CHAPITRE 41 : Traceur.

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CALEB.

Après que Madi soit partie, ma colère s'est amplifiée et il n'y a pas que le miroir de ma salle de bain qui y est passé.

Je ne comprends pas pourquoi Ash et Evan m'ont cachés ça.

Tu as vu ta réaction ?

Il n'empêche que je devais être au courant. Et les autres le savaient t-ils ? Alex ? Jas et Madi je suis sûre que oui, mais les gars j'en doute.

Je suis allongé sur le lit, je regarde le plafond et tente de calmer ma colère mais on toque à la porte. J'expire bruyamment.

Qu'est-ce qu'ils n'ont pas compris dans ma volonté de ne pas être déranger ?

- Je ne veux voir personne, barrez vous !

Mais la personne, Madi, rentre quand même en furie, le regard noir. Je lève les yeux au ciel en plaquant mon bras sur mes yeux.

- Toi, connard ! Qu'est-ce que tu lui as dit ?! s'écrie t-elle.

Je souffle durement. Je déteste que l'on cri sur moi mais je tente de me calmer parce que j'ai déjà assez cassé l'ambiance dans cette baraque.

- Mêle toi de tes affaires, cinglé-je.

- Arrête d'agir sur un coup de tête à chaque fois Caleb, me dit-elle calmement. Elle a... elle est injoignable, elle est introuvable, elle...

Madi soupire longuement. Je décale mon bras pour la regarder s'accroupir et prendre sa tête entre ses mains. Qu'est-ce qu'elle raconte comme connerie ? Comment ça introuvable ? Elle n'est pas censé être chez l'autre con ?

Tu es sûr de l'avoir ramené chez Dave ?

L'autre con* son prénom est censuré dans ma tête.

- T'es sûr que ce n'est pas l'autre con qui t'as menti juste pour la garder pour lui ?

Ça ne m'étonnerait pas vu la façon avec laquelle il l'a surprotège. Madi croise ses bras sous sa poitrine et se redresser pour s'adosser près de l'embrasure de la porte. Le sérieux qui anime ses traits me fait chauffer les nerfs car je tente de déchiffrer ce qu'elle me dit.

Parcequ'elle ne pas être sérieuse. Elle veut juste que je me sente mal d'avoir réagit avec fureur.

Oui, c'est sûrement ça.

Sam a du lui raconter mon comportement et elle se sent obligé de m'apprendre à assumer mes erreurs.

Mais alors pourquoi est-ce que je la crois, putain ?

- Serais-tu jaloux Hayes ?

- Non.

- Si, maintenant que j'ai ma petite raison sur ta réaction qui n'a pas du être belle, je peux conclure que tu l'as terrorisée ? Jusqu'où es-tu allé ?

Je me redresse et appuie mes coudes sur mes genoux en me rejouant la scène de toute à l'heure.

Elle a eu peur.

Je l'ai chassé.

Mais ça, c'est parcequ'elle m'avait giflé deux fois !

Parceque je lui ai sorti des paroles blessantes.

J'étais en colère.

Je l'ai étranglé, connaissant ses traumatismes.

- Si elle te l'a dit, ne me pose plus la question.

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