LIBÉRER

CHAPITRE 17 : Conseils et promesse.

P A R T I E  II

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*

SAMANTHA.

—  Samantha.

Je secoue la tête négativement.

—  Samantha, debout chérie.

Je grogne, épuisée, et ouvre les yeux avant de les refermer brusquement à cause de la lumière aveuglante qui vient de mes le brûler.

—  Samantha, lève toi. Tu vas être en retard.

Cette voix...

M-Maman ?

J'ouvre brusquement les yeux en me redressant. Les battements de mon cœur s'accélère tandis que je regarde autour de moi.

C'est blanc, c'est pur, c'est calme.

C'est paisible.

Ça y est je suis morte ? C'est à ça que ressemble le paradis ?

Je baisse mes yeux sur mon corps. Je ne suis vêtue que d'une robe légère et de couleur blanche. Je lève mes bras pour les observer. Rien. Aucunes tâches. Aucunes blessures. Mes membres ne me font plus mal. Je me sens...bien. Très bien.

Oui, ça doit être ça... le paradis.

—  Samantha.

Je me tourne vers cette voix, sa voix qui m'appelle. Mes yeux s'embuent à sa vision. Elle est là devant la porte, elle me regarde tendrement.

Comme une maman regarde son fille.

—  Maman...

Les larmes roulent sur mes joues et mes lèvres se mettent à trembler en même temps que mon corps car le choc de la revoir est immense. Je me lève et m'approche d'elle.

—  Samantha, ma chérie...non, dit-elle en secouant sa tête de gauche à droite.

Je continue de m'approcher mais quand je veux traverser la porte elle me stoppe avec sa main. Sans me toucher. Juste une brise qui effleure ma peau et élève sa fragrance vanille autour de nous.

Mon cœur se serre pourquoi ne veut-elle pas que je la prenne dans mes bras ?

Elle me rejette ?

—  Mais... Pour... quoi...

—  Ce n'est pas encore ton heure, me dit-elle en secoue négativement la tête, tu as encore tant de choses à faire, ta place n'est pas ici.

—  Je n'ai plus personne. Papa-

—  Je sais et je suis désolée de t'avoir laissé sans te dire toute la vérité, de ne pas avoir pu te sortir de là à temps. S'excuse t-elle en me regardant tristement, Tu as beaucoup plus de personne autour de toi que tu ne le pense, ma chérie... Ils sont nombreux et vont te rendre heureuse, ouvre-toi à eux et tu verras.

—  Mais de qui tu parles ?

—  J'ai pensé mieux de te garder pour moi. C'était ma plus grande erreur.