87 - 1v1

4.3K 198 8
                                    

Pdv Alexandra

Los Angeles, Maison Clark - 17:40, 10/01

Moi : Putain mais Gabriel baisse toi !

Gabriel : Mais Ale...

Un coup dans les côtes arrêta sa tentative de formuler une phrase complète. Cinq fois que je lui donne le même coup au même endroit mais monsieur n'est pas assez rapide pour l'éviter, non évidemment.

Moi : Entre un fort mais pas rapide et l'autre rapide mais pas fort je sais pas ce que je vais faire de vous.

Léo : Eh j'ai rien fais moi.

Moi : Si, t'es nul.

Léo : Ah bah je te remercie.

Finalement Gabriel se remet de son coup dans les côtes, en position prêt face à moi. Il sautille comme un enfant qui veux se battre en me narguant de deux trois coups de poing dans le vent face à moi. J'hausse un sourcil, sérieusement ? tu veux te battre mon grand ? Battons nous. J'envoie un coup vers son visage qu'il esquive sans mal, brute épaisse qu'il est Gab tente des coups plus extravagants les un que les autres que j'esquive avec agilité jusqu'à répéter une faiblesse. Évidemment fatigué il finit pas se laisser déconcentrer et tente un dernier coup. Gabriel essaie un coup de pied vers mon ventre que je bloque plus que facilement avec ma main droite et de la gauche j'envoie un coup vers ses côtes rapidement puis vers visage. Il prends mes attaques en pleine face et bascule de tout son poids en arrière alors que Léo lui fait un léger croche patte pour le faire tomber. Évidemment la chute provoque un boucan pas possible et Léo et moi explosons de rire en se tapant dans le poing de l'autre, fier de nous.

Léo mort de rire : 16 coups contre deux et t'es KO mon gars.

Gabriel en gémissant la tête dans ses mains : Niquez vous.

Moi en riant : Tu nous conseille l'inceste, bizarre.

Gabriel : Tu m'a éclaté le nez.

Je grimace et m'approche de lui en conseillant de tenir sa tête en arrière.

Moi : Les risques du métier.

Je nous fais quitter le ring pour le faire s'assoir sur un des bancs de muscu, la tête toujours penchée en arrière pour éviter foutre du sang partout. Je ne culpabilise pas, je sais que c'est un sport de contact mais pour autant j'aime pas trop voir mon ami saigner, ça c'est sur. Dans notre « caisse à soin », comme on l'appelle, à côté du ring je prend des compresses et attrapes le menton de Gabriel entre deux doigts, oubliant mon histoire de contact le temps de réparer mes conneries. Debout devant lui qui est toujours assis sur le banc c'est pas très beau à voir je l'accorde, je prend sa main d'un geste loin d'être doux et lui fait tenir les compresses à ma place pour m'éloigner le plus vite possible. Foutus images qui veulent pas quitter ma tête.

Moi : j'ai frappé trop fort, mais tu n'a rien de cassé. Tient la compression et attend que le saignement se stop.

Gabriel : Ok, merci.

Je ne réponds rien et remonte sur le ring pour rejoindre mon frère. Celui ci me regard avec un visage narquois et je sais ce que celui la veux dire. Nous allons faire un petit entraînement à la Clark, c'est à dire rien de bien gentil.

Moi : Toi tu veux des bleus. Je dis taquine.

Il sourit grandement et rejoins le milieu du ring pendant que je met mes gants. Je détend mes épaules et relaxe un peu mes cervicales prenant ce combat tout à fait au sérieux. Je me bas plus contre Gabriel, débutant pleins de muscles mais pas rapide, mais contre mon jumeau, loin d'être un début rapide et ingénieux. Je le rejoins au milieu du ring et j'entend la musique sortir des enceintes du garage au moment de notre face à face, Gabriel rigole de nous en mettant « Thunderstruck » fort dans toute la pièce. Un rire nous échappe et on se tape dans le poing respectueusement mon frère et moi avant de commencer prend nos appuis prêt au premier coup. Une habitude reprend surface et c'est mon frère qui lance le premier coup, c'est Léo qui lance les festivités comme tous les autres combats que nous avons partagé. Ça fait trois semaines que j'ai repris la boxe et pourtant nous n'avions jamais refais de duel lui et moi depuis ma reprise, pour préserver mes mains sans doute. Je bloque ses coups un par un patiemment comme j'aime le faire pour prendre confiance mais surtout affaiblir mon adversaire et connaître ses points faibles. Je suis rapides, forte, agile et surtout je n'hésite pas à prendre un coup pour en rendre trois plus fort. Et je connais mon frère, lui n'est pas aussi patient, voyant que je ne vais pas rendre ses coups il va avancer vers moi en baisant sa garde. J'attend seulement que ce moment arrive comme il le fait à chaque fois. Et ce moment arrive, je laisse son point s'abattre dans mes côtes et lui rend presque immédiatement une droite puissante sur le côté droit du visage. Il perd l'équilibre et remonte ses mains sur son visage en secouant la tête pendant que je souris doucement. On échange une dizaine de coup et j'avoue ressentir la douleur dans mes côtes surtout que son coup droite et beaucoup plus fort que le mien au vue de sa corpulence. Mais je ne le laisse pas sur la touche non plus, préférant par contre frapper dans son visage n'étant pas une adepte des coups bas. Mes jeux de jambes sont à travailler et je m'en rend compte parce que je les utilise plus pour feinter des coups que pour en mettre. Après un énième échange j'avance vers le milieu du ring, lui aussi et on se tourne autour quelques secondes avant que j'envoie mon pied droite dans ses côtes. Bloquant mon coup avec sa main je profite qu'il baisse sa garde pour mettre un coup de poing dans son épaule. Il n'en fait pas cas et me rend un énième coup dans les côtes que j'accueille dans un grognement. Je recule de deux pas et lui avance vers moi, plutôt confiant, en mettant sa garde. Je regarde faire en levant presque les yeux au ciel devant autant de confiance, levant mon pied pour faire croire à un coup avant de le baisser quand il perd sa garde je lui redonne un coup puissant dans le visage. Titubant, Léo recule pendant que je m'avance en donnant dans ses côtes deux coups forts pour le faire abandonner, mais celui ci ne fait rien. Toujours pas convaincu de finir le combat il ne dit rien, accueillant mes attaques chaque fois plus forte que je relance dans ses côtes pour le faire capituler.

Bust Où les histoires vivent. Découvrez maintenant