Lumière de nuit

Chapitre 6

Hello tout le monde !! Bon eh bien j'espère que le suspens est à son comble, hé hé ! Si vous aimez, votez s'il vous plaît, ça me ferait vraiment plaisir !

Et que vous aimiez ou non, donnez moi votre avis dans les commentaires !

Bon allez, sur ce, la suite.

J'avais oublié à quel point c'était bon de se sentir puissante. Ma vraie nature, scellée jusqu'alors, explosa en moi, faisant vibrer chaque partie de mon corps.

Mes cheveux s'allongèrent, et noircirent jusqu'à devenir noirs de jais, un noir si profond qu'on y apercevait des reflets bleus. Mes yeux s'éclaircirent, passant du brun ordinaire à un doré majestueux, peuplé de lumière.

Quant à mon corps, il grandit légèrement, car j'avais en vérité presque dix-huit ans, et pas seize. Ma poitrine reprit son volume habituel (pas des airbags, non plus, hein...) et mon visage se modifia quelque peu.

J'avisai les 4D qui tournaient leur tête de tous les côtés d'un air menaçant. Heureusement qu'ils n'étaient pas très agressifs... Ma tenue n'était pas du tout adaptée au combat. Mais depuis l'arrivée d'Arkos, j'avais prévu le coup, et je portais ma combinaison en-dessous de vêtements amples. Comme elle avait un col, j'étais obligée de porter un foulard pour la cacher entièrement.

Je retirai rapidement mes vêtements et laissai apparaître la tenue. Elle était en cuir noir, du cuir provenant d'un monstre à la peau très résistante, et qui était parfaite pour ce genre d'habit car avec ça, je n'avais pas besoin d'une lourde armure pour être bien protégée. Elle était néanmoins renforcée sur le devant des bras, des jambes et du torse.

Une tenue comme celle-ci donnait évidemment un petit air sexy mais quand on combat un monstre, je peux vous assurer qu'on pense à autre chose qu'à son sex-appeal.

Je me précipitai vers mon sac et y pris le sabre que j'y avais toujours laissé. C'est fou ce qu'un sac peut cacher sans que personne ne s'en aperçoive... Pourquoi ne pas prendre une arme à feu ? Parce qu'on ne pouvait tuer un monstre qu'à l'arme blanche, tout simplement. Je ne savais pas pourquoi. Et de toute façon, le monde d'où je venais trouvait les armes à feu trop dangereuses pour nos semblables. Et notre mode de vie était plutôt moyenâgeux.

Je jetai un œil à Arkos. Comme il l'avait dit, il ne s'attaquait pas aux monstres et s'occupait plutôt de mettre les élèves à l'abri. Il me regarda et me fit signe de me dépêcher. Il avait raison, mieux valait en finir au plus vite.

Je me tournai donc vers les 4D et courai vers eux, mon sabre à la main. Lorsqu'ils me virent et qu'ils comprirent la menace que je représentais, ils grondèrent et commencèrent leur formation de groupe. Ils m'encerclèrent par groupes de deux et me tournèrent autour.

Il était facile de vaincre des 4D quand ils réagissaient ainsi. Il suffisait de les avoir à leur propre jeu. Je fermai les yeux et laissai lentement mon instinct prendre le contrôle. Se battre, ça ne s'oublie pas.

Le premier groupe me fonça dessus, suivi aussitôt d'un deuxième à l'opposé du premier, derrière moi. Je sautai. Tout simplement.

Ce bond me fit voler de trois mètres vers le haut, ce qui était suffisant pour éviter des monstres de leur taille. Il se passa alors exactement ce que j'avais escompté. Ils se foncèrent dessus. Aussitôt, pendant une demi-seconde, ils s'attaquèrent. L'instinct n'avait pas que de bons côtés.

Je profitai de cette demi-seconde de distraction pour fondre sur eux et plongeai ma lame dans la tête du premier. Un de moins. Leurs regards dénués d'humanité convergèrent vers moi et ils me sautèrent tous les trois dessus en même temps. Je me baissai, évitant ainsi le coup de dent du premier, me glissai sous son torse et enfonçai mon sabre dans son coup. Plus que vingt. Youpi, un chiffre rond. Mouais. J'aurais préféré dix.

Au fur et à mesure du combat,je repris mes réflexes habituels, et au bout de quelques minutes j'avais tué la plupart des monstres sans vraiment en avoir conscience. Il n'en restait plus que deux à présent.

Je courai vers eux, bondit et fit un salto avant grâce auquel je pus faire d'une pierre deux coups en transperçant leur cous d'un seul geste.

Et voilà. C'était fini. La mission sur ce monde était terminée, les monstres ayant réussi à y pénétrer étant morts. J'allais devoir rentrer, et j'avais un peu de peine à l'idée de ne plus revoir mes faux parents, Alice et toute la clique.

Couverte de sang de 4D, je rejoignai Arkos qui tentait tant bien que mal de rassurer notre classe, qu'il avait réunie dans un coin de la cour, mais ce n'était pas facile parce qu'Angélique s'était accrochée à lui et refusait de le lâcher en poussant des cris de peurs stridents. Quant à Alice, elle avait repris des couleurs et me regardait avec une drôle de tête.

- On rentre ? demandai-je sèchement.

- Ah, tu es sans coeur, Mino. Regarde dans quel état ils sont ! On ne peut pas partir comme ça.

- Ils oublieront dès que nous ne serons plus là, et tu le sais très bien. Allez, partons.

Je ne voulais pas m'attarder car je ne voulais pas pleurer. Vraiment, ça allait être dur de ne plus revoir Alice.

Je me retournai et fis un pas mais quelqu'un me retint et me serra de toutes ses forces.

- Ne pars pas, Mino ! S'il te plait ! Reste !

Alice me suppliait de rester, en larmes. Elle me semblait encore plus petite désormais, et je compris que si j'étais tant attachée à elle, c'était parce que je la considérais comme la petite sœur que je n'avais jamais eue.

J'aurais dû la repousser et repartir, mais je n'en fus pas capable. Je la serrai dans mes bras à mon tour en lui murmurant des paroles réconfortantes.

Arkos réussit à se débarrasser d'Angélique et s'avança vers moi.

- Tu as raison, dit-il simplement.

Il sortit de sa poche une petite fiole contenant un liquide violet et lumineux, et la jeta par terre. Elle se brisa et laissa échapper une fumée rose qui forma bientôt un cercle lumineux rempli de lumière violette.

Je me détachai d'Alice et pris la main d'Arkos. Ensemble, nous franchîmes le portail menant à notre monde.

Alors ?

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Je vous aime bande de chatons roses !