79 - Canard

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Pdv Alexandra

Los Angeles, maison Clark - 15:18, 23/12

Yelena : Mais fais un effort !

Moi : Mais ils sont bien les vêtements comme ça.

Léo : Oui mais tu es comme d'habitude change je sais pas met une robe...

Moi : Ouiiiiii et tu veux que je mette des faux ongles aussi ?

Léo : Eh bah pourquoi pas.

Je grogne comme seule réponse. Aujourd'hui nous devons aller chez les Raeh car demain c'est Noël et que leur tradition veux qu'on installe les décorations de Noël ensemble. Actuellement dans mon dressing, après avec choisis la tenue du réveillon de Léo et Yelena on passe à la mienne. Ma sœur me tend un beau costume alors que mon frère est dans l'espoir de me faire porter une jolie robe noir ouverte à la cuisse. Je trouve la robe très jolie mais les seules fois ou je porte des robes normalement c'est pour des événements ClarkCorp où je soutenais ma mère. Ça fait six jours que je n'ai pas vue Sarah et c'est beaucoup trop dur. Je ne pensais pas être accro à ce point la et pourtant c'est l'enfer de dormir sans ses bras. Deux fois j'ai reçu des messages qui disaient que je lui manqué, j'ai essayé de ne rien montrer pour ne pas paraître désespéré mais mes questions perpétuelles pour qu'elle passe à la maison me trahissaient. La dernière fois que nous nous sommes vue c'était quand elle m'a accompagné faire mes tatouages, qui d'ailleurs se portent très bien. J'ai tatoué le bras gauche complet, ce qui m'a réellement arraché l'âme, l'avant bras droit ainsi que deux petits sur les côtes. Sur le bras gauche est représenté la silhouette d'une femme cachée par la lisière de la forêt, un dessin qu'avait fait mon père pour moi. Sur l'avant bras droit l'allégorie de la justice se tient fièrement sur l'intérieur de ma peau, tourné vers moi. Je l'ai fais dessiner de sorte à dissimuler sur le tatouage des petits éléments que je suis la seule à connaître, en rapport avec moi ou mes parents, comme une erreur dans un trait au dessus de la balance qui trace "accidentellement" un signe infini. C'était important pour moi de tatouer l'allégorie de la justice car ma mère en avait un tableau dans son bureau d'avocate, je me souviens encore quand elle l'admirait durant plusieurs dizaines de minutes sans parler. Pour finir j'ai très discrètement tatoué deux dates sur mes côtés, presque invisibles si l'on se tient plus d'un mètre mais assez voyant de proche pour que je sois fière de les avoir collé à ma peau. « 1972 » l'année de naissance de mes parents et « 11/01/2021 » en chiffre romain ce qui donne « XI.I.MMXXI ». La date de notre accident de voiture, celle qui a changé ma vie à jamais. Sarah s'est tenue près de moi tout du long et n'a poser aucune question sur les raisons des tatouages, chose pour laquelle je la remercie encore aujourd'hui. Elle a seulement attirer mon attention en me faisant parler de tout et n'importe quoi pour que je ne sente plus l'aiguille. Elle attend patiemment pour que je lui parle et n'essaye jamais de forcer mes barrières, une attitude que personne n'a suivie quand je suis rentré à la maison. Ils ont tous posé des questions sur les deux tatouages présents sur mes bras -n'ayant pas vue ceux sur les côtes-. J'ai uniquement répondu aux questions sur la douleur et la gentillesse de la tatoueuse, la tatoueuse sur laquelle Sarah et moi nous sommes d'ailleurs mis d'accord : elle était très très sympa et bienveillante si je dois me refaire tatouer je la demanderais.
Mon frère me tend la robe ouverte avec de l'espoir et attendrit par ses yeux doux je mord ma lèvre en regardant la robe, pourquoi pas ?

Moi : Ok pour la robe.

Mon frère lâche un « Yes » en levant le poings au ciel alors que ma sœur secoue la tête dépitée. Pendant un instant je me demande si la robe va plaire à Sarah mais la connaissant elle n'osera jamais me dire qu'elle aurait préféré le costume alors on verra à sa tête si ça lui convient.

Bust Où les histoires vivent. Découvrez maintenant