm en fait partie. Ils sont douze, c'est plus que dix, donc il leur sera moins facile de s'entendre pour faire éclater une guerre civile, ce que tu crains !
- Ils seront aussi plus durs à gérer. Surtout avec Grimm.
- Il va falloir leur faire un peu confiance, Mino. Ils sont là pour t'assister : tu prends les décisions, et ils te donnent leur avis. Ils n'ont aucun pouvoir politique ou social. Juste juridique.
Je pouffai.
- Avec Grimm sénateur, déclarai-je, le Conseil va passer un sale quart d'heure au moment du jugement...

Je me levai.
- J'ai compris, Aur'. Je vais envoyer des éclaireurs pour vérifier que tout va bien.
- Ce qui n'est pas le cas.
- Pour faire un rapport plus approfondi de la situation, alors, concédai-je. Allez, je te laisse à ta paperasse...
- C'est ça, va retrouver ton Arkos chéri, se moqua-t-il.
- Dit le mec amoureux d'une sirène... répliquai-je en refermant la porte.
Je n'écoutai pas sa réponse. Trop pressée.
Arkos m'attendait dans ma chambre, après tout.

Fin. Et à très vite, dans un tome 2. Je vous laisse me dire ce que vous avez pensé de toute cette histoire dans les commentaires.
Merci de m'avoir suivie, de m'avoir lue...
Merci.
Ce n'est qu'un au-revoir. On se retrouve bientôt, hein ? Enfin, si j'ai assez d'encouragements ;-p
Je rigole ^^
Je vous aime, bande de chatons violets électriques.

Lumière de nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant