Bust

52 - On se voit Lundi

Pdv Alexandra

Los Angeles , Maison des Clark - 8:15, 15/12

Mon téléphone sonne. J'ai la tête en vrac de ma nuit. J'ai du me réveiller au moins trois fois et me lever une fois à cause de mes cauchemars. Je met mon coude sur mes yeux pour cacher la lumière après avoir éteint le réveil.

Moi chuchotant ironiquement : j'adore les vacances...

Je soupire et sors du lit sans déranger Leïla. Après mettre enfermé dans la salle de bain pour prendre une douche j'enlève mes vêtements. Je fais couler l'eau pour qu'elle soit un peu chaude et regarde mon reflet dans la glace en attendant. Prenant le temps de détester chacune de mes cicatrices, je me fais un peu de mal toute seule. Une pensée qui réchauffe mon coeur c'est quand je passe les yeux sur les endroits de mes futurs tatouages, j'ai rendez-vous mercredi... Même si je les déteste je n'ai pas cherché à cacher les cicatrices avec des tatouages. Je les hais mais je ne cache pas mon accident, il fait partie de moi maintenant et c'est trop tard pour changer ça. Je passe la mains sur mes abdos pour sentir la bosse de ma plus longue cicatrice.

Après mettre fais le mal nécessaire je passe sous l'eau chaude. Chaque gouttes détend mon dos soufflant de la moto. Je ferme les yeux appréciant que trop bien la chaleur sur mon visage. Le cauchemar de cette nuit a était plus dur que mes précédents, comme si la vidéo d'hier m'avait fait revenir au point de départ du deuil. D'habitude je reste dans mon lit -ou avant je taper dans un sac, sauf qu'avec mes mains je suis toujours pas permise- mais j'ai étais tellement secoué que je suis partie courir 30 minutes.

Après avoir pris une bonne douche un peu réparatrice je m'habille avec une tenue qu'on a sélectionné hier. Pantalon de tailleur noir et chemisier blanc pour aujourd'hui. Je rajoute les lunettes de soleil sur ma tête pour tenir mes long cheveux châtains et met une des montres que mon jumeau à choisit. Je m'habille toujours un peu classe mais aujourd'hui on voit bien la différence on à laisser les prix normaux pour de la marques. C'est quand je me souviens du blazer que je grimace, nous n'avons pas choisit le long blazer hier. Je passe par ma chambre sans faire de bruit pour aller dans le dressing et fait défiler la vingtaine de blazer que j'ai. Je tombe sur LE blazer, celui de ma mère. J'hésite, quand j'étais plus jeune elle me disait qu'il portait chance pour les jours compliqué.

Leïla : tu devrais vraiment le mettre.

Je sursaute et tourne la tête pour voir Leila accoudé à la porte du dressing un visage des plus sérieux. J'esquisse un sourire triste et me re concentre sur le blazer.

Moi : c'était celui de ma mère.

Leïla : une femme de goût...

Moi : elle l'était.

Leïla : je pense que tu devrais le mettre.

J'hoche la tête et l'enlève du cintre pour l'enfiler. Il est à ma taille, rien de surprenant nous faisions la même taille et avions la même morphologie. Je me tourne vers Leïla pour avoir son avis et elle me sourit.

Leïla dubitative : Je sais pas trop pourquoi... mais tu a l'air différente.

Moi : c'est le but, mais différente comment ?

Leïla : tu fais plus femme fatal. J'hausse un sourcil amusée te méprend pas tu es magnifique d'habitude vraiment mais la tu fais encore plus forte et encore plus sûr de toi.

Moi sourire triste : c'est l'effet recherché. Et malgré tous je me trouve toujours horrible.

J'ai dis ça sans me rendre compte. Quelque chose qui ne m'arrive jamais sachant que je fais toujours attention quand je parle.