LIBÉRER

CHAPITRE 37 : ... Rassemblement ? (2)

CALEB.

La sensation de mes lèvres sur les siennes est exquise.

Ça fait un moment que ses lèvres m'interpellent encore et toujours. Et là, je n'ai pas pû résister à l'envie de vouloir les goûter sous la frustration de ne pas pouvoir être le seul à la regarder.

Sublime, c'est le seul mot qui me vient à l'esprit depuis que je la regarde à la dérobée.

La façon dont Chase et Liam l'ont regarder, m'a vraiment fait chier. J'en suis venue à regretter de ne pas lavoir laissé à la maison.

Je la réclame comme un accro à la cocaïne, réclamerait sa dose journalière. Elle m'a rendue dingue tout au long de la semaine en m'ignorant. Et au lieu de me pousser à la laisser tranquille, ça m'a plutôt poussé à m'engager dans une situation dangeureuse. Pour moi. Parceque cela reviendrait à lui dire beaucoup plus que ce que je – nous – lui laissons voir.

Lorsque nos langues s'emmêlent, je sens mon cœur s'accélérer comme jamais auparavant. Elle répond, comme la première fois. Cette fille me fait ressentir des choses que je n'ai jamais ressenti. Le baiser devient fougueux et je descends mes mains le long de ses côtés et les pose sur ses hanches, la rapprochant un peu plus de mon corps.

Ses petits doigts font une légère pression sur mon torse et je comprends qu'elle veut respirer. Ça ne tiendrait qu'à moi, je serais encore entrain de l'embrasser. Je pose mon front sur le sien et nous tentons de retrouver nos respiration. Je plonge mon regard dans le sien et ce que j'y lis me rend très... putain. Je bloque mes mâchoires et pressent mes doigts sur sa taille. Le désir. Voilà ce que je lis dans ses yeux bleus.

Putain.

Elle rougit et tente de se dégager de ma prise et je la laisse.

— Caleb...

— Tu me rends fou, laché-je en fermant les yeux.

— Quoi..., dit-elle troublée.

— J'ai dit que tu me rends putain de fou, soufflé-je en sentant mon téléphone vibrer dans la poche de mon pantalon.

Déjà... merde.

Je me redresse et me penche vers ses lèvres. Je les frôle, et j'adore savoir qu'elle ne va pas m'empêcher de l'embrasser encore si l'envie me prend. Ses yeux font un aller-retour entre les miens et mes lèvres.

— Donne moi une heure, princesse. Je crois que j'ai beaucoup à te déclarer ce soir.

Ses yeux s'écarquillent, ses lèvres gonflées s'entrouvent et je mords ma lèvre en les regardant. Je vais être égoïste.

— Euh... d'accord.

Elle ne sait pas quoi répondre et la voir déstabilisée est un plaisir. Je me recule en la fixant jusqu'à me retourner complètement.

Sam est une jolie fille, calme, qui a le droit de vivre pleinement sa vie sans avoir peur mais avec moi ça ne sera pas le cas. Dans quelques années je suis censé reprendre le contrôle du réseau et ma vie, pour l'instant calme, sera remplie d'embûches, de danger et de mort.